Sélectionnez votre langue

CLAIR PARIS a été créé en octobre 1990 pour représenter les collectivités locales japonaises en France.

A+ A A-

Blog-2022

Le voyage pittoresque de Yaji-san et Kita-san à Sunshū dans la province de Suruga (Shizuoka)

Patrimoine culturel du Japon : un guide touristique sous forme de journal de voyage comique et d’estampes de l’époque d’Edo qui ont suscité la première grande vague de voyages entre l’est et l’ouest du Japon

Par le Comité de promotion du patrimoine culturel du Japon « voyage à Sunshū (province de Suruga) » - Villes de Fujieda et de Shizuoka du département de Shizuoka

En juin 2020, les biens historiques et culturels des villes de Fujieda et Shizuoka, en relation avec la route du Tōkaidō, ont été classés « Patrimoine culturel du Japon ». Tōkaidō signifie littéralement « route de le mer de l’est ».

Le registre du « Patrimoine culturel du Japon » regroupe des œuvres qui illustrent et relatent la culture, l’histoire, et les traditions des différentes régions du pays, en mettant en lumière leurs traits pittoresques. À ce jour, ce registre compte 104 « histoires ».  

Le guide touristique sous forme de journal de voyage comique illustré d’estampes suit dans leurs pérégrinations Yaji-san et Kita-san en voyage à Sunshū (province de Suruga) à l’époque d’Edo (1603 - 1868). Il met à l’honneur les nombreux biens relevant de l’héritage historique et culturel de la région.

①駿州藤枝市静岡市位置図Sunshū (Province de Suruga - villes de Fujieda et de Shizuoka)

Cliquez ici pour accéder à la brochure en français

Bordé par la profonde baie de Suruga, le mont Fuji, plus haut volcan de 3776 mètres et emblème du Japon, marque dans l’imaginaire japonais le point charnière entre l’est et l’ouest. À l’époque d’Edo, la route du Tōkaidō, à partir de laquelle on pouvait contempler le mont Fuji, était une voie de déplacement et de transport de marchandises essentielle. Voyage sur le Tôkaidô sur le destrier Genou, ouvrage de Jippensha Ikku (1765-1831) relatant sur un mode comique un voyage sur cette route et les Cinquante-trois stations du Tōkaidō, recueil d’estampes d’Utagawa Hiroshige, font découvrir de splendides paysages et des mets locaux très appétissants. Aujourd’hui encore, ces œuvres ont gardé tout leur pouvoir de fascination et sont une irrésistible invitation au voyage. Ces paysages et ces mets peuvent encore de nos jours être appréciés par les voyageurs !   

③現在の薩埵峠

②浮世絵 薩埵嶺1Col de Satta, vue actuelle et représenté dans une estampe de l’époque d’Edo (Collection Chōjiya)

 

 ⑤現在の丸子宿丁子屋
④浮世絵 丸子1
Mariko-juku (Chōjiya, 20e des 53 relais de la route du Tōkaidō), de nos jours et à l’époque d’Edo (Collection Chōjiya)

 

Fortes de leur classement au registre du patrimoine culturel du Japon, les villes de Fujieda et de Shizuoka ont fondé en juillet 2020 le « Comité de promotion du voyage à Sunshū (province de Sun, province de Suruga), composé de membres de l’administration locale, de commerçants et de divers organismes en relation avec le tourisme. Le comité a lancé de nombreuses initiatives pour développer l’attractivité de la région non seulement au Japon, mais aussi à l’étranger.

Les estampes des Cinquante-trois stations du Tōkaidō ont connu une grande vogue en Europe au 19e siècle et ont un lien étroit avec la naissance du mouvement artistique du japonisme. En juin 2021, des guides présentant à travers ces estampes le patrimoine culturel du Japon ont été distribués dans des boutiques de vêtements à Paris.

Outre un site Internet qui renouvelle la conception des guides touristiques en exploitant d’anciennes cartes, la région encourage dans les restaurants une offre de menus mettant à l’honneur des ingrédients d’antan qui redoublent l’agrément des voyages. 

⑥stroly画面jpg« Stroly » : carte utilisant un ancien plan (image extraite du site Internet)

  

Le département de Shizuoka est réputé comme région productrice de thé, notamment de matcha (poudre de thé vert utilisée dans la cérémonie du thé, et aussi plébiscitée en pâtisserie dans le monde entier). Il produit aussi d’excellents sakés. De plus, il peut s’enorgueillir de la belle variété de poissons et de fruits de mer offerte par la pêche locale.

Le tourisme est durement frappé par les restrictions liées à la pandémie de Covid-19, mais dès que la situation le permettra, les villes de Fujieda et de Shizuoka espèrent vous accueillir nombreux pour vous faire apprécier tous leurs charmes.  

 

Lien Internet vers le site du tourisme historique des villes de Fujieda et Shizuoka 
https://tokaido-guide.jp/?locale=en

Liens sur l’exposition et la conférence « Tokaido 53 » à la MCJP par Philippe Delors organisées en 2017 par le JETAA France. Son ouvrage « Tokaido 53 » retrace son voyage sur cette route mythique, illustré de dessins des vues actuelles des principales étapes :
http://jetaafrance.blogspot.com/2017/03/succes-de-la-conference-tokaido-53-la.html
https://philippedelord.webnode.fr/livres/tokaido-53/

 

Pour consulter la version en japonais, cliquez ici.
日本語版はこちら

Boîte-repas ekiben : un écrin pour l’histoire locale et les rêves des enfants d’Ōdate

Par le Collège public d’Ōdate -higashi

Située au nord-est du Japon, dans la région du Tōhoku et du département d’Akita, la ville d’Ōdate compte une population d’un peu moins de 70 000 habitants. C’était autrefois une ville minière prospère, mais le déclin de l’économie locale a entraîné un mouvement d’exode difficile à freiner.   

La région bénéficie pourtant d’un cadre naturel enviable : la grande forêt vierge de hêtres qui couvre un tiers des monts Shirakami est classée au patrimoine UNESCO comme site naturel d’exception ; le lac Towada et le haut plateau volcanique Hachimantai sont classés Parc national. Les quatre saisons sont bien marquées et donnent à apprécier leurs charmes bien distincts…

La culture et les traditions sont très bien préservées et tout au long de l’année, l’agriculture fournit de bons ingrédients mis à l’honneur dans des spécialités culinaires locales. De nombreux festivals sont organisés. L’artisanat local se distingue par ses créations en bois courbé de cèdre d’Akita appelées magewappa.

Enseignement et enracinement local

Pour endiguer le dépeuplement de la région et trouver des solutions pour revitaliser l’économie locale, la ville d’Ōdate mise sur l’éducation. L’enseignement dispensé met l’accent sur l’attachement à la terre natale et l’acquisition de compétences permettant de répondre aux besoins de la société. Depuis 10 ans, un programme intitulé « Terre natale et carrière locale » a été déployé dans toutes les écoles primaires et les collèges de la ville, développant la part des activités tournées vers la professionnalisation. En vertu du concept « Bassin d’Ōdate, terre de transmission des savoirs - tous professeurs », les élèves vivent des expériences variées hors de l’enceinte de leurs établissements scolaires. Ils se rendent dans des entreprises, des exploitations agricoles et autres organismes locaux. Ils s’initient sur le terrain à la production, au développement de produits et à leur commercialisation.

Ce programme qui favorise les contacts directs entre les élèves et les acteurs économiques locaux durant leur scolarité a été mis en forme par tâtonnements, mais se révèle aujourd’hui très profitable à tous. Il sensibilise les élèves aux problématiques locales et les incite à réfléchir à la contribution qu’ils pourraient apporter à la ville d’Ōdate, leur terre natale.

Projet Hanazen avec le Collège d’Ōdate-Higashi

Dans cet article, nous vous présentons un projet original débuté en avril 2021, conduit par le collège public d’Ōdate-Higashi en collaboration avec Hanazen, une entreprise locale d’ekiben fondée en 1899, ayant implanté une filiale à Paris en novembre 2018. ekiben est composé de eki : gare  et  ben : abréviation de bentō, boîte-repas : il s’agit de boîtes-repas vendues en gare aux voyageurs. Ces boîtes-repas mettent à l’honneur les spécialités locales.

Pour marquer son soutien au programme « Terre natale et carrière locale », Shūichi Yagihashi, directeur de l’entreprise Hanazen, tout particulièrement réputée pour son riz au poulet (ToriMéshi), a présenté l’histoire de son entreprise familiale de huit générations successives, et a fourni des repas aux enfants. Il a souligné l’importance de « bercer un rêve et de le concrétiser ». Par la suite, il a montré en temps réel aux enfants chaque moment de ses actions en expliquant comment il avait réussi à donner forme à son projet de distribuer les spécialités culinaires de la marque ToriMéshi en France.   

Auparavant, dans le cadre de projets menés en partenariat avec l’école primaire d’Ariura, Hanazen avait vendu ses spécialités ToriMéshi à Paris en y adjoignant un porte-clés ou un origami conçu ou confectionné par les enfants. Des Japonais originaires d’Ōdate résidant à Paris ont adressé des lettres de remerciement à l’école primaire d’Ariura. Les enfants ont été très émus de recevoir ces lettres qui leur ont permis de prendre pleinement conscience qu’à travers leur projet, ils avaient réussi à faire connaître leur ville à toutes sortes de gens à Paris.   

Extrait du compte-rendu rédigé par des élèves du collège d’Ōdate-higashi, membres du projet Hanazen

« Afin de contribuer à l’attractivité de notre région, notre collège a mené en collaboration avec l’entreprise Hanazen un « Projet de développement d’un article-cadeau pour agrémenter les boîtes-repas ToriMéshi. Ce projet a été lancé l’an dernier, pour redonner le moral à notre ville d’Ōdate, dans l’éprouvant contexte de pandémie de Covid 19. La production de cet article-cadeau a débuté cette année scolaire, en même temps que la commercialisation des boîtes-repas ToriMéshi sur un kiosque installé dans la gare de Lyon, à Paris. Cela a été extrêmement gratifiant pour notre collège de voir notre projet se concrétiser !

Tout le collège s’est impliqué dans ce projet : nous avons mis en place une boîte à idées et tenu de multiples réunions. Nous nous sommes également entretenus par visio-conférence avec le responsable français du développement de la marque Hanazen ToriMéshi.

Au terme de tous ces échanges, notre choix s’est arrêté sur la conception d’un « sachet de thé », car nous avons appris que les Français étaient de grands amateurs de thé, notamment des thés japonais.   

Le manager français de Hanazen qui était notre interlocuteur s’exprimait très bien en japonais. À travers nos échanges avec lui, nous nous sommes rendu compte qu’il était important d’acquérir la maîtrise de langues étrangères et d’avoir une bonne ouverture d’esprit pour avoir un jour l’opportunité de vivre de belles expériences dans d’autres pays du monde.

Pour concevoir « notre thé », nous avons consulté un spécialiste, Yasuhiro Morita, directeur d’un établissement de notre ville. Il nous a fourni de riches explications et dispensé de nombreux conseils. Au terme de multiples séances de dégustations, nous avons réussi à nous mettre d’accord sur le goût d’un thé qui s’accordait idéalement au plat choisi. Nous avons baptisé ce thé unique « Thé premium ekiben ToriMéshi - un accord parfait ». Nous étions très fiers d’avoir réussi à le concevoir en partageant nos idées et nos efforts.

Pour le choix du nom, de l’emballage, la conception du poster promotionnel, nous avons bénéficié des conseils de nombreux professionnels. Nous avons bénévolement participé à l’ensachage de notre thé et à la vente. Lorsque nous faisions la promotion de notre thé et que nous réussissions une vente, nous ressentions beaucoup de joie et un grand sentiment d’accomplissement.

Pendant six mois, dans le cadre du développement de cet article, nous avons pris de nombreux contacts avec les professionnels des entreprises locales. Les échanges étaient parfois difficiles à cause de notre manque d’expérience mais tellement enrichissants !         

Lorsque nous vendions notre thé à Ōdate, les personnes qui l’achetaient nous faisaient de grands sourires. Nous étions encouragés de constater que nous réussissions par nos efforts à ramener de la bonne humeur dans notre chère ville ! » [Fin de l’extrait du compte-rendu des collégiens]

Grâce au projet Hanazen ToriMéshi, les enfants d’Ōdate ont pu se familiariser avec la France. Nous espérons que cela suscitera parmi eux des vocations pour créer des liens dans le futur avec la France, et plus largement les autres pays du monde.

企画会議Réunion de mise en forme du projet

パリ社員との意見交換Visioconférence entre les élèves et Valentin David, responsable développement de la marque de Hanazen Paris

お茶袋詰め作業Conditionnement des sachets de thé

お茶の試飲Dégustation de différents thés

販売活動Vente des boîtes-repas

 

Site Internet dédié du projet Omiyage (en japonais) : https://ameblo.jp/omiyage-project/

Compte Instagram dédié au projet Omiyage (en japonais) : https://www.instagram.com/omiyage_project/?hl=ja

Site Internet officiel de Hanazen (en français) : https://parishanazen.fr/

Kōrōdō, café restaurant spécialisé dans les thés, ville d’Ōdate : 
https://www.instagram.com/kouroudou_odate/
https://www.facebook.com/profile.php?id=100057102773774&sk=about

Article en français : https://www.snacking.fr/actualites/communaute/5821-Le-groupe-japonais-Hanazen-inaugure-son-kiosque-Ekiben-ToriMeshi-Bento-a-Paris-Gare-de-Lyon/

Shirakami-sanchi (Site UNESCO) : https://whc.unesco.org/fr/list/663/

Parc national Towada Hachimantai (Superbe vidéo) : https://www.japan.travel/national-parks/parks/towada-hachimantai/

 

Pour consulter la version en japonais, cliquez ici.
日本語版はこちら

Vidéo pour célébrer le 50e anniversaire entre Yokosuka et Brest

La ville de Yokosuka et la ville de Brest ont célébré le 50e anniversaire de leur jumelage en 2020. Cependant, afin d'éviter la propagation du nouveau coronavirus, un certain nombre d'événements prévus ont dû être annulés pour la deuxième année consécutive. Afin d'informer en ligne les citoyens sur les 50 ans de liens entre les deux villes, et de poursuivre ces liens dans le futur, la ville de Yokosuka a produit une vidéo commémorative intitulée "une relation tournée vers l'avenir ».

La vidéo se compose principalement du dialogue en visio entre les deux maires, d'une présentation des deux villes et d'un message de l'ambassadeur de France au Japon. Les principaux thèmes du dialogue en visio des deux maires sont "construire une ville en musique" et "l'échange de jeunes". Les messages des artistes et le dialogue sur Internet entre les maires montrent l'enthousiasme des deux villes à développer davantage les liens qui se sont tissés au cours des 50 dernières années, avec l'espoir d'un échange durable, de nouveaux projets à travers la musique et la confirmation de la nécessité de développer les échanges avec la jeune génération.

Un grand merci à Romain Simon, CIR français du Programme JET travaillant pour la ville de Yokosuka, pour sa contribution à la création de la vidéo et du webinaire en français et en japonais. Le programme JET est actuellement actif dans un certain nombre de collectivités au Japon.

 

Vidéo sous-titrée en français

Site Internet de la ville de Yokosuka :
https://www.city.yokosuka.kanagawa.jp/0535/nagekomi/brest-movie2022.html
Vidéo sous-titrée en japonais : https://www.youtube.com/watch?v=KHMMPBoPIRo
Vidéo commémorant le 50e anniversaire des relations entre les villes jumelées de Yokosuka et de Brest : " Le lien qui unit Verney et Oguri " : https://www.youtube.com/watch?v=1AXB3er0OZk (en japonais)
Clair Paris Blog "Activités d'échange liées au 50e anniversaire de la relation entre les villes jumelées de Yokosuka et Brest" : https://www.clairparis.org/ja/clair-paris-blog-jp/blog-2021-jp/1519-50 (japonais)
https://www.clairparis.org/fr/clair-paris-blog/blog-2021-fr/1510-50e-anniversaire-de-jumelage-entre-yokosuka-et-de-brest (français)

Pour consulter la version en japonais, cliquez ici.
日本語版はこちら

Marseille-Kōbe, 60e année de jumelage et 10e Akimatsuri, fête d’automne de Marseille Une dégustation de sakés qui a suscité un grand intérêt sur le stand de CLAIR Paris

Les 2 et 3 octobre 2021, la Ville de Marseille, avec la coopération du consulat général du Japon à Marseille, a organisé la 10e édition de « Akimatsuri, Fête de l’automne » au parc Borely situé dans la ville.

La fête de l’automne de cette année marquait deux anniversaires : le 60e anniversaire du jumelage entre Marseille et Kōbe noué en 1961 et le 10e anniversaire de l’inauguration du jardin japonais au sein du parc. Ce jardin japonais avait été aménagé sous la supervision de trois jardiniers paysagistes venus de la ville de Kōbe, comme symboles des échanges, à l’occasion de la commémoration du 50e anniversaire du jumelage.

Cette année, des ateliers d’initiation à la culture japonaise proposaient diverses activités : calligraphie, confection d’avion en papier, cérémonie du thé, et arts martiaux. Il y avait également des présentations de manga, des manifestations de cosplay (déguisement en personnages de mangas populaires) et des danses. Les visiteurs ont pu apprécier diverses facettes de la culture japonaise.

Par ailleurs, sur un stand dans l’espace de la manifestation, la branche marseillaise du club international de Kōbe a présenté la ville de Kōbe et la culture de Tanabata(1). Les nombreux échanges avec les visiteurs ont contribué à mettre de l’ambiance. 

 

Stand du club international de Kōbe dans le jardin japonais du parc Borely

CLAIR Paris tenait également un stand dans l’espace de la manifestation. En association avec le bureau du département de Hyōgo à Paris, nous avons distribué des brochures pour promouvoir les collectivités locales japonaises et offert des dégustations de saké.

Malgré les jauges imposées en raison de la lutte contre la propagation du Covid-19, la manifestation a attiré un public nombreux. Nous avons également eu beaucoup de visiteurs sur notre stand qui nous ont fait part de leur envie de se rendre au Japon, bien que ce soit difficile dans les circonstances actuelles. Nous leur avons néanmoins fourni des informations sur les différentes régions du Japon.

Diffusion d’informations touristiques sur le stand de CLAIR Paris

 

Yukuo Murata, consul général du Japon à Marseille, en compagnie de Michèle Rubirola, première adjointe au maire de Marseille

Pour les dégustations de saké, nous avons bénéficié de la collaboration de collectivités territoriales japonaises ayant noué un jumelage ou un pacte d’amitié avec la France : ville de Kamaishi (dép. d’Iwate), dép. de Tochigi, dép. de Hyōgo, bourg de Misasa (dép. de Tottori), ville de Kumamoto.

Bon nombre des visiteurs n’étaient pas familiers du saké, mais après lecture attentive des brochures expliquant les variétés, ils ont pu comparer différents sakés en procédant à leur dégustation. Le saké est fabriqué à partir d’eau, de riz, de komekōji (levure). Les sakés sont perçus comme des boissons très alcoolisées, mais leur degré d’alcool n’est que de 15 ou 16 % ce qui correspond à 3 ou 4 degrés plus fort que le vin.

Le goût et l’arôme des sakés diffèrent selon le degré de polissage des grains de riz et l’alcool ajouté ou non. Au Japon, les sakés sont consommés tout en appréciant la vaisselle et la variété des mets servis. Les visiteurs ayant dégusté les sakés en ont vraiment apprécié le goût et étaient très tentés d’en acheter. Les sakés japonais peuvent être achetés sur Internet et dans les magasins d’alimentation japonaise. Ne manquez pas d’y goûter … avec modération 


 (1):   Tanabata Fêtes des Etoiles Tanabata :  « La septième nuit » est une fête traditionnelle célébrée le 7 juillet (7ème nuit du 7ème mois) pour l’unique rencontre annuelle de deux étoiles Orihime/Véga et Hiko-boshi/Altaïr, représentant deux amants célestes séparés par la Voie lactée

Sur le stand de CLAIR Paris, promotion et dégustation de saké

 

Pour consulter la version en japonais, cliquez ici.
日本語版はこちら

L'artisanat et les techniques traditionnelles japonaises s’exposent dans trois grandes villes

Cette année, la neuvième édition de l'exposition « Synergies entre tradition et modernité - L'artisanat local à la pointe de l’innovation », organisée par Clair Paris, a proposé quatre expositions d'artisanat traditionnel japonais. Outre Paris, deux expositions ont eu lieu à Marseille et à Lyon, ainsi qu'une exposition en ligne lancée l'année dernière. C'est la première fois que Clair Paris se rend dans les trois plus grandes villes de France pour la même exposition, ce qui nous a donné l'occasion de présenter l'artisanat traditionnel japonais à un public plus large.

Grâce à la pleine coopération de la cité phocéenne, l'exposition s’est tenue à Marseille du 29 septembre au 3 octobre 2021dans la salle Bailli de Suffren de l'Hôtel de Ville, avec vue sur le vieux port. De nombreux visiteurs, dont le maire de Marseille, qui nous a fait cet honneur, ont posé des questions sur la technique traditionnelle japonaise du kintsugi (réparation de pièces de porcelaine cassées, ébréchées ou fêlées par l'application d'une laque, puis décoration avec de l'or ou d'autres poudres de métaux précieux).

La salle Bailli de Suffren de l'Hôtel de Ville
  

Des visiteurs enthousiastes

Le maire de Marseille, Benoît Payan, a pris le temps de regarder chacun des artisanats.

Du 18 au 21 novembre 2021, nous avons participé à l'exposition « Silk in Lyon » en tant que seul exposant japonais au salon de la soie. Outre les produits en soie française, il y avait également des produits en soie du monde entier, notamment d'Espagne et d'Ouzbékistan. Clair Paris a exposé des produits traditionnels en soie tels que des écharpes et des obi ceintures de kimono, ainsi que divers accessoires. Les visiteurs ont beaucoup apprécié la qualité et la conception des produits, notamment le toucher extrêmement doux du tissu et les couleurs vives produites par la teinture végétale.

Une large gamme de produits en soie chatoyante qui attire aussi les enfants

Enfin, nous aimerions vous présenter deux objets artisanaux de l'exposition de cette année qui sont caractéristiques des techniques et de la culture traditionnelles des régions japonaises.

Le premier est l’horloge murale en céramique du département de Gifu. La région de Tono du département de Gifu, est devenue la plus grande zone de production de céramique du Japon grâce à la céramique Mino fabriquée localement depuis 1300 ans. Une large gamme d’objets artisanaux a été produite, par exemple des services à thé, des vases, de la vaisselle et des carreaux japonais et occidentaux. Aujourd'hui, cette technique est également utilisée pour produire des horloges murales et d'autres articles d'intérieur en céramique colorée, qui se caractérisent par la durabilité et la résistance à l'eau de la poterie ainsi que par les magnifiques couleurs profondes de l'émail.

Horloge murale en céramique du département de Gifu

La deuxième est celle des « koinobori » carpes en papier washi de la ville de Hiroshima, dans le département d’Hiroshima. Au Japon, une coutume remontant à la période Edo (1603-1868) consiste à exposer des banderoles de carpes, longues manches à air en papier en forme de carpe, le 5e jour du 5e mois lunaire selon le calendrier chinois, transformé en « Journée des enfants » le 5 mai de chaque année afin de souhaiter bonne santé, croissance saine et succès aux enfants de la famille. Ces banderoles de carpes sont fabriquées en papier japonais washi et tous les procédés sont faits à la main. Elles présentent la texture douce du papier washi, les jolis motifs dessinés à la main et les couleurs vives. Ces carpes artisanales sont très rares au Japon.

 

Banderoles de carpe peintes à la main de la ville de Hiroshima

 

 Clair Paris fêtera sa 10e édition en 2022 avec le projet d’augmenter le nombre de sites d’exposition afin de transmettre plus profondément l'artisanat traditionnel dont le Japon est fier, ses techniques, son histoire et ses attractions locales. Lorsque la prochaine exposition aura lieu en automne, nous espérons vous accueillir en nombre.

Collectivités participantes de la « La 9e édition : Synergies entre tradition et modernité - L'artisanat local à la pointe de l’innovation »

Ville de Towada, département d'Aomori

Ville de Tsuruoka, département de Yamagata

Tokyo, Japon

Département de Toyama

Ville de Kanazawa, département d'Ishikawa

Ville de Fukui, département de Fukui

Département de Nagano

Département de Gifu

Département de Hyogo

Ville de Hiroshima, département de Hiroshima

Département de Fukuoka

Ville de Kumamoto, département Kumamoto

Cliquez ici pour la brochure de l'exposition

CLAIR Paris, fidèle exposant au Salon des maires

La 20e édition du Salon des Maires et des Collectivités Locales (SMCL) s’est tenue du 16 au 18 novembre 2021 à Paris Expo Porte de Versailles.

Parmi nos lecteurs, nombre d’entre vous y avez participé. Cette manifestation qui se tient en novembre, de même que la rencontre de l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF), réunit les décideurs locaux ainsi que divers partenaires des collectivités territoriales venus de toute la France. En 2020, en raison de la propagation du Covid-19, la réunion s’était tenue en ligne. En 2021, elle a eu lieu sous forme hybride, sur site et en ligne. 945 exposants (organismes publics et entreprises) ont participé, attirant plus de 45 000 visiteurs durant les trois jours.

CLAIR Paris participe fidèlement au Salons des Maires depuis 2002 en qualité d’exposant. C’est pour nous une occasion privilégiée de promouvoir les collectivités territoriales japonaises et d’entretenir les liens existants avec les acteurs locaux français. Sur son stand aux lignes épurées, CLAIR Paris s’efforce d’offrir aux visiteurs, un espace de détente et d’immersion dans la culture japonaise. Dans l’esprit omotenashi (art de l’hospitalité à la japonaise), nous organisons la cérémonie du thé et les visiteurs peuvent déguster du thé et des gâteaux traditionnels, ce qui agrémente nos conversations. Cela change du vin et du fromage proposés sur les autres stands et attire le regard des visiteurs ! Cette année encore, de nombreux visiteurs sont venus à notre rencontre et ont pris de belles photos souvenir. Nous avons reçu plusieurs demandes de collectivités territoriales françaises souhaitant nouer des jumelages avec le Japon. Il est certain que les échanges ne sont pas aisés dans le contexte de la pandémie de Covid-19, mais une utilisation habile des ressources offertes par les technologies de l’information permet dans une certaine mesure de pallier cette adversité. CLAIR Paris continue à favoriser le tissage de liens et les échanges d’informations par tous les moyens possibles.

CLAIR Paris restera fidèle au rendez-vous annuel du Salon des maires. Nous vous attendons nombreux sur notre stand en novembre 2022 et nous réjouissons par avance de pouvoir échanger avec vous durant le temps précieux que vous pourrez nous accorder.

Stand d’exposant de CLAIR Paris

 

Rencontres et diffusion d’informations sur notre stand

 

Rencontres et diffusion d’informations sur notre stand

 

Démonstration de cérémonie du thé en costume traditionnel

 

Cérémonie du thé et échange d’informations

 

Pour consulter la version en japonais, cliquez ici.
日本語版はこちら

Présentation aux collectivités locales françaises sur les mesures relatives aux villes d'accueil des JO de Tokyo pendant la pandémie

Cet automne, Clair Paris a eu l'occasion de présenter le travail des collectivités locales japonaises lors de plusieurs conférences nationales des responsables locaux français.

Les initiatives des villes d’accueil des Jeux de Tokyo 2020

Lors de la 2emes édition des Rencontres des Dirigeants Territoriaux Francophones, organisée par le SNDGCT le 30 septembre 2021, le directeur général de Clair Paris, Tomohiro Nomura, a expliqué le programme des villes d’accueil des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo 2020. Il a fait une présentation sur le travail des villes d'accueil (1) en accord avec le thème de la conférence, "Sport et Territoires", et sa présentation a mis en évidence l'interaction entre les habitants des communes japonaises devenues villes d’accueil des Jeux de Tokyo 2020 et les athlètes qui y ont séjourné. La présentation a souligné comment, malgré les nombreuses contraintes liées au covid 19, des échanges ont pu se dérouler sans contact direct. Par exemple, des enfants japonais ont pu transmettre leurs bons souhaits aux athlètes par le biais de messages et de plats préparés à partir de produits locaux(cliquez ici  pour lire le document). En France, à l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, une initiative similaire à celle des villes d’accueil, "Terre de Jeux 2024", est mise en œuvre. Après la présentation de M. Nomura et grâce à la communication en ligne, nous avons reçu de nombreuses questions de la part des participants à la conférence, ce qui nous a permis de constater que les autorités locales françaises sont très intéressées par ce programme au Japon. La capitale du Sénégal, Dakar, qui doit accueillir les Jeux olympiques de la jeunesse en 2026 a également participé à cette conférence. Ces échanges ont été des occasions précieuses pour les autorités locales francophones de comprendre et de s'intéresser aux initiatives du Japon en matière de villes d’accueil.

Une présentation sur les villes d’accueil a également été faite lors de la réunion du groupe pays Japon de Cités Unies France (CUF) pour la préparation des 7es Rencontres franco-japonaises, à Aix-en-Provence le 18 octobre 2021. Lors de cette réunion, à laquelle ont assisté une cinquantaine de personnes y compris les participants en ligne, Mitsuru Yamashiro, directeur général adjoint de Clair Paris, a présenté l'expérience des Jeux de Tokyo 2020 et son impact sur les collectivités locales. Les participants ont eu l'occasion de poser des questions sur la façon dont la ville de Shizuoka avait été sélectionnée comme ville d'accueil pour les équipes sportives françaises, et sur les budgets des villes d'accueil(cliquez ici  pour lire le document).

Les mesures anti-Covid 19 au Japon

Lors du 80ème Congrès annuel du SNDGCT (Syndicat National des Directeurs Généraux des Collectivités Territoriales), qui s'est déroulé sur trois jours à partir du 14 octobre 2021, le directeur général de CLAIR Paris, M. Nomura, a fait une présentation sur "Les collectivités locales japonaises et la lutte contre la Covid-19" (cliquez ici  pour lire le document). La présentation, qui a eu lieu lors d'une session spéciale pour célébrer le 30e anniversaire de CLAIR Paris, a expliqué le système de base des gouvernements locaux au Japon et le rôle qu'ils jouent dans la prévention de la propagation du Covid 19. La présentation s'est concentrée sur les différences entre la France et le Japon, comme le fait que la déclaration de l'état d'urgence au Japon soit moins exécutoire qu'en France, que les départements décident des mesures spécifiques à prendre dans le cadre de l'état d'urgence, et que les communes jouent un rôle majeur dans la vaccination au Japon, de la notification à la réalisation.

La présentation a été suivie d'un certain nombre de questions, allant d’explications plus  détaillées sur le rôle des autorités locales japonaises dans la prévention de la propagation du Covid 19, à des questions sur la structure de base des autorités locales japonaises, telles que le mode d'élection du maire et du vice-maire (aussi gouverneur et vice-gouverneur), ainsi que leurs pouvoirs respectifs.

Clair Paris continuera à participer activement à ces réunions afin de partager et de discuter des thèmes et des problèmes politiques communs auxquels sont confrontés les collectivités locales françaises et japonaises.

 

Présentation lors de la 2ème Conférence des responsables de collectivités locales francophones

 

Présentation lors du COPIL Large des 7es Rencontres franco-japonaises de la coopération décentralisée

 

Présentation au 80ème Congrès annuel SNDGCT

 

Présentations par les participants du Programme d'étude de l'administration locale japonaise (2018) lors du 80e Congrès du SNDGCT.

 


 (1): "Host Town" est une initiative visant à rapprocher les pays et régions participant aux Jeux de Tokyo 2020 et les gouvernements locaux japonais qui les accueillent dans divers domaines sportifs, culturels, économiques et autres, dans le but de revitaliser les collectivités locales et de créer des échanges durables qui s'étendent au-delà des Jeux de Tokyo 2020. Ce programme d’initiatives de villes d’accueil est le premier du genre dans l'histoire des Jeux.

L’art des jardins et des bonsaïs au Parc Oriental de Maulévrier

Les 11 et 12 septembre 2021, le Parc oriental de Maulévrier accueillait le Salon national du bonsaï. A l’invitation du président de l’association qui gère le parc, CLAIR Paris a participé à l’événement pour découvrir avec grand intérêt ce grand parc oriental près de Cholet. Jean-Pierre Chavassieux, ancien maire de Maulévrier de 2001 à 2020 et élu du Conseil départemental de 2004 à 2021, est aussi un spécialiste botanique, avec une longue expérience d’enseignement professionnel en horticulture.

Le parc oriental de Maulévrier abrite le plus grand jardin japonais d’Europe et lui doit sa réputation. L’histoire de ce parc remonte au siècle dernier. Après avoir fait l’acquisition du château Colbert, la famille Bergère, notable de Cholet, confie à l’architecte Alexandre Marcel la restauration du château et l’aménagement des jardins. Fortement influencé par sa découverte de la culture japonaise lors des expositions universelles à Paris, ce dernier compose entre 1899 et 1913, de concert avec le chef jardinier Alphonse Duveau, un jardin d’inspiration japonaise avec un étang et des cours d’eau.

En raison de la mutation du parc en exploitation agricole et forestière, ce jardin est laissé à l’abandon pendant un temps, mais renaîtra en 1980, après le rachat du terrain par la commune de Maulévrier. L’association du Parc de Maulévrier qui se forme à cette époque entreprend de remettre en état le jardin japonais à partir d’archives textuelles et photographiques, avec l’aide d’experts japonais et de bénévoles. Le jardin reconstitué dans l’esprit des jardins japonais de l’époque d’Edo (1603 - 1868) comporte des lanternes en pierre taillée (ishi-tōrō) et un étang où nagent de belles carpes à robe bariolée, symboles de longévité dans la culture japonaise.   En 1987, des professeurs japonais des universités horticoles de Tokyo et de Niigata reconnurent les 12 hectares du site classé comme étant inspirés de jardins japonais de la période Edo.

Le Salon national du Bonsaï a attiré un grand nombre de visiteurs qui ont été captivés par les riches explications dispensées par des spécialistes de cet art botanique qui leur ont permis d’apprécier pleinement la beauté de chaque pièce présentée.

Il y avait des bonsaïs de pins et d’érables, assez répandus au Japon, mais aussi d’oliviers. C’était intéressant de voir comment des techniques traditionnelles japonaises étaient adaptées à des espèces du littoral méditerranéen, plus familières en France.

En France, l’engouement pour le Japon naît souvent de la culture populaire des séries, des films d’animation, des mangas, ou de la cuisine. Mais il y a tellement plus à découvrir… L’art des jardins et la culture des bonsaïs restent encore trop méconnus du grand public. Les objectifs de l’Association du parc oriental de Maulévrier consistent à étendre la renommée des parcs japonais et son président ambitionne de créer un réseau des jardins japonais d’Europe, établissant ainsi davantage d’échanges avec le Japon.

C’est l’une des missions de CLAIR Paris de vous emmener toujours plus loin dans la découverte du Japon sous toutes ses formes.  

Historique et symbolisme : https://www.parc-oriental.com/parc/histoire-symbolisme/

Promenades nocturnes : https://www.parc-oriental.com/activites/jardin-de-nuit/

Floraisons et couleurs de mars à novembre : https://www.parc-oriental.com/parc/limages/

 

Jean-Pierre Chavassieux, président de l’association du Parc oriental de Maulévrier en compagnie de Tomohiro Nomura, directeur général de CLAIR Paris


Vue du jardin japonais

Le pittoresque pont rouge d’inspiration japonaise, très apprécié des visiteurs

Spécimens de bonsaïs exposés

Visiteurs de l’exposition, écoutant attentivement les explications de l’organisateur de l’événement

Programme d'échange de Kamakura, ville d'accueil Olympique

Par le service co- création interculturelle de la Ville de Kamakura

 

La Ville de Kamakura est une ville située face à la mer, au sud du département de Kanagawa, limitrophe de Tokyo. C'est une ville historique où le premier gouvernement de samouraïs du Japon a été établi à l'époque médiévale dite de Kamakura (fin du 12e siècle - début du 14e siècle) et la ville a ainsi prospéré en tant que centre politique, militaire, diplomatique et culturel. En 1966, Nice et Kamakura ont noué des relations de jumelage, dont elles ont fêté le 55e anniversaire en 2021, en raison des similitudes de leur patrimoine historique et de la beauté de leurs paysages notamment leur baie maritime.

Grâce à ces liens, la Ville de Kamakura, ville d’accueil officielle (Host Town), a accueilli l'équipe de France de voile du 6 juillet au 6 août 2021 en tant que pré-camp des Jeux. La ville a ainsi accueilli 34 membres de l'équipe de France de voile pendant un mois. Compte tenu de la pandémie mondiale avant et pendant les Jeux de Tokyo 2020, la Ville de Kamakura a organisé pendant plus de six mois des réunions en ligne entre la Ville et l'équipe française afin de s'assurer que les athlètes soient parfaitement préparés à l'événement, de partager des informations, de les soutenir pendant leur séjour et de veiller à ce qu'ils respectent les règles spéciales anti-Covid fixées par le CIO, le comité d'organisation et les autorités japonaises.

Pendant la période d'accueil, le personnel de la ville a organisé les repas et acheté les produits de première nécessité pour les athlètes qui ne pouvaient pas se déplacer en dehors des lieux pré-approuvés tels que les lieux d'hébergement et de compétition. En plus des repas à l'hôtel, le personnel a fourni du vrai pain français provenant d'une boulangerie locale et des repas sans gluten pour certains athlètes.

Hélène Nem, CIR française de Kamakura (coordinatrice pour les relations internationales au sein du Programme JET), a servi de liaison entre la ville et les athlètes, en tenant compte des différences culturelles japonaises et françaises. Son rôle a été essentiel pour permettre la bonne communication et maintenir de bonnes relations.

Malheureusement, en raison de la propagation rapide du Covid-19, il n'a pas été possible de rencontrer en personne les athlètes pour leur apporter tout le soutien moral nécessaire prévu dans le cadre du programme d'échange des villes d’accueil des Jeux. Malgré tout, les athlètes ont été enchantés par les images dessinées par les enfants de Kamakura, affichées dans les logements où ils séjournaient. En outre, grâce à la diffusion quotidienne d'informations attrayantes sur la ville d’accueil et les Jeux de Tokyo 2020 sur les réseaux sociaux et d'autres médias, ainsi que la diffusion dynamique de vidéos sur la France réalisées par la coordinatrice, la ville a reçu le "Prix spécial pour une excellente diffusion de l'information" décerné par le Secrétariat du Cabinet du Siège de promotion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo .

Par ailleurs, des déjeuners « Bon Appétit » mettant en vedette la cuisine française, comme la ratatouille niçoise, ont été servis dans toutes les écoles primaires et secondaires de la ville, donnant ainsi aux enfants l'occasion de découvrir la culture française et d'apprendre le multiculturalisme. La coordinatrice pour les relations internationales a également visité certaines écoles primaires pour donner des cours sur les différences entre les écoles primaires françaises et japonaises. De plus, lorsque Jean-Luc Denéchau, président de la Fédération française de voile, a rencontré le maire, la coordinatrice a présenté le logo original créé par la ville de Kamakura, puis le maire et le président ont échangé une "Lettre d'amitié". Aussi, l'ambassade de France au Japon a rendu une visite de courtoisie aux étudiants, et Kamakura a présenté le projet de ville d'accueil et organisé diverses activités d'échange.

La ville de Kamakura souhaite transmettre cet héritage olympique à l'avenir et continuera à travailler à la promotion de nouveaux échanges avec la France. Le Japon et la France, qui ont renforcé leurs liens grâce aux Jeux de Tokyo 2020, pourront continuer cette étroite coopération pour le succès des Jeux de Paris 2024.

Articles de référence (titres des articles, URLs, etc.)

La ville de Kamakura, ville d’acceuil des Jeux olympiques et paralympiques (Asahi Shimbun)
https://www.asahi.com/articles/ASP7G76BWP78ULOB001.html

“Bon Appétit” à tous (Town News édition Kamakura)
https://www.townnews.co.jp/0602/2021/07/16/583519.html

“Allez !" à l'équipe française (Town News Kamakura) (Nouvelles de la ville, édition Kamakura)
https://www.townnews.co.jp/0602/2021/07/23/584541.html

L'équipe nationale française (Town News Kamakura)
https://www.townnews.co.jp/0602/2021/07/30/585571.html

・JO de Tokyo. La délégation française de voile est à Kamakura, (Article du côté français)
https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/regate/jeux-olympiques/jo-de-tokyo-a-kamakura-la-delegation-francaise-de-voile-est-comme-a-la-maison-df73105c-f11b-11eb-b7f6-ca65981ebc3b

Chaîne YouTube officielle de la ville de Kamakura (#Ochidekamalympics)
https://www.youtube.com/channel/UCH13UGTabWl0tc_XtUDWyGQ

Association de tourisme de la ville de Kamakura
https://www.trip-kamakura.com/

Cadeaux et souvenirs offerts aux athlètes français par les associations de citoyens. (Ces cadeaux ont été transmis ultérieurement aux athlètes par Kamakura).

Des athlètes remercient chaleureusement les citoyens pour leurs gentilles attentions.

La Fédération de voile française rencontre le maire.

Dessins pour décorer les logements des athletes.

Bon appétit !
Diffusion de vidéos sur la chaîne officielle de la ville de Kamakura. Un cours de langue française par Hélène Nem, CIR française de Kamakura.

Logo de la ville d'accueil Kamakura.

Pour consulter la version en japonais, cliquez ici.
日本語版はこちら

34 établissements agricoles en France et au Japon prennent déjà part à une coopération culturelle, pédagogique et professionnelle

 Par Franck Copin, animateur du réseau Japon de l'enseignement agricole et Chef d’établissement du Lycée Saint-Vincent La Présentation à Saint-Flour

Ce sont 16 lycées agricoles français qui sont aujourd'hui membres du réseau Japon : 4 dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, 3 en région des Pays de la Loire, 3 en Nouvelle-Aquitaine, 2 en Bretagne, 2 en Bourgogne-Franche-Comté, 1 dans la région Grand-Est et 1 à La Réunion. Aux français, se joignent 18 lycées agricoles japonais. 5 sont situés dans la région de Hokkaïdo, 3 à Hyogo, 3 à Hiroshima, 2 à Aichi, 1 à Niigata, Kumamoto, Fukui, Shikoku et Aomori.

Création d'un réseau d'établissements agricoles

Pour coordonner les actions communes de ces établissements, le réseau Japon de l'enseignement agricole français a vu le jour, avec l'appui de la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, le 1er septembre 2020. L’animateur, Franck Copin, en charge de ce réseau a débuté sa mission à la rentrée scolaire 2020-2021. Il y avait alors 14 établissements engagés dans la coopération : 5 français et 9 japonais.

Un Web-séminaire pour lancer les travaux de coopération

Afin de marquer le lancement officiel des travaux d'échange, un web-séminaire a réuni tous les établissements d'enseignement agricole impliqués dans ces partenariats franco-japonais le 4 février 2021.

Lors du web-séminaire, les lycées ont présenté les 14 projets de coopération sur lesquels ils ont travaillé. Les échanges ont porté sur une série de thématiques très variées telles que la culture culinaire et la transformation alimentaire, le renforcement de l’attractivité de l’emploi en agriculture, la fermentation des aliments et la fabrication d’alcool ou encore l’aménagement paysager, l’agrotourisme et l’élevage.

Focus technique

Un focus important est réservé aux techniques d’agriculture biologique et un projet de réimplantation d’une variété ancienne de poire française, oubliée dans l’hexagone mais très populaire à Tokyo : la poire d’Orléans « Le Lectier ».

Au niveau gouvernemental, les représentants du Ministry of Agriculture, Forestry and Fisheries japonais et du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation ont en effet retenu comme prioritaire la coopération agricole entre les deux pays lors du groupe de travail bilatéral franco-japonais qui s’est tenu le 30 septembre 2020.

Une coopération qui s'est construite depuis 2017 avec l'accueil d'une délégation japonaise, venue en France, suivie par une mission d'une délégation française au Japon en 2018 pour engager des coopérations entre établissements agricoles japonais et français. Cette démarche s'inscrit dans le cadre des accords signés par le Premier Ministre japonais de l’époque, Shinzo Abe et le Président de la République française, Emmanuel Macron.

Une activité de réseau variée qui s’adapte au contexte sanitaire

Une rencontre autour du Japon a rassemblé 4 lycées agricoles au lycée de Cibeins dans l’Ain le 25 septembre 2021. L’idée de la journée était de faire une « matsuri » équivalent japonais des kermesses en France. Ce sont environ 90 personnes qui ont été réunies.

 La visite d’une délégation japonaise au lycée Les Vergers à Dol de Bretagne a eu lieu les 8 et 9 décembre. Cette délégation était conduite par Yusuke Kambayashi, Premier secrétaire aux affaires agricoles à l’ambassade du Japon. Le premier jour, les membres de la délégation ont pu découvrir un établissement doté d’une exploitation agricole très performante. La deuxième journée, le Premier secrétaire a fait une conférence qui présentait l’agriculture japonaise et ses liens avec l’alimentation. Ensuite, un atelier de découverte et dégustation de dashi (bouillon japonais), de thé vert (dégustation de 3 sortes de thés) et de wagashi (pâtisserie japonaise) ont été proposés aux professeurs et aux élèves. Ces derniers ont pu s’exercer à la fabrication de pâtisseries.

La ville de Saint-Flour en partenariat avec le lycée Saint-Vincent La Présentation - Saint-Flour a mis en place un week-end sur les arts du Japon les 5, 6 et 7 novembre 2021. Les Sanflorains ont été accueillis par les élèves qui avaient revêtu des tenues japonaises de fête pour l'occasion.

De nombreux ateliers étaient proposés aux habitants de Saint-Flour afin de faire découvrir différents visages de la culture nippone. Pour les adultes, une dégustation de saké a été organisée par le bureau de représentation de la province de Hyogo en Europe. En effet, le lycée partenaire du lycée Saint-Vincent se situe dans la ville de Tamba-Sasayama située dans le département du Hyogo. L'association Clair Paris était également représentée. Elle a entre autres choses animé un atelier calligraphie. Le lycée Saint-Vincent en plus de l'accueil et de l'orientation du public avait mis en place une dégustation de soupe de miso, de choco-banana et de cantalyaki.

Cantalyaki

Le cantalyaki est une spécialité culinaire créée au lycée Saint-Vincent et qui associe cuisine japonaise et cantalienne.

L'association des bonsaïs du Cantal a exposé des sujets remarquables et a proposé des ateliers de formation à l'art du Bonsaï et la fabrication de kokedama.

Atelier Théâtre de papier 

Des sushis étaient proposés à la dégustation. La médiathèque a tenu un atelier origami et un atelier kamishibaï (théâtre de papier).

Furoshiki : l'emballage écologique et réutilisable

Un atelier furoshiki et une exposition d'œuvres artistiques était aussi organisés lors de ces journées japonaises.

La maison du koji est venue de Clermont-Ferrand pour faire découvrir les repas sous forme de obentos et un miso (pâte fermentée) fabriqué à base de lentilles de Saint-Flour. Le dernier jour, l'association ichigokaï de Clermont-Ferrand, qui héberge une école de japonais, a réalisé un spectacle de danse Yosakoï interprété par les élèves et une séance de mochitsukikaï, fabrication de pâte de riz à la main, activité très rare en France.

Le lycée Saint Vincent à Saint-Flour, un lycée « tatamisé »

Le 25 février 2021, le lycée Saint Vincent a été le premier lycée agricole en France à accueillir Yusuke Kambayashi, Premier secrétaire aux affaires agricoles de l’ambassade du Japon. Shinichiro Oe, directeur du bureau européen de représentation du département du Hyogo était également présent. Accompagnée par Franck Copin, la délégation a découvert deux exploitations agricoles représentatives du Cantal.

La dimension internationale du lycée Saint Vincent ne se limite pas au Japon puisque l’ouverture internationale est un axe fort du projet d’établissement avec des partenariats dans de nombreux pays. Toutefois, il semble important de souligner que l’établissement est le seul en Auvergne à proposer des cours de japonais à ses élèves mais aussi aux personnels du lycée. Les liens avec le lycée Shinonome situé à Tamba Sasayama sont très forts. Cela a poussé l’équipe éducative du lycée Saint Vincent à souhaiter un jumelage entre la ville de Saint Flour et la ville de Tamba Sasayama. C’est dans cette démarche que le lycée a pris contact avec Clair Paris qui accompagne ce projet de rapprochement entre les deux villes.

Contact : Franck Copin, animateur du réseau Japon de l'enseignement agricole –  

Evénement les arts du Japon à Saint-FlourEvénement les arts du Japon à Saint-Flour : préparation du « cantalyaki » par des lycéennes de Saint-Vincent.

Evénement les arts du Japon à Saint-FlourDégustation du cantalyaki par le directeur du bureau de Hyogo, Shinichiro Oe.

Evénement les arts du Japon à Saint-FlourEnergique séance de mochitsukikaï, fabrication de pâte de riz à la main dans le mortier, par l'association ichigokaï de Clermont-Ferrand.

Evénement les arts du Japon à Saint-FlourLes enfants de Saint-Flour découvrent la calligraphie avec le bureau de Hyogo et Clair Paris.

Evénement les arts du Japon à Saint-FlourAu micro, Franck Copin, organisateur de l’événement les arts du Japon, à sa gauche Monique Cabour, Sous-Préfète, puis Philippe Delort, Maire, et Florie Parou, Adjointe à la culture, première personne sur la droite. De gauche à droite : Luc Morand, Commandant de Gendarmerie, Pascal Ghys et Shinichiro Oe du bureau de Hyogo.
Evénement les arts du Japon à Saint-FlourMonique Cabour, Sous-Préfète, participe à la dégustation de sake proposé par Shinichiro Oe.