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CLAIR PARIS a été créé en octobre 1990 pour représenter les collectivités locales japonaises en France.

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Blog-2022

Participez à la course « Shimanami à vélo » !

Les départements d'Ehime et d'Hiroshima ainsi que toutes les organisations locales concernées sont fiers de vous présenter les charmes de la célèbre piste cyclable de la voie Setouchi-Shimanami. Les amateurs de vélo nomment cette piste cyclable mondialement connue, « la  terre sainte du cycliste » car elle relie six îles et enjambe la mer intérieure de Seto sur 70 km, offrant des paysages marins grandioses au rythme de son vélo.

Cette année, la course « Shimanami à vélo », compétition internationale de cyclisme, aura lieu le dimanche 30 octobre et permettra d’attirer de nombreux visiteurs dans toute la région. Cette compétition en 2022 sera la quatrième édition depuis sa création en 2014 et la première à grande échelle avec 7 000 participants depuis 2018.

Il s'agit de la seule épreuve cycliste au Japon qui permette aux cyclistes de pédaler en toute sécurité  sur la voie principale de l'autoroute en service (distance maximale d'environ 43 km), avec un total de huit parcours.

Il s'agit d'un événement ludique ouvert non seulement aux coureurs avancés, mais aussi aux débutants et aux familles. Les inscriptions générales seront acceptées jusqu'au vendredi 20 mai, et les participants seront sélectionnés par tirage au sort.

L'événement sera organisé conjointement par les départements d'Ehime et d'Hiroshima afin que les participants puissent profiter pleinement de leurs charmes locaux, notamment des magnifiques paysages et de la délicieuse cuisine de la route maritime de Shimanami, ainsi que de l'hospitalité des résidents locaux.

Nous nous réjouissons de votre participation, inscrivez-vous avant le vendredi 20 mai à 16 h 59(heure française) sur :  https://cycling-shimanami.jp/english/

しまなみサイクリング①サイズ小

しまなみサイクリング②サイズ小

しまなみサイクリング③サイズ小

Le 31e concours national de manga pour les lycéens (Manga Koshien) est ouvert aux candidatures

Le département de Kochi au Japon, lieu de naissance du mangaka Takashi Yanase, auteur d'Anpanman, promeut la culture de manga. Le département de Kochi organise divers événements liés au manga tout au long de l'année et recherche actuellement des créations originales pour son événement estival "Manga Koshien".

Qu'est-ce que le Manga Koshien ?

Il s'agit d'une compétition où des équipes de lycéens s'affrontent avec leurs créations de manga. Cette compétition a débuté en 1992 et a célébré son 30e anniversaire l'année dernière. Depuis 2014, des lycées de pays étrangers peuvent également participer au concours, et chaque année environ 300 établissements scolaires du Japon et de l'étranger sont en compétition.

Les lycéens forment des équipes de trois à cinq élèves et travaillent ensemble pour dessiner un manga d'une page en respectant les critères et les thèmes mentionnés pour les éliminations préliminaires. Les équipes sélectionnées avec succès à l’issue de ces préliminaires se retrouvent à Kochi pendant l'été pour les étapes suivantes des sélections (demi-finales, match pour la 3e place et finale)  

Les équipes sélectionnées à l’issue des préliminaires ont donc une chance de remporter le grand prix ainsi que  d'autres récompenses, comme des gratifications financières, du matériel de dessin, et plus encore ! En outre, pendant les finales, des lycéens talentueux peuvent même être repérés par de grands éditeurs de mangas et faire leurs débuts en tant que professionnels !

1. Thème des éliminations préliminaires

  • Les débris spatiaux  (宇宙ゴミ)
  • L'infini ∞ (むげん)

Dessinez et envoyez un manga d'une page sur l'un ou l'autre de ces thèmes.

Plus d’informations sur le site Internet de Manga Koshien : https://mangaoukoku-tosa.jp/manga-koshien31/

2. Admissibilité

  • Les élèves de lycée du Japon et de l'étranger (ou niveau similaire) âgés d'environ 15 à 18 ans.
  • Une seule équipe par école est autorisée à participer.

3. Directives pour les inscriptions aux éliminations préliminaires

  • Les inscriptions doivent être enregistrées en ligne sur https://mangaoukoku-tosa.jp/manga-koshien31/
  • Le manga doit être de format B4 (257 mm x 364 mm, indifféremment en format portrait ou paysage)
  • Le manga doit être créé conjointement par tous les élèves inscrits dans le formulaire de candidature.

4. Calendrier

( 1 ) Eliminations préliminaires (en ligne)

  • Date limite : 31 mai 2022 (mardi) minuit heure du Japon donc 17h heure française
  • Résultats du jury : 14 juin 2022 (mardi)
  • Processus de sélection : Vote et discussion par les jurés
  • Écoles sélectionnées : 33 lycées (30 du Japon, 3 de l'étranger)

( 2 ) Les étapes suivantes de la sélection se dérouleront dans le département de Kochi au Japon

Participants : 33 écoles ayant passé les éliminations préliminaires

Date : les 30 et 31 juillet 2022 (samedi et dimanche)

Lieu : Centre Jibasan de Kochi

Frais de participation : 30 000 JPY par personne (environ 220 euros , variation selon le taux de change)

*Les frais de participation couvriront le billet d'avion, l'hébergement, etc. des participants.

*L'organisateur de l'événement se chargera de l'organisation du voyage.

5. Jurés des épreuves finales

6 jurés pour les épreuves éliminatoires :

  • YAMANE Aooni (Chef des jurés, Directeur de l'Association japonaise des dessinateurs)
  • KUSAKA Riki (dessinateur de manga)
  • MOO. Nenpei (dessinateur de manga)
  • HINOMOTO Meguru (dessinateur de manga, ancien participant de Manga Koshien)
  • KUME Hiroo (Président du Groupe Manga de Kochi)
  • IWAGAMI Yoshihiro (Directeur général du Groupe de manga de Kochi Kujira)

Plus 2 jurés invités :

  • FUJIMAKI Tadatoshi (Œuvres célèbres : Kuroko no Basuke, Robot x Laserbeam)
  • YUKIMOTO Shuuji (Œuvres célèbres : Kemo Life, Shark Girl)

*Pour plus de détails, veuillez vous référer aux modalités d’organisation grâce au lien suivant :

https://mangaoukoku-tosa.jp/manga-koshien31/

まんが甲子園チラシ AB page 0001

La variété de raisin "Yamasachi" de la ville d'Ikeda inscrite sur la liste internationale de l'OIV

En 2020, la société Tokachi Wine, gérée par la ville d'Ikeda (département de Hokkaido), a réussi l'exploit de faire inscrire la variété de raisin « Yamasachi » qu’elle a développée sur la liste internationale des variétés des vignes de l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). Il s'agit de la troisième variété de vinification japonaise à être inscrite sur la liste de l'OIV, après « Koshu » et « Muscat Bailey A ».

Cette reconnaissance est d’autant plus valorisante qu’elle permet à la Société Tokachi Wine de commercialiser du vin rouge qu’elle produit avec la variété « Yamasachi » sous l’appellation homonyme, et de le distinguer ainsi des autres produits concurrents. En effet, tout vin rouge nippon qui n’est pas issu d’une variété reconnue par l'OIV ne peut être exporté que sous la simple appellation de "vin rouge japonais".

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous découvrirez une vidéo dans laquelle la célèbre chef française Amandine Chaignot parle de sa rencontre inattendue et inspirante avec le vin japonais. La vidéo présente également sa recette du lièvre royal préparé avec du vin « Yamasachi », et la production viticole de la ville d’Ikeda. Découvrez en images ce vin japonais !

 

Grand débat entre administration et citoyens sur les choix d’investissement en matière d’infrastructures publiques

Un processus décisionnel revu et corrigé pour prendre en compte l’avis des citoyens sur les besoins locaux

Au Japon, la mise en œuvre d’un projet d’investissement public passe par les étapes suivantes : l’administration choisit et met en forme un projet. Elle le publie ensuite pour en informer les citoyens concernés.

Pour ce qui est de la gestion des finances locales et de l’intérêt public, ce processus décisionnel a le mérite de prioriser des investissements efficients. Les citoyens regrettent toutefois le manque de transparence dans l’élaboration des projets, l’absence de dialogue participatif, et une prise en compte insuffisante des réels besoins du territoire. Ainsi, en raison de la difficulté à obtenir l’adhésion des administrés, depuis un certain temps, la mise en œuvre des projets tend à prendre du retard. Il s’ensuit que la satisfaction des citoyens est en berne, qu’ils soutiennent ou non le projet.    

Situé à deux heures en voiture de Tōkyō, occupant une position relativement centrale dans l’archipel japonais, le département de Gunma a conduit une réflexion pour pallier les inconvénients liés au processus jusque-là en vigueur en matière de projets d’aménagement et d’infrastructures. Dans une démarche radicalement novatrice, le département a pris le parti de favoriser la concertation avec les citoyens non plus en aval, mais en amont. Il résulte de cet assouplissement du processus décisionnel, une plus grande transparence, une meilleure prise en compte de l’avis des citoyens, et au final, des investissements publics plus en phase avec les besoins ressentis par la population.

Nous vous invitons à découvrir l’initiative lancée par le département de Gunma pour réformer le processus d’élaboration des projets publics.  

 

説明会 2

Jumelage entre Beaune et Kōshū (dép. de Yamanashi) : voyage virtuel en France pour des élèves d’école primaire

En décembre 2021, 26 élèves âgés d’environ 11 ans, en 5e année de l’école primaire de Katsunuma, située dans la ville de Kōshū ont eu une série de cours de culture et d’histoire de France.  

Située à environ deux heures de train de Tōkyō, dans le département de Yamanashi, la ville de Kōshū bénéficie d’un environnement naturel des plus agréables. Elle est réputée pour ses vignobles, ses vins, et ses vues magnifiques sur le mont Fuji.

Dans le cadre du jumelage avec la ville de Beaune, les collégiens de Kōshū ont la chance d’effectuer un voyage scolaire en France pendant leur scolarité. Ainsi, dès l’école primaire, pour s’y préparer, ils ont des cours destinés à les familiariser avec la culture française.

En décembre 2021, Camille Lé, coordinatrice des relations internationales (CIR du Programme JET)(1) en poste dans le département de Yamanashi, ainsi qu’un fonctionnaire de CLAIR Paris ont pris part à l’un de ces cours pour seconder l’enseignant.

Cours de culture française

Les cours de culture française donnés à l’école primaire de Katsunuma s’organisaient en trois volets.

1er volet : découverte d’œuvres picturales françaises

Les élèves ont visité le musée des beaux-arts du département de Yamanashi qui abrite l’une des plus riches collections des œuvres de Jean-François Millet (70 tableaux), ainsi que de nombreuses œuvres d’autres peintres français.

2e volet : découverte générale de la vie en France

Camille Lé, coordinatrice des relations internationales (CIR) en poste à Yamanashi et Yuichi Amari, fonctionnaire territorial chez CLAIR Paris, détaché du département de Yamanashi depuis 2020, ont apporté leur collaboration pour présenter la vie des élèves de primaire en France, les habitudes alimentaires, et enseigner quelques mots simples en français. 

Camille Lé a donné des explications sur les villes de Paris et de Beaune. Yuichi Amari qui participait au cours en visio a diffusé plusieurs vidéos qu’il avait réalisées montrant la tour Eiffel, l’Arc de triomphe, et les hospices de Beaune célèbres pour leur toiture à superbe motif en tuiles vernissées de Bourgogne. La ville de Beaune est jumelée avec Koshū.

Les élèves ont montré un vif intérêt pour ces exposés. Après le cours, ils ont posé de nombreuses questions sur toutes sortes de sujets : le décalage horaire entre la France et le Japon, le mode de vie en France, etc.

1Camille Lé (CIR) donnant aux élèves des explications sur la France

3e volet : voyage virtuel en France

Afin de faire ressentir au mieux l’expérience d’un voyage aux élèves, l’école a noué une collaboration avec Japan Airlines (JAL). Des vidéos d’avion ont été diffusées en classe. De plus, les élèves ont reçu en cadeau souvenir des porte-stylos fabriqués à partir de canettes d’huile, recyclées après avoir servi à la maintenance des avions.  

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Élèves visionnant les vidéos de Japan Airlines tenant dans leur main les porte-stylos offerts par la compagnie aérienne.

Après avoir virtuellement atterri en France, les élèves se sont rendus au village de Barbizon, où se situe le musée Jean-François Millet. Ils ont pu voir la chambre où furent peintes les toiles L’angélus et Des glaneuses, la palette qu’utilisait le peintre, ses croquis, et différentes photos prises par le peintre lui-même qui s’était aussi intéressé à la photographie naissante. Le directeur du musée a adressé un message aux élèves les invitant à venir en visite un jour, en personne cette fois.

Ensuite, un représentant de l’office de tourisme a guidé les élèves sur les principaux sites touristiques du village, notamment l’auberge de Ganne où séjournaient les peintres de l’école de Barbizon au 19e siècle. L’auberge aujourd’hui transformée en musée expose de nombreuses toiles. Les élèves ont même pu faire une randonnée virtuelle dans la forêt domaniale de Fontainebleau qui commence au bout de la grande rue de Barbizon.     

Après le cours, de nombreux élèves ont fait part avec enthousiasme de leur souhait de faire un vrai voyage en France.

La série de cours consacrée à la découverte de la France a donné lieu à un reportage diffusé sur la télévision locale du département de Yamanashi ainsi qu’à divers articles dans les journaux. Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, l’initiative de cet échange avec l’étranger sous une forme originale a été unanimement saluée.

 

Lien Internet :
https://www.musee-peintres-barbizon.fr/fr/deux-batiments-pour-un-musee  
http://hospices-de-beaune.com/

(1)Programme JET

Le Programme JET (acronyme de l'anglais “Japan Exchange and Teaching”) propose à de jeunes étrangers de séjourner au Japon en tant que coordinateurs des échanges internationaux (CIR : (Coordinator for International Relations) au sein de collectivités locales ou en tant qu’assistants de langue (ALT : Assistant Language Teacher ) dans des écoles primaires, des collèges ou des lycées. Leur rôle est de renforcer l’apprentissage des langues étrangères et de promouvoir au niveau local l'ouverture à l’international. Plus d’informations sur :
https://www.clairparis.org/fr/qu-est-ce-que-le-clair/programme-jet
https://www.fr.emb-japan.go.jp/itpr_fr/JET.html

Un nouvel élan pour le jumelage entre le lycée Ampère de Lyon et la ville de Takahashi (dép. d’Okayama)

CLAIR Paris à Lyon

Le 7 décembre 2021, CLAIR Paris s’est rendu à Lyon, au Collège-Lycée Ampère, lié par un accord d’échanges dans le domaine éducatif avec la ville de Takahashi (dép. d’Okayama).

Masanobu Kinoshita, détaché de la ville de Takahashi chez CLAIR Paris, était porteur d’une lettre du maire de sa ville qu’il a remise au proviseur Philippe Grand. Il a également discuté avec lui de la forme à donner aux échanges à venir. 

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Philippe Grand, proviseur du collège-lycée Ampère et Masanobu Kinoshita, détaché de la ville de Takahashi

La ville de Takahashi et son patrimoine historique

Située dans la partie ouest du département d’Okayama, Takahashi compte une population de 28 000 habitants. C’est une jolie ville entourée de montagnes, qui abrite de charmants quartiers où flotte l’atmosphère du Japon d’antan. La région possède un riche patrimoine culturel.

Tout au nord de la ville, sur une montagne à 430 m d’altitude, se dresse le château de Bichū Matsuyama. Érigé vers 1240 et restauré en 1683, il est doté d’un édifice assimilable à un donjon (tenshū). En termes d’altitude, c’est le plus haut château, doté d’un donjon, du Japon et l’un des principaux sites touristiques de la ville. De l’automne au printemps,  une mer de nuages se forme entre les montagnes et crée l’illusion que le château flotte dans le ciel. Ce paysage onirique attire  beaucoup de touristes.  

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Château de Bichū Matsuyama flottant sur une mer de nuages

Un autre site intéressant est le village minier de Fukiya où étaient extraits du minerai de cuivre et un pigment à base d’oxyde de fer, appelé Bengara. Prisé par les artisans de tout le pays, cet ocre rouge vif est devenu un coloris emblématique du Japon.

Ce pigment colore les tuiles et les façades en treillis des maisons du village de Fukiya et lui a valu d’être classé en juin 2020 au patrimoine national du Japon.

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Rue du pittoresque du village de Fukiya, avec ses toitures rouges

Echanges scolaires

Les échanges entre le collège-lycée Ampère et la ville de Takahashi ont débuté en 2018, après la conclusion d’un accord d’échange dans le domaine de l’éducation. Dès avril 2019, huit lycéens accompagnés de leur enseignant de japonais et de la proviseure du lycée Ampère à cette époque, ont effectué un voyage dans la ville de Takahashi. Hébergés dans des familles japonaises, ils ont pu se familiariser avec les modes de pensée et les traditions japonaises durant tout leur séjour de huit jours. Ils ont également eu l’occasion de faire des excursions au château de Bichū Matsuyama et au village de Fukiya.

Une visite de lycéens de la ville de Takahashi était prévue à l’automne 2020, mais celle-ci a dû être reportée en raison de la pandémie de Covid 19. La date reste encore indéterminée, cependant, au mois d’avril 2021, un fonctionnaire territorial détaché de la ville de Takahashi a pris ses fonctions au bureau de CLAIR Paris. Il n’a pas manqué de se déplacer à Lyon pour renouer les liens et s’est entretenu pendant deux heures avec le proviseur Philippe Grand. Tous deux ont réaffirmé leur souhait de continuer à nourrir et à renforcer les échanges entre le collège-lycée Ampère et la ville de Takahashi. 

À l’occasion de cette visite, Masanobu Kinoshita a pu assister à un cours de japonais dispensé à une classe de lycéens en seconde. L’enthousiasme des lycéens à apprendre le japonais a redoublé son souhait de contribuer à concrétiser rapidement le voyage scolaire des lycéens de Takahahi à Lyon.  En raison du décalage horaire entre la France et le Japon - de 7h en été (horaire d’été - mars à octobre), et de 8 h en hiver (horaire d’hiver octobre à mars) -, il est difficile d’organiser des échanges par Internet en temps réel. Des solutions astucieuses sont à trouver de part et d’autre.

CLAIR Paris continuera à apporter tout son soutien au maintien et au renforcement des liens entre la ville de Takahashi et le collège-lycée Ampère.   

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Classe de langue japonaise en présence de CLAIR Paris

Pour mieux connaître la ville de Takahashi, veuillez consulter son site officiel qui offre une rubrique avec des articles en français : https://www.city.takahashi.lg.jp/site/explore-takahashi/

Village de Fukiya https://www.okayama-japan.jp/fr/spot/953

Château de Bichū Matsuyama https://www.okayama-japan.jp/fr/spot/949

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Promotion des sakés du département d’Okayama à Monaco Saké à base de riz d’Omachi, apprécié des connaisseurs

La deuxième édition « Made in Japan in Monaco » s’est tenue du 3 au 5 décembre 2021, au Grimaldi Forum Monaco, centre culturel international de la principauté de Monaco.

Cette exposition-vente à laquelle participent de nombreuses collectivités locales japonaises et leurs meilleurs fabricants attire un grand nombre de visiteurs, aussi bien des Monégasques que des Français de la côte d’Azur et d’autres régions. C’est une occasion privilégiée de découvrir aussi bien l’artisanat traditionnel que les produits alimentaires japonais.

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L’espace d’exposition décoré d’une belle carpe en papier illustrant la créativité de l’artisanat local japonais. 

Début décembre, le bureau de CLAIR Paris a contribué à la promotion des sakés et des sites touristiques du département d’Okayama à la demande de ce dernier. L’événement s’étant tenu juste avant Noël, de nombreux visiteurs étaient en quête de beaux cadeaux. Ces dernières années, les sakés japonais gagnent en notoriété en France grâce, d’une part, au succès rencontré par le Salon du saké, lequel est le plus grand événement consacré au saké en Europe, et d’autre part au concours Kura Master dont le jury est composé de cavistes et de professionnels issus du monde de la restauration, de l’hôtellerie et de la gastronomie. Bien que les sakés séduisent de plus en plus de restaurateurs et de consommateurs, ils ne représentent encore que 10 % des alcools exportés du Japon vers la France. Leur part de marché a un beau potentiel d’accroissement.  

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Stand d’exposant des sakés d’Okayama : les représentants de CLAIR Paris servent les sakés aux visiteurs tout en leur dispensant des explications pour leur permettre de pleinement les apprécier 

Parmi nos lecteurs, vous êtes nombreux à avoir déjà bu du saké, mais peu d’entre vous sans doute ont eu l’occasion de déguster les sakés d’Okayama… Laissez-nous vous en présenter les qualités.

Dans le département d’Okayama, la variété de riz Omachi  qui est particulièrement adaptée à la fabrication du saké est cultivée depuis 1859. Parmi les six sakés mis en avant dans le cadre de l’événement à Monaco, quatre étaient fabriqués à partir de ce riz.  Cette variété de riz réputée dans l’histoire du saké est particulièrement difficile à cultiver. Pendant un temps, sa production s’est raréfiée, au point qu’on l’a désignée du nom de « Maboroshi no sakamai »,  riz onirique, n’existant que dans les rêves.

Toutefois, en raison de la demande insistante des brasseurs de sakés d’Okayama, la production de cette variété de riz a repris. Le riz est l’ingrédient principal du saké et sa qualité influe considérablement sur sa saveur. La variété Omachi donne un saké qui s’accorde idéalement aux mets de légumes et de fruits de mer. Tout amateur de saké se doit d’y goûter (avec modération …).

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Variété de riz Omachi

Image extraite d’une vidéo de promotion du saké d’Okayama sur la chaîne Youtube officielle du département d’Okayama

https://www.youtube.com/watch?v=OuuaW7zULpY (audio en français)

Les sakés d’Okayama peuvent être commandés et livrés en France sur le site Internet en français « We want saké ». Le goût des sakés varie selon la variété de riz et la pureté de l’eau utilisées dans le processus de fabrication, sans oublier l’idéal de saveur recherchée par le brasseur… Dégustez différentes sortes de saké pour avoir le plaisir de les comparer et mieux les apprécier.

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Kampaï avec le saké d’Okayama !

CLAIR Paris est ravi d’avoir contribué à promouvoir les sakés d’Okayama à Monaco et continuera à participer aux manifestations permettant de faire découvrir les meilleurs produits des collectivités locales japonaises.

Liens Internet

We want sake (en français) https://wewantsake.com/

Salon du saké et des boissons japonaises (Prochaine édition du 1er au 3 octobre 2022) http://salon-du-sake.fr/ (en français)

Concours Kura Master (en français) https://kuramaster.com/fr/

Made in Japan in Monaco (en français) https://monacoemu.com/made-in-japan-in-monaco-2021/

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Une exposition de photographies pour célébrer l’amitié entre les villes de Compiègne et Shirakawa

Une exposition photographique intitulée « Le miroir du temps - Compiègne - Shirakawa 1935-1955 » a été simultanément organisée en France et au Japon.

Les villes de Compiègne et de Shirakawa (dép. de Fukushima) se sont jumelées en 1988 à la suite de l’implantation sur l’archipel en 1987 de l’usine Roussel Shirakawa Japon (aujourd’hui EA Pharma), filiale de la société Roussel-Uclaf dont le siège se trouvait à Compiègne.  

Depuis la signature de ce jumelage jusqu’à ce jour, dans le cadre de 16 voyages scolaires, 293 collégiens de la ville de Shirakawa ont eu l’occasion de découvrir la ville de Compiègne. De nombreux échanges ont également eu lieu dans les domaines culturel, sportif et touristique à l’initiative de l’association Compiègne-Shirakawa. Cette association composée de bénévoles français et japonais, dont le président et plusieurs membres sont japonophones, s’investit avec ardeur dans le maintien et le renforcement de la relation d’amitié entre les deux villes. C’est à elle que l’on doit l’organisation de cette exposition de photographies qui s’est tenue du 25 janvier au 26 mars dans le cloître de la bibliothèque Saint-Corneille, abbaye édifiée au 14e siècle et réaménagée, située dans le centre-ville de Compiègne.

Exposées par paire, dans un même cadre, les photographies montraient divers aspects des deux villes au fil de 20 années, courant de 1935 à 1955.

Sur le thème de la fête, on pouvait voir juxtaposées une photographie de jeunes hommes participant au festival des lanternes en papier (chōchin) de Shirakawa et une photographie d’une parade commémorative dédiée à Jeanne d’Arc, à Compiègne. Sur le thème de la gare, on pouvait voir des bus alignés devant la gare de Shirakawa et une foule de voyageurs dans la gare de Compiègne. Le concept de l’exposition reposait sur un jeu d’écho entre des photographies qui invitait à un passionnant voyage mettant en parallèle l’histoire des deux villes. C’était aussi une belle expérience de culture comparée. L’un des visiteurs a par exemple constaté, assez amusé, devant les photographies sur le thème du mariage, que sur celle du sanctuaire de Shirakawa l’ambiance était très solennelle tandis que sur celle de Compiègne, tout le monde affichait de grands sourires. 

En visitant l’exposition, nous avons pu mesurer l’ampleur des efforts déployés par les organisateurs. On imagine qu’il n’a pas été aisé de réunir les photographies les plus anciennes, datant d’avant la fin de la seconde guerre mondiale. Il était très appréciable aussi que toutes les photographies soient soigneusement légendées en version bilingue, français et japonais.

Dans le contexte de la pandémie de Covid 19 qui a durablement limité les déplacements entre la France et le Japon, cet événement traduisait de façon louable les efforts déployés avec originalité pour maintenir les échanges entre villes jumelles.   

Site de la bibliothèque : https://bibliotheques.compiegne.fr/infos-pratiques/vos-bibliotheques/176-saint-corneille

Site dédié à l’exposition : http://bibliotheques.compiegne.fr/evenements-public/612-compiegne-shirakawa-le-miroir-du-temps-1935-1955

Site de l’association : http://compiegne.shirakawa.free.fr/news.php?lng=fr

 

Philippe Marini, maire de Compiègne (à droite sur les photos) et les 2 représentantes de CLAIR Paris 
Philippe Marini, admirant les photographies de Compiègne et Shirakawa juxtaposées
Arielle François, adjointe au maire pour l’action culturelle et les relations internationales, lors du vernissage qui a attiré de nombreux visiteurs

 

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Philippe Marini, maire de Compiègne (à droite sur les photos) et les 2 représentantes de CLAIR Paris

Eloge du rire lors de la conférence-spectacle du JETAA, Rakugo, kézako ?

Par le JETAA France

N’en déplaise au Covid, aux dictateurs et autres grincheux, le public a massivement répondu présent le 5 mars pour assister à la conférence-spectacle de Cyril Coppini, organisée par la Maison de la culture du Japon à Paris, avec le soutien de CLAIR Paris et le haut patronage de l’Ambassade du Japon en France. Cet événement intitulé « Rakugo, kézako ? » était proposé par l’association JETAA France qui regroupe les anciens participants du  programme JET (1). En effet, les 280 sièges de la Grande salle ont été rapidement réservés quelques jours après l’ouverture en ligne. L’événement a aussi été exceptionnellement retransmis en direct pour les 50 participants de l’association du Centre Franco-Japonais de Management de l’Institut de Gestion de Rennes.  

Après les allocutions de Hitoshi Suzuki, président de la MCJP, et Tomohiro Nomura, directeur général de CLAIR Paris, qui ont rappelé le rôle des participants du Programme JET,  passerelle entre les deux pays, ainsi que les actions de l’association JETAA France pour faire connaître davantage la culture japonaise en France, les spectateurs ont embarqué pour un voyage culturel au cœur de l’humour japonais. Mais, fidèle à la vocation pédagogique du JETAA France, tout spectacle se méritant, une conférence ludique et dynamique a permis de comprendre les origines historiques du Rakugo, les différents styles régionaux de cet art oratoire, les accessoires et leurs utilisations ainsi que les fondamentaux de la gestuelle scénique. 

Cyril Coppini, originaire de Nice et résident au Japon depuis de nombreuses années, est un « performeur de Rakugo » célèbre dans la sphère franco-japonaise. En effet, il est le seul à pouvoir jongler de français en japonais en mêlant facéties, dialectes régionaux, intonations vocales, mimiques et effets scéniques. Les vrais amateurs de Rakugo sont conquis, les novices découvrent avec surprise qu’un art oratoire du 16e siècle reste un spectacle « vivant » et les apprenants en japonais s’émerveillent de comprendre sans sous-titres. Les sourires s’illuminent, les rires s’unissent, l’humour est un langage universel.

(1)Plus d’informations sur le programme JET et l’association JETAA France :
https://www.clairparis.org/fr/qu-est-ce-que-le-clair/programme-jet
www.fr.emb-japan.go.jp/education/JET/
http://jetaafrance.blogspot.com/

Cyril Coppini : www.cyco-o.com

1Cyril Coppini, performeur de Rakugo

2Hitoshi Suzuki, président de la MCJP

3Tomohiro Nomura, directeur général de CLAIR Paris 

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Explications sur les 4 célèbres arts de la scène au Japon

5Performance sur le Kôza (scène surélevée) 

6Ovation du public

Toutes les photos : © MCJP

Quand la mer est source d'inspiration

Par la division du tourisme de la ville de Toba

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Photo : vue depuis l’île de Toshijima, une des îles de Toba / © Pauline Casaux

Le bruit des vagues, le souffle d’une brise légère, bienvenue à Toba, une ville qui s'étend sur la baie d’Ise dans le parc national d’Ise Shima. Ici les îles sont à perte de vue, et l’on ressent le lien très fort qui lie ses habitants avec la mer.

C’est aussi la ville du Japon qui comprend le plus grand nombre d'ama, ces femmes fortes qui ne reculent devant rien et bravent les dangers des fonds marins pour récupérer des algues et des crustacés. Très respectées dans la région, les ama perpétuent une tradition vieille de 2000 ans. Leur pratique fascine au point d'avoir inspiré plusieurs auteurs comme Cédric Morgan qui a publié en avril 2021, le livre « Les sirènes du pacifique », après un séjour à Toba.

L’auteur a fait appel au musée de la Mer, un musée clé à Toba et notamment à son ancien directeur, M. Yoshikata Ishihara (décédé en septembre 2018). C’est l’occasion de poser quelques questions sur cette rencontre interculturelle et d’en savoir plus sur la particularité de ce musée.

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Entretien au Musée de la mer

Interview de Mai Ishihara, directrice adjointe du musée, par Pauline Casaux, coordinatrice des relations internationales de la ville de Toba (Programme JET).

2© Pauline Casaux

Concrètement comment s'est passée la rencontre avec Cédric Morgan ?

L’auteur avait le souhait d'écrire un roman sur les ama depuis de nombreuses années. En février 2016, il nous a contactés au musée par l’intermédiaire d’une interprète. L'auteur voulait rester à Toba en octobre, la même année, pour rencontrer les plongeuses ama de vive voix. 

Il a suivi nos conseils en s'installant à Toshijima, une des îles de Toba où nous avons pu le présenter aux habitants et aux ama. C'est un bon emplacement car depuis Toshijima il est possible de se rendre sur deux autres îles de la région, Kamishima, l’île qui a inspiré le célèbre auteur Yukio Mishima et Sugashima où se trouvent également des plongeuses ama.

Ce type de demande est-il courant pour le musée ?

En vérité, le musée reçoit beaucoup de visiteurs étrangers. L’ancien directeur était même allé en France et il a toujours mis un point d'honneur à accepter toutes les demandes qui avaient trait aux ama afin de mieux faire connaître cette culture au reste du monde. Aujourd’hui le musée continue de recevoir des demandes notamment des artistes qui trouvent dans la culture des ama des sources d'inspiration.

A l’étranger encore trop souvent on a embelli le récit des ama du Japon en les présentant comme des pêcheuses de perles. Comment avez-vous su que vous pouviez faire confiance à cet auteur pour dépeindre les ama ?

Rien que le fait qu’il se déplace jusqu'au Japon et qu’il souhaitait rencontrer les plongeuses étaient un gage de confiance. Lorsque l’on échange avec les ama de vive voix on est tous plus à même de mieux comprendre leur technique de pêche et leur quotidien.

Selon vous, quel est le rôle à jouer par votre musée dans l'avenir ?

L'objectif principal de notre musée est la conservation et la préservation des biens culturels matériels et immatériels en lien avec la mer. De plus, c’est en fournissant des informations détaillées sur le quotidien de la vie des plongeuses, des pêcheurs et de la mer, mais aussi en mettant en lumière les changements actuels et les défis auxquels nous faisons face, que nous transmettons combien la culture de la mer est à la fois dangereuse et merveilleuse. Nous souhaitons continuer à porter ce rôle tout en le présentant sous différentes perspectives, pour aussi toucher des personnes qui dans un premier temps ne s'intéresseraient pas à la mer.

Avez-vous un message à transmettre aux Français qui souhaitent se rendre à Toba ?

Si vous vous rendez au musée de la mer, vous serez ensuite plus à même d'apprécier votre visite à Toba notamment si vous vous promenez ensuite dans les villages de pêcheurs ou si vous rencontrez les habitants (ama et pêcheurs).

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Les histoires insolites du musée de la mer de Toba

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Niché dans le quartier de Uramura, loin du tumulte de la ville, ce musée public est le seul du Japon dédié à la tradition et au lien entre les hommes et la mer. Avec une collection impressionnante (62 735 objets en mars 2021) et son architecture d’exception, voici plusieurs raisons de s’y arrêter.

Une architecture à nul autre pareil

Après plus de sept ans de recherche concernant son emplacement puis sa construction, certains visiteurs viennent seulement…pour visiter le bâtiment du musée. Et pour cause, sa structure magnifique de l’architecte Hiroshi Naito ne laisse rien au hasard et se fond dans le paysage. Perché sur le haut d'une colline, vous faites face à un musée sur pilotis à côté d'une mer de gravier où repose des bateaux en bronze. Les jours de pluie cette scène s’anime en se transformant en véritable petit étang.

Des boîtes cachées dans des bateaux

Traditionnellement, au moment de la construction d’un bateau, le constructeur cache une boite dans la coque appelée funadamasama (船霊様). La boîte comporte plusieurs talismans pour protéger les marins en mer, comme une paire de poupées de papier, des pièces de monnaie et des dés.

Vous pouvez les voir dans la pièce d'exposition du musée qui renferme plus de 90 spécimens de bateaux en bois de tout l’archipel.

Des banderoles colorées pour les grandes occasions

Les tairyoubata 大漁旗 sont des drapeaux au design très coloré que l’on accroche aux bateaux pour différentes occasions ou traditions. Le plus souvent la signification de ces banderoles présage une pêche abondante. On les accroche par exemple après un bon jour de pêche, au Nouvel An, ou à l'occasion des divers festivals de la région, comme le festival ofunamatsuri 御船祭 au temple Aonominesan Shoufuku de Toba qui attire les marins de tout le Japon.

Des pièges à tako spécifiques dans chaque région

Les takotsubo (蛸壷), sont des pièges à poulpe, on les reconnaît par leur forme d'amphore, dans les ports de pêche. Sur chaque takotsubo figure généralement le kanji, ou la première syllabe, du nom du pêcheur pour mieux les identifier. Chaque région du Japon possède son takotsubo, et sa forme varie même d’un village à l’autre. 

Des coquilles d’ormeaux pour écrire ses vœux dans les sanctuaires

Dans la section festivals et croyances du musée vous verrez notamment plusieurs fêtes et coutumes pratiquées en lien avec la mer. 

Parmi l’une d'elles, on apprend que les ormeaux sont précieux pour les villages de pêcheurs, ils sont notamment donnés en offrande aux dieux et censés éloigner les mauvais esprits. Aujourd’hui les coquilles d’ormeaux sont utilisées comme des ema (絵馬), des plaques en bois sur lesquelles sont inscrits un vœu ou une prière.

Le musée comporte sept différentes sections à découvrir en plus des expositions temporaires : les traditions des gens de la mer, leurs croyances et leurs festivités, la pollution de la mer, les plongeuses ama, la pêche dans la baie d'Ise, la pêche à Shima et Kumano, les embarcations et la navigation maritime. 

Bonne visite !

4© Pauline Casaux

Pour en savoir plus et plonger dans le quotidien des ama :

  • Le site internet du musée de la mer (en anglais)

http://www.umihaku.com/english/index.html

https://www.instagram.com/fantastique_toba/

https://www.facebook.com/Fantastique-Toba-101711889104507


Contact :

 

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