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CLAIR PARIS a été créé en octobre 1990 pour représenter les collectivités locales japonaises en France.

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CLAIR Paris Blog

Collectivités locales japonaises

Départements et grandes villes désignés par décret

Département de Fukuoka 2


Une première pour les pêcheries au Japon : des informations nutritionnelles consultables par téléphone portable

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='fukuoka, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Agriculture, forêt et pêche Fukuoka-ken,Nourinsuisan-bu,Suisan-kyoku,Suisanshinko-ka
(Section de développement de nouvelles technologies et industries, Division de commerce et d'industrie du département de Fukuoka)

icon-internetSite Internet (anglais)

 

Présentation

Une production maîtrisée d'algues nori de haute qualité

 La baie d'Ariake, qui est la plus grande baie de Kyushu (sud-ouest du Japon), borde quatre départements du nord-ouest de l'île de Kyushu. Dans le département de Fukuoka, la culture d'algues marines nori de la baie d'Ariake représente un tiers des revenus du secteur de la pêche. Depuis l'an 2000, le volume de production tendait cependant à être instable en raison d'une maivaise maîtrise des conditions de culture.

 Les algues souffraient d'un phénomène de décoloration lié à une insuffisance de sels minéraux dans les zones de culture. Les procédés de culture ne donnaient pas pleine satisfation : l'emplacement des parcelles, le nombre de filets tendus sur les piquets ne permettaient pas d'exploiter efficacement les courants et les sels minéraux. En outre, pour disposer des informations sur la teneur de l'eau en sels minéraux, indispensable à une bonne gestion des cultures, il fallait un délai d'1 à 2 jours.

 Pour surmonter ces difficultés, et développer une production stable d'algues nori de haute qualité, le département de Fukuoka s'est attelé à un projet de renforcement du service d'information. À partir de 2005, le Centre de recherche en technologies maritimes et pêche a œuvré pour une amélioration des fonctionnalités des appareils de contrôle, ce qui a permis de réduire à 40 minutes la durée des analyses nutritionnelles qui requéraient auparavant plus de deux heures. Un service d'informations consultables par téléphone portable a également été mis en place. Jusque-là, les cultivateurs d'algues devaient rentrer chez eux pour y avoir accès. Ils peuvent maintenant en disposer en mer, sans quitter leurs postes de travail, et en tenir compte en temps réel pour mieux gérer leur exploitation.

 Ce service d'information sur la teneur de l'eau en sels minéraux remporte un vif succès. Depuis sa mise en place en 2005, le nombre de consultation par téléphone s'est considérablement accru, et en 2012, dans les périodes de pointe, on dénombrait jusqu'à 1 100 connexions par jour.

 Les risques liés à la production étant mieux maîtrisés grâce à ces dispositifs, le département de Fukuoka travaille depuis 2006 à la création du label de qualité « Nori de Fukuoka ».

Département de Gifu


 Projet Gifu Smartphone  — une région qui rayonne sur le monde

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='gifu, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Commerce et industrie, emploi Section d'information, Division de l'industrie, du commerce et de
l'emploi du département de Gifu
icon-internetSite Internet (anglais)

 

Présentation

 

Projet Gifu Smartphone

Le contexte :

La commercialisation et la distribution des applications iPhone ne requièrent pas de grands moyens. Dans ce domaine, de très petites entreprises ou des entrepreneurs
indépendants, quelle que soit leur localisation, peuvent aisément avoir accès aux
marchés internationaux.
Le département de Gifu abrite Softopia Japan, un important pôle dédié aux nouvelles technologies de l'information, ainsi que l'Institut des arts médiatiques et des sciences (IAMAS : Institute of Advanced Media Arts and Sciences). S'étant très tôt engagé dans des recherches sur l'iPhone, ce dernier conçoit des applications mondialement
plébiscitées.
Dans sa volonté de valoriser ces atouts, le département a lancé en 2009 un projet baptisé « Gifu Smartphone ». Bénéficiant de la collaboration du personnel du IAMAS et du savoir-faire concentré à Softopia Japan, ce projet a pour objectifs
d'« apporter un soutien aux entrepreneurs » du secteur des nouvelles technologies et de « dynamiser la région » à travers le développement d'applications smartphone. Depuis 2011, des versions pour système d'exploitation Android sont également
à l'étude.

 

Les objectifs :

Le projet Gifu Smartphone a pour ambition de créer dans le département de Gifu un pôle d'excellence dans le domaine du développement d'applications smartphone.  Il vise à concentrer autour de Softopia Japan des entreprises en rapport avec les smartphones ainsi qu'à inciter les entreprises locales du secteur des technologies de l'information à développer de nouveaux axes d'activité en relation avec les smartphones.
Le projet bénéficie pour ce faire d'une subvention en faveur de la création d'emplois.

 

Les grandes lignes du projet :

1. Softopia Japan, organe central de la promotion du projet Gifu Smartphone

L'idée est de faire de Softopia Japan un pôle d'excellence en matière de nouvelles technologies, en offrant l'opportunité d'y apprendre et d'y exploiter les technologies les plus avancées.

1.1 — Offre de formation au développement d'applications de haut niveau (applications pour iPhone et pour Android)

1.2 Incitation à la coopération entre les entreprises du secteur

①Les « mobile café » : un espace de convivialité
Des réunions hebdomadaires appelées « mobile café » donnent l'occasion aux concepteurs d'applications de se rencontrer entre eux, mais aussi de frayer avec des fabricants ou des étudiants. Ces réunions favorisent les échanges d'informations entre personnes de profession et de champ de compétence variés, ainsi que la création de riches réseaux interpersonnels, ce qui profite considérablement à l'enrichissement des savoirs.
  
② Les « i.Labo »
Des réunions d'étude appelées « i.Labo », consacrées au design produit, sont régulièrement organisées pour favoriser les échanges entre des entreprises dotées de hautes compétences technologiques dans la fabrication de produits, des entreprises traditionnelles, et du personnel de l'Institut des arts médiatiques et des sciences (IAMAS).
Dans le cadre de ces réunions, un soutien est également apporté aux fabricants pour les encourager à produire et à commercialiser de nouveaux articles en rapport avec les smartphones.


2. Formation de développeurs d'applications smartphone

En offrant à des personnes à la recherche d'un emploi l'opportunité de perfectionner leurs compétences en matière de développement d'applications, le projet Gifu Smartphone forme du personnel répondant aux besoins des entreprises du secteur et incite celles-ci à s'implanter dans la région.

 

3. Conception et mise à disposition gratuite d'applications smartphone estampillées Gifu

À travers la formation de personnel sur le terrain, le projet vise à concevoir des applications smartphone estampillées « département de Gifu » et mises à disposition gratuitement.
Par ce biais, le département espère développer la notoriété du projet Gifu Smartphone et également promouvoir le tourisme régional.

 

4. Soutien aux entrepreneurs

4.1 — Soutien aux développeurs d'application
Softopia Japan attribue gratuitement pour une durée de trois mois des locaux dont peuvent bénéficier des personnes ou des start-ups travaillant au développement d'applications.

 4.2 — Campagne de communication dynamique
Afin de soutenir les entreprises du secteur et d'accroître la notoriété du projet Gifu Smartphone, le département conduit une campagne de communication dynamique mettant en œuvre tous les moyens à sa disposition : il diffuse des informations sur les entreprises, et met également en avant le profil des stagiaires ayant suivi les formations.

5 Soutien des initiatives en rapport avec l'utilisation des smartphones

5.1 Soutien des initiatives en rapport avec l'utilisation des smartphones et les applications smartphones.
Le département promeut les initiatives qui contribuent au développement de l'attractivité touristique en exploitant les potentialités des smartphones.

5.2 Le smartphone : un outil de communication privilégié pour le département
Le département tire pleinement parti des fonctionnalités des smartphones et des applications officielles développées dans le cadre du projet Gifu Smartphone  pour renforcer notamment sa politique touristique.

Département de Fukuoka


Programme Hy-Life - Vers une société à faible émission de carbone grâce au développement des technologies de l'hydrogène et à la diffusion de l'utilisation de l'énergie hydrogène.

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='fukuoka, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Environnement / Commerce et industrie / Emploi / Dynamisation de l'économie régionale Section de développement de nouvelles technologies et industries, Division de commerce et d'industrie du département de Fukuoka

icon-internetSite Internet (anglais)

 

Présentation

Vers une société à faible émission de carbone grâce au développement de piles à combustible à hydrogène pour usage domestique et pour véhicules. (Fukuoka New Deal n°3)

∙ Fort de ses expérimentations réussies dans le cadre de son projet de métamorphose en une « société à faible émission de carbone » le département de Fukuoka a aujourd'hui à cœur de partager avec les autres régions japonaises et les pays étrangers les acquis de ces expériences qui constituaient des premières mondiales.

∙ Pionnier en la matière, le Japon tient un rôle prépondérant dans la normalisation internationale relative aux technologies de l'hydrogène, et promeut dans le monde l'utilisation des piles à combustible à hydrogène (PAC) aussi bien pour les besoins domestiques en électricité (chauffage notamment) que pour la propulsion des véhicules à moteur électrique.

Organisation de valorisation de l'énergie hydrogène :

Assemblée Hy-Life (Fukuoka Strategy conference for Hydrogen Energy) (fondée en août 2004)

Président : Masakazu IWAKI, vice-président de Nippon Steel Corporation

Membres : 651 entreprises et organismes (au 1er mars 2012 : 507 entreprises, 109 universités, 35 centres de test et laboratoires de recherche)

Actions engagées et entités mises en place :

● Encouragement du développement des recherches sur l'énergie hydrogène : techniques de production, de transport et de stockage.

① Centre de recherche de pointe sur l'énergie hydrogène, bénéficiant d'un rayonnement international (HYDROGENIUS : Research Center for Hydrogen Industrial Use and Storage)

Laboratoire de recherche international sur les énergies à faible empreinte carbonique, comptant parmi les plus spécialisés au monde (I²CNER : International Institute for Carbon-Neutral Energy Research)   

Centre de recherche sur les piles à combustible de seconde génération, résultant d'un partenariat entre universités et industries, permettant une exploitation rapide des résultats des  recherches fondamentales pour des applications pratiques (NEXT-FC : Next-Generation Fuel Cell Research Center)

Groupes de recherche bénéficiant du soutien de l'Assemblée Hy-Life.

● Création de villes modèles, alimentées en énergie hydrogène :

  

① « Fukuoka Hydrogen Town » : une première mondiale. Dans deux villes du département, 150 piles à combustible à hydrogène ont été installées dans des habitations situées dans des zones résidentielles afin de couvrir les besoins en électricité.

  Dans le cadre du projet « axe routier hydrogène (Hydrogen Highway Project) », des stations d'approvisionnement en hydrogène ont été implantées à Fukuoka et à Kitakyûshû.

«Kitakyûshû Hydrogen Town » : un district de la ville a été transformé en zone modèle en termes d'utilisation de l'énergie hydrogène grâce à la mise en place de canalisations d'approvisionnement partant de stations d'hydrogène,  et des piles à combustible à hydrogène ont été installées dans des bâtiments d'habitation collectifs et des établissements publics.

Formation d'un vivier de spécialistes de l'hydrogène afin de stimuler l'innovation.

Programmes de formation à l'adresse de techniciens et de dirigeants d'entreprises dont l'activité est étroitement liée à l'utilisation de l'énergie hydrogène.

Favoriser le partage des informations sur les recherches les plus pointues conduites dans le monde sur l'énergie hydrogène

Forum international sur les technologies de l'hydrogène, permettant aux spécialistes du domaine de se rencontrer pour partager leurs toutes dernières découvertes.

② Salon professionnel dédié à l'énergie hydrogène et aux piles à combustible (le plus important salon de l'ouest du Japon consacré à ce domaine de recherche).

● Favoriser les applications pratiques des recherches sur l'hydrogène en encourageant l'utilisation de l'énergie hydrogène par les industries existantes et en créant de nouvelles industries.

Centre de test et de recherche sur l'énergie hydrogène (HyTrec : Hydrogen Energy and Research Center). Ce centre conduit des expérimentations sur des produits utilisant l'énergie hydrogène et réalise des études s'appuyant sur des expériences conduites à l'étranger.

②Centre de recherche sur l'énergie hydrogène de l'université de Kyûshû (International Research Center for Hydrogen Energy). Ce centre dispense des informations et des conseils sur les technologiques de l'hydrogène.

Département de Saga


Une première nationale ! Empêcher la déliquescence de l'accès aux soins en œuvrant à une meilleure visibilité des interventions de secours d'urgence.

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='saga, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Santé, bien-être social, 
 dénatalité

Saga-ken, Kenkofukushi-honbu, Imu-ka
(Section des soins médicaux,
 Division de la santé et du bien-être
 sociale du département de Saga)

icon-internetSite Internet (anglais)

 

Présentation

Renseignements sur les organismes de soins du département de Saga – Système d'information relatif aux services de secours d'urgence.
 (Dénomination : «  99 Saga Net »)

Pour voir le vidéo de "99 Saga Net" sur YouTube, cliquez ici !


Utilisation de tablettes informatiques

Au fil des années, la durée qui s'écoule entre un appel au numéro d'urgence 119 [équivalent au Japon du numéro du SAMU ou des pompiers] et le transport vers les hôpitaux s'allonge. Cet état de fait est dû en partie à « une insuffisance des effectifs de médecins urgentistes » ainsi qu'aux « appels abusifs » pour des cas ne requérant pas de soins immédiats. Le manque de coordination entre les établissements de soins et les brigades de secours d'urgence s'avère également problématique.
Afin de remédier à cette situation, le département de Saga a mis en place à partir d'avril 2011 un dispositif visant à renforcer la coordination entre les différents intervenants : des connexions Internet ont été installées dans les locaux des brigades de secours urgence, et tous les véhicules de secours du département ont été équipés de tablettes informatiques. Les brigades de secours d'urgence et les établissements de soins sont ainsi en mesure de partager en temps réel toutes les informations utiles sur les interventions à opérer ou en cours.

 

Des interventions plus rapides et une meilleure orientation des patients.

Le dispositif mis en place permet non seulement de collecter des informations sur la nature des interventions à opérer, mais également de renseigner sur les brigades disponibles, sur les établissements de soins en situation de surcharge et ceux qui sont en mesure d'accueillir des patients en urgence.
Toutes les données recueillies sur les lieux d'intervention, sur les hôpitaux vers lesquels les patients ont été dirigés et les soins qu'ils y ont reçus sont conservées, puis nourrissent ultérieurement une réflexion commune entre les établissements de soins et les brigades de secours d'urgence afin de parfaire le système de secours existant.

 

Des résultats positifs

Le système mis en place a rendu possible un décloisonnement des informations entre les établissements de soins et les brigades de secours d'urgence qui dépendent au Japon de ministères différents, à savoir le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales pour les premiers, et du ministère des Affaires intérieures et des Communications (Agence nationale de gestion des incendies et des catastrophes naturelles) pour les seconds.
Ce système a également permis une meilleure répartition de la charge de travail entre les différents établissements de soins.
Par ailleurs, l'adoption d'un système de stockage des données en cloud a permis non seulement un considérable enrichissement des informations, mais aussi la réalisation d'une économie annuelle de 40 millions de yens (env. 400 000 €).

 

Département de Saitama


Système de gestion des secours matériels

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='saitama, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Prévention et gestion des risques

Saitama-ken, Kikikanribosai-bu,
shobobosai-ka
Section de prévention des sinistres et des catastrophes naturelles, Division de gestion des risques,
Département de Saitama

icon-internetSite Internet (anglais)

 Présentation

Mise en place d'un système de gestion des secours matériels

Lors du séisme de Chûetsu (23 octobre 2004, département de Niigata), des secours matériels ont été expédiés en grande quantité et en bloc dans un certain nombre de sites donnés. Sur place, la répartition de ces secours a demandé beaucoup de temps, et en conséquence, beaucoup de biens n'ont pu être distribués aux centres de refuge. Tirant les leçons de ces regrettables défaillances, le département a mis en place un « système de gestion des secours matériels » destiné à assurer efficacement la répartition et l'expédition des secours par les autres collectivités territoriales en cas de catastrophe de grande ampleur.

Caractéristiques du système:

1. Formation d'équipes opérationnelles logistiques

1.1 Formation d'équipes opérationnelles logistiques au sein du quartier général de gestion de catastrophe avec des attributions précises, en particulier une section des biens matériels non périssables, une section des vivres, et une section des expéditions.

1.2 Les équipes opérationnelles centralisent les informations concernant les besoins matériels spécifiques de chacune des collectivités sinistrées.

1.3 Les secours sont repartis en fonction des besoins définis grâce aux informations collectées, puis expédiés des entrepôts vers les centres de refuge en partenariat avec des sociétés d'entreposage et de transport.

1.4 Le détail des secours expédiés et le nom des centres bénéficiaires sont communiqués via les médias et un site Internet dédié.


2. Coopération avec des sociétés privées du secteur logistique
Un accord de partenariat a été signé avec la fédération des entrepôts et celle des transports, permettant de bénéficier du savoir-faire du secteur logistique, de connaître le nombre de véhicules et la main d'œuvre dont dispose chaque entreprise.
L'espace disponible dans les entrepôts est mis à profit pour gérer efficacement l'approvisionnement et l'entreposage des secours matériels, puis procéder à leur répartition.

Département de Kôchi

Opération de communication sur la culture manga

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='kochi, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Éducation / Culture

Kôchi-ken, Bunkaseikatsu-bu, Manga contents-ka
(Section de culture manga, Division
 de la vie culturelle, Département de
 Kôchi)

icon-internetSite Internet (anglais)

 

 

Présentation

Organisation de Manga Kôshien, un concours de manga ouvert à tous les lycées du Japon

Objectif :
Un grand nombre de dessinateurs de manga renommés sont originaires du département de Kôchi. Cela vaut au département d'être surnommé depuis plus de 30 ans « Tosa, royaume du manga » (Tosa est le nom de l'ancienne province correspondant à l'actuel département de Kôchi).
Depuis 1988 (63e année de l'ère Shôwa), discernant la richesse culturelle de cet art populaire, le département de Kôchi organise un « festival du manga ». Il organise également depuis 1992 (4e année de l'ère Heisei) un grand concours ouvert à tous les lycées du pays, appelé Manga Kôshien.

Modalités du concours :
Chaque lycée participant forme une équipe composée de 3 à 5 élèves.
Mi-avril : chaque lycée participant soumet un dessin unique sur un thème défini pour la présélection. Chaque année, 300 à 350 lycées participent à cette présélection.
Fin juin : un jury retient 30 dessins parmi ceux qui ont été soumis pour la présélection.
Fin août : le concours se déroule sur deux jours. Il comprend une première compétition, une compétition de repêchage, et une finale. Le jury qui se compose de dessinateurs de manga professionnels désigne finalement la meilleure équipe japonaise de manga.

L'intérêt de ce concours :
Les lycéens japonais passionnés de dessin ont peu d'opportunités d'exposer leurs talents, et rêvent de participer au Manga Kôshien. Ce concours qui se déroule dans le département de Kôchi en est venu à acquérir une renommée nationale et a commémoré en 2011 (23e année de l'ère Heisei) sa 20e édition.
De nombreux élèves des établissements locaux prêtent main-forte à son organisation. Des entreprises de tous secteurs et divers organismes y apportent également leur soutien, faisant de cet événement un bel exemple de coopération entre le public et le privé.
Grâce à Manga Kôshien, le département espère contribuer à la promotion de cet art du dessin tout perpétuant sa renommée en tant « Tosa, royaume du manga ».

Département de Hyôgo


Awaji, une île d'avenir – Politique de valorisation de l'environnement

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='hyogo, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Environnement / Santé, bien-être social, dénatalité / Agriculture, forêt et pêche / Commerce et industrie, emploi / Dynamisation de l'économie locale Hyôgo-ken, Kikakukenmin-bu, Chiikishinkô-ka
(Section de développement régional,
 Division de la participation
 citoyenne du département
 de Hyôgo)

icon-internetSite Internet (anglais)

 

Présentation

Politique de valorisation de l'environnement de l'île d'Awaji (coopération du département de Hyôgo, des villes de Sumoto, de Minami-awaji, et d'Awaji)

1. Les grandes lignes de la politique engagée

1.1 — Le contexte

Bien qu'elle possède de grands atouts, l'île d'Awaji souffre d'une diminution de sa population et d'une contraction de son économie. Bénéficiaire du dispositif de revitalisation locale mis en place par le gouvernement en 2011, elle a engagé une
réflexion sur un nouveau modèle de développement visant à sortir de son enclavement vis-à-vis du reste du Japon et à dynamiser la vie locale en tirant parti de ses ressources.

1.2 — Un nouveau visage pour l'avenir

« Awaji, une île engagée dans le développement durable » : l'île mise sur un développement fondé sur l'exploitation d'énergies renouvelables et l'agriculture.

1.3 — Les piliers de la politique engagée

① Le développement d'énergies renouvelables
② La valorisation de l'agriculture et de la production alimentaire
③ L'amélioration du cadre de vie

 

2. Les dispositifs mis en place

2.1 — Le développement d'énergies renouvelables

a) Exploitation des ressources locales pour produire des énergies renouvelables

Énergie photovoltaïque :

L'île bénéficie d'un bon niveau d'ensoleillement. De vastes zones non utilisées, parmi lesquelles des terre-pleins résultant de travaux de remblaiement effectués dans le cadre d'un projet d'aéroport, sont valorisées par l'installation de panneaux solaires.
Ex : La mise en service une centrale photovoltaïque d'une puissance de 40 mégawatts est prévue courant 2013 dans le secteur de Sano-Ikuho de la ville d'Awaji.

Énergie marémotrice :

∙ L'île étudie la possibilité d'exploiter les puissants courants générés par le flux et reflux des marées dans le détroit d'Akashi pour y installer une centrale marémotrice.
∙ L'île réfléchit également au développement de technologies, incontestablement opportunes pour un pays tel que le Japon, tirant pleinement parti des ressources offertes par la mer. Elle étudie notamment des applications intéressantes pour le secteur
de la pêche.

b) Mise en place de dispositifs favorisant le développement des énergies renouvelables

"Création d'un fonds citoyen d'investissement pour la valorisation de l'île d'Awaji

∙ Ce fonds créé à Awaji permet aux citoyens d'investir dans les activités de production d'énergies renouvelables.
∙ Une société financée par le département, les villes et les entreprises locales a été créée pour produire de l'énergie ainsi que pour investir dans la création de centrales photovoltaïques privées.
∙ Cette initiative permet de sensibiliser plus largement les citoyens aux enjeux énergétiques, et leur offre la possibilité de participer concrètement à la préservation de l'environnement.

c) Maîtrise de la consommation énergétique dans les foyers, les entreprises et les institutions

"Vers une société qui concilie autonomie énergétique et amélioration du cadre de vie"
∙ Les foyers, les entreprises, et les universités ont été sensibilisés aux capacités locales de production d'énergies renouvelables. De là s'est engagée une réflexion globale sur les économies d'énergie réalisables (normalisation des équipements) et sur l'optimisation de l'autonomie de la région.
∙ Des suggestions sont faites au cas par cas afin de réduire les émissions de dioxyde de carbone. Celles-ci se prennent en compte les habitudes de vie et s'accompagnent
d'une information claire sur la quantité de dioxyde de carbone émise par chaque foyer.

2.2 — La valorisation de l'agriculture et de la production alimentaire

a) Formation de personnel pour favoriser les échanges

"Formation de personnel agricole dans des fermes pilotes"
∙ L'île encourage la formation de personnel agricole dans des fermes pilotes mises en place en 2008 et incite le personnel formé à s'installer dans la région.

"Formation de futurs acteurs de la redynamisation locale"
∙ Des sections spéciales ont été créées dans les universités, dans la filière agricole notamment.
∙ Des locaux de lycées devenus vacants ont été mis à profit pour dispenser des formations sur l'environnement et le bien-être social. Celles-ci sont plus particulièrement destinées aux pêcheurs et aux agriculteurs.
∙ La coopération entre les universités et les structures locales a été renforcée pour mettre en place des stages pratiques, destinés à former les acteurs de la revitalisation de l'île et des régions voisines.

"Développement de l'agrotourisme"

∙ Des structures liées à la production alimentaire locale ont été aménagées ou créées pour mettre en avant les attraits de la production agricole locale et développer l'agrotourisme : ateliers découverte dans de villages ruraux ou de ports de pêche, visite d'usines de transformation des produits de l'agriculture et de l'élevage.

b) Des bateaux de pêche écologiques

Le secteur de la pêche est très développé dans l'île d'Awaji. Afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et se prémunir contre la hausse constante des prix du pétrole, les pêcheurs sont incités à s'équiper de bateaux à moteur électrique ou hybride.

 

3. L'amélioration du cadre de vie

a) Mise en place d'un système de transport soucieux d'accessibilité et à faible émission de carbone

L'île a développé un système de transport en commun local utilisant des véhicules de petit gabarit, équipés de moteurs électriques. Ce système, tout en réduisant les émissions de carbone, permet de rendre les villages agricoles de montagne ou les petits ports de pêche plus accessibles, ainsi que de préserver la santé des personnes âgées en facilitant leurs déplacements.

b) Création d'un quartier modèle au cœur de la ville de Sumoto

Un quartier équipé d'infrastructures adaptées au bien-être d'une population âgée a vu le jour au cœur de la ville de Sumoto.

 

Département de Kôchi


Kôchi, Leçons tirées de la pluie diluvienne sur la ville de Kôchi en 1998 pour prévenir les risques d'inondation

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='kochi, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Aménagement des eaux /
 Prévention des sinistres

Kôchi-ken, Doboku-bu, Kasen-ka
(Sous-direction de la gestion des
 cours d'eau, Direction des travaux 
 publics du département de Kôchi)

icon-internetSite Internet (anglais)

 

 

Présentation

Située sur la côte Pacifique de l'île de Shikoku, la ville de Kôchi est exposée aux typhons, et la quantité de précipitation annuelle qu'elle reçoit dépasse les 2 500 mm (5 fois plus que Marseille). De nombreuses zones de la ville étant situées au niveau de la mer, les aménagements des cours d'eau posent beaucoup de difficultés. En 1998, la ville de Kôchi a été victime d'une pluie diluvienne d'une violence jamais vue dans les annales de la météorologie. Les rivières sont sorties de leur lit, dévastant cultures et habitations, et faisant de nombreuses victimes.

A la suite de cette catastrophe, le département a pris diverses mesures :

1. Aménagement des cours d'eau : pour prévenir les risques liés aux inondations survenant en moyenne une fois tous les 50 ans, les digues ont été élargies et renforcées sur plus de 16,7 km ; les ponts et les barrages ont été reconstruits selon de nouvelles normes.

2. Aménagement de l'habitat : des systèmes d'évacuation des eaux de pluie plus efficaces ainsi que des pompes ont été installés.

3. Prévention et gestion des risques : des caméras à fibres optiques ont été mises en place pour surveiller le niveau des eaux, une structure départementale dédiée à la gestion des cours d'eau a été créée,  les informations des offices de pluviométrie sont désormais centralisées.

Partant du constat que les infrastructures matérielles ne permettaient à elles seules une parfaite maîtrise des risques d'inondation, le département organise des débats
réunissant habitants, entrepreneurs et spécialistes afin d'encourager une réflexion commune sur la gestion des catastrophes naturelles.

Pour en savoir plus, veuillez consulter le rapport qui a été presenté au CNFPT Montpellier en 2012 : PDF

Ville de Hiroshima

 Hiroshima, la diplomatie des villes -promouvoir la paix-

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='Hiroshima, Hiroshima Prefecture, Japan'|width='260'|height='200'|zoom='7'} Conférence de la paix /
Diplomatie

Hiroshima-shi, Heiwashuchôkaigi-jimukyoku
( Secrétariat des Maires pour la Paix 
 de la ville de Hiroshima
)

icon-internetSite Internet (anglais)
  - Courriel

 

 

Présentation

Le largage de la bombe atomique sur Hiroshima a fait en août 1945 plus de 140 000 victimes, et même 68 ans après, laisse de nombreuses séquelles. De nombreuses personnes souffrent de handicaps et de maladies liées à la bombe. Des mesures de radiations continuent également à être régulièrement effectuées dans toute la
région.

Cette tragique expérience explique que de nombreuses associations et ONG militant en faveur de l'interdiction des armes nucléaires se soient constituées dans la ville de Hiroshima. Mayors for peace (Maires pour la Paix) est l'une de ces ONG.
Fondée en 1982 par le maire de Hiroshima de l'époque, elle œuvre à la réunion des collectivités territoriales de tous pays autour de l'idéal d'un monde sans armes
nucléaires. Elle souligne que les collectivités, en tant qu'entité de base de l'administration territoriale, ont pour mission essentielle la sécurité des citoyens.

A travers le programme « Vision 2020 » dont l'objectif est de faire ratifier d'ici 2015 un traité d'interdiction des armes nucléaires en 2020, Mayor for Peace conduit toute une série d'actions : pétitions, opérations conjointes avec les collectivités membres.
Cette organisation est présidée par le maire de Hiroshima. 5 238 villes de 153 pays en sont membres, parmi lesquelles 137 villes françaises.

Pour en savoir plus, veuillez consulter le rapport qui a été presenté en 2012 au CNFPT Angers : icon pdf

Tôkyô (capitale)


Le service des eaux de Tôkyô

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='tokyo, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'}

Réseaux d'eau potable / Travaux publics

Tôkyô, Suidô-kyoku, Soumu-bu, Chôsa-ka
(Secteur de la recherche,
 Section des affaires générales,
 Services des eaux,Tôkyô)

icon-internetSite Internet (anglais)

 

Présentation

Le service des eaux de la ville de Tôkyô est une entreprise régionale publique qui approvisionne une population de 13 millions d'habitants. Elle dispose d'un réseau de canalisation d'une longueur totale de 26 000 km, ce qui correspond à la moitié de la circonférence de la Terre. La prévention des pertes d'eau est un enjeu crucial
d'une part pour améliorer le rendement, d'autre part pour minimiser l'impact environnemental. Les efforts sont conduits selon trois axes :
  - 1. Renouvellement systématique des canalisations devenues vétustes et amélioration de la qualité des matériaux utilisés,
  - 2. Optimisation de la détection des pertes d'eau et rapidité des interventions pour réparation,
  - 3.  Haute maîtrise technologique en matière de prévention des pertes d'eau.

1. Concernant les canalisations : les canalisations vétustes ont été à 99 % remplacées par des canalisations en fonte ductile, de haute résistance.
Les canalisations en plomb, de faible résistance, ont été à 100 % remplacées par des canalisations en acier inoxydable.

2. Concernant la détection des pertes d'eau : des équipes opèrent 24 heures sur 24. Elles font des inspections en utilisant des tiges d'écoute et des détecteurs
électroniques ; elles effectuent des mesures de nuit, durant une tranche horaire où l'eau n'est pas consommée ; elles interviennent en urgence pour des réparations.

3. Concernant la maîtrise des technologies de prévention de pertes d'eau : un centre de formation du personnel et de développement de nouvelles technologies a
été mis en place dans le but de favoriser le transfert des savoir-faire et le perfectionnement des compétences.
Ces actions et ces dispositifs ont permis une notable réduction réduction du taux des pertes d'eau de la capitale. De 9,6 % en 1995, il est passé 3 % en 2010.
Ce taux est très faible si on le rapproche de celui d'autres villes du monde, de taille comparable.