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CLAIR PARIS a été créé en octobre 1990 pour représenter les collectivités locales japonaises en France.

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Blog-2021

5ème Triennal de Kogei à Kanazawa : - Compétition mondiale de Kogei de Kanazawa, édition 2022 - Ouverture de la sélection d’œuvres !

Le Triennal de Kogei de Kanazawa est un évènement qui a lieu tous les 3 ans. Il s'agit cette année de la 5e édition. La compétition mondiale de Kogei de Kanazawa - édition 2022 - organisée dans le cadre de cet événement est un concours international qui transmet la « modernité de l'artisanat » au monde, et nous avons commencé à sélectionner des œuvres à partir d'octobre 2021 !

Cette année, avec le thème “Ce que l’artisanat imagine”, nous attendons des œuvres qui parviennent à nettement capturer la profondeur de l’expression contemporaine à travers la perspective de l’artisanat. Nous avons également  créé, spécialement pour la Compétition mondiale de Kogei de Kanazawa 2022, un nouveau « Prix de la Prochaine Génération » destiné aux moins de 35 ans, afin d'encourager les jeunes artisans à plus de challenge !

Les œuvres ayant passé la première sélection et les œuvres primées seront exposées lors de l'exposition qui se tiendra au Musée d'Art contemporain du XXIe siècle de Kanazawa, du 13 (dimanche) au 30 novembre 2022 (mercredi).  

* Les informations concernant les membres du jury et les modalités de candidature sont disponibles sur le site web : https://kanazawa-kogeitriennale.com/  [Date limite de candidature : 13 avril 2022]

 

kougei triennal

Amami-Ōshima et son écosystème unique

Actions de préservation conduites en relation avec son statut de site naturel inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO


 Par le Comité de promotion des projets, Services généraux de la Ville d’Amami, dép. de Kagoshima

Située à environ deux heures d’avion de Tōkyō, l’île d’Amami-Ōshima(1) bénéficie d’un climat subtropical chaud et humide, avec une pluviométrie annuelle moyenne de 3 000 mm. Elle compte une population d’environ 60 000 habitants pour une superficie de de 712,4 km² , soit sept fois la superficie de Paris.

Amami, principale ville de l’île, s’étire de la pointe nord jusqu’à la côte centre-sud.

plan amamihttps://www.exploreamami.com/discover/

奄美大島北部の土盛海岸白い砂浜が広がるTomori : la plage du bourg de Kasari

La zone nord qui se caractérise par une topographie en pente douce est bordée de superbes côtes. La zone centre-sud, dont une partie est comprise dans le site classé au Patrimoine mondial, est recouverte d’une luxuriante forêt laurifère (plus savamment appelée « laurisylve »). Les eaux qui baignent le groupe des îles Amami (dont Amami-Ōshima est la plus importante) abritent par ailleurs de magnifiques récifs coralliens.

Le 26 juillet 2021, l’île Amami-Ōshima a été classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO au titre du site naturel qu’elle forme avec l’île de Tokunoshima, la partie nord de l’île d’Okinawa et l’île d’Iriomote.

図1ⒸGOVERNMENT OF JAPAN,2017. (Noms des pays indiqués par CLAIR Paris)

Ces quatre îles sont situées au sud-ouest du Japon, disposées en arc à la limite de la mer de Chine orientale et de la mer des Philippines. Leur formation est liée à la séparation d’une chaîne du continent eurasien, consécutive à la subduction de la plaque philippine sous la plaque d’Okinawa, et aux variations du niveau de la mer.

Ainsi, on rencontre aujourd’hui encore sur ces îles des espèces de faune et de flore qui n’existent plus sur le continent, ou des espèces devenues endémiques (par évolution pour s’adapter aux nouvelles conditions de leur environnement). 

Parmi les îles formant le site naturel classé au Patrimoine mondial, l’île d’Amami-Ōshima présente deux particularités :
  - La plupart des amphibiens, des reptiles, ou des mammifères terrestres qui y vivent sont des espèces que l’on ne peut observer nulle part ailleurs.
  - c’est la seule île où la zone naturelle classée jouxte des zones avec habitations.

Afin de préserver l’intégrité du site naturel classé, toutes sortes d’actions sont conduites aussi bien par les administrations publiques - administrations locale (villages, bourgs, ville), départementale et également nationale - que des acteurs privés.

La ville d’Amami a engagé des actions selon trois grands axes

1° Actions pour la protection des espèces de faune rares et menacées d’extinction
  - pour empêcher le braconnage : édiction d’une règlementation propre à l’île, à l’échelon des villages, bourgs et villes ; déploiement de patrouilles anti-braconnage ; installation de caméras de surveillance avec détecteur de mouvement
  - pour prévenir les accidents de circulation : implantation de ralentisseurs de vitesse sur les chaussées

アマミノクロウサギ001奄美市Lapin noir des îles Amami (ou lapin noir des Ryūkyū, Pentalagus furnessi), espèce rare qui ne vit que sur les îles d’Amami-Ōshima et de Tokunoshima

アマミセイシカ003奄美市
Rhododendron d’Amami-Ōshima (Rhododendron latoucheae var. amamiense)
Une espèce endémique surnommée « fleur fantasmagorique (maboroshi no hana)»

2° Actions pour l’éradication des espèces de faune et de flore d’origine extérieure à l’île
Les espèces de faune et de flore introduites de l’extérieur représentent une menace pour les espèces indigènes. Les autorités ont ainsi pris des mesures pour chasser de l’île les espèces non indigènes, qu’elles soient aquatiques ou terrestres (bouquetins, chats sauvages). En partenariat avec diverses organisations, les espèces végétales non indigènes (dites « invasives ») sont également éliminées.

3° Actions pour réduire l’impact environnemental du tourisme
Toujours en relation avec la sauvegarde du patrimoine naturel, des actions de sensibilisation sont par ailleurs conduites auprès du public et divers partenariats sont noués avec des organismes nationaux, départementaux ou privés.

世界自然遺産地域の金作原 Un centre de régulation implanté dans la ville veille à l’application des restrictions d’accès à la forêt. La création d’un deuxième centre en un lieu distinct est prévue.Forêt primaire de Kinsakubaru, comprise dans le site inscrit au Patrimoine mondial

L’inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO n’est pas un but en soi, mais un point de départ pour s’impliquer avec une détermination redoublée à la préservation de la biodiversité !

世界遺産視聴会奄美市Inscription à la liste du Patrimoine mondial du site naturel formé par l’île d’Amami-Ōshima, l’île de Tokunoshima, la partie nord de l’île d’Okinawa et l’île d’Iriomote : le 26 juillet 2021, l’annonce de la décision prise par le Comité du patrimoine mondial réuni pour sa 44e session a été fébrilement suivie par le groupe de soutien à la candidature japonaise.
奄美大島自然保護協議会奄美大島5市町村公式ロゴ resizeLogo officiel du « Comité de préservation de la Nature d’Amami-Ōshima »
Le comité se compose de cinq villes, bourgs et villages qui ont choisi d’œuvrer conjointement à la préservation de la faune et la flore sauvages d’Amami-Ōshima.

Bénéficiant d’un cadre naturel magnifique avec ses plages et ses vastes forêts, l’île d’Amami-Ōshima offre une large palette d’activités en extérieur. Elle possède également une culture traditionnelle originale, profondément ancrée.

住用1マングローブLa deuxième plus grande forêt de mangrove japonaise s'étend le long de la côte centrale d’Amami.

On peut citer :
  - la technique artisanale de tissage et de teinture Ōshima-tsumugi permet d’obtenir de fines étoffes de soie, d’aspect mat avec un motif subtilement tacheté.
  - l’eau-de-vie Amami kokutō shōchū, à base de sucre brun non raffiné
  - la danse traditionnelle hachigatsu odori (danse folklorique de fête des récoltes du huitième mois de l’ancien calendrier lunaire)

奄美まつりの八月踊りtraditional festival danceDanse traditionnelle hachigatsu odori

Le guide vert Michelin aborde divers aspects de la culture des îles Amami.

Lorsque les restrictions de déplacement liées au Covid-19 auront été levées, dans un avenir que nous espérons proche, nous nous réjouirons d’accueillir de nombreux visiteurs français dans notre merveilleuse île d’Amami-Ōshima !

Liens intéressants :
Patrimoine mondial de l’UNESCO, présentation des îles composant le site naturel inscrit : http://whc.unesco.org/fr/actualites/2318/

Site d'information touristique des îles Amami: https://www.exploreamami.com/

(1) Amami-Ōshima : île principale des îles Amami qui font partie de l'archipel Nansei, qui forme un grand arc au sud-ouest du Japon, en mer de Chine orientale, entre les îles de Kyūshū et Taïwan.

大浜海岸から望む夕焼け

在来樹アダンから見える大浜海岸の夕景
Premiers rayons de l’aurore sur la plage Ohama et les arbres indigènes Kaitha

20210804庁舎正面から04 resizeHôtel de ville d’Amami

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« Sites préhistoriques Jōmon dans le nord du Japon » Bien culturel inscrit au Patrimoine mondial

Par le Service de soutien à l’inscription des sites préhistoriques Jōmon comme bien culturel du Patrimoine mondial de l’UNESCO, dép. d’Aomori

Les sites préhistoriques Jōmon : un patrimoine culturel d’une valeur exceptionnelle
Les «Sites préhistoriques Jōmon dans le nord du Japon » ont été inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO le 27 juillet 2021, lors de la 44e session élargie du Comité du patrimoine mondial. La candidature japonaise était soutenue par les départements d’Aomori, de Hokkaidō, d’Iwate, d’Akita ainsi que par les collectivités territoriales abritant ces sites.

« Jōmon » (1) désigne la période de 13 000 à 400 av. J.-C., appelée « époque Jōmon » selon la périodisation historique japonaise.

Le bien culturel inscrit se compose de 17 sites archéologiques répartis dans le sud de l’île Hokkaidō et dans le nord de la région du Tōhoku. Huit d’entre eux se trouvent dans le département d’Aomori.

Ces 17 sites apportent un précieux témoignage du mode de vie préagricole et de la culture spirituelle complexe du peuple de l’époque Jōmon. 

À la fin de la dernière période glaciaire, il y a environ 15 000 ans, le climat se réchauffe à l’échelle de la planète. Dans le nord du Japon, les forêts de feuillus caduques, essentiellement composées de hêtres du Japon (nom japonais : buna, nom latin : fagus crenata), se développent. Dans l’océan, à la rencontre des courants chauds et froids, les eaux regorgent de poissons. Tout en s’adaptant aux changements climatiques (épisodes successifs de réchauffement et de refroidissement), les hommes vivent de la chasse, de la cueillette et de la pêche. Il faudra encore attendre plus de 10 000 ans pour que l’agriculture fasse son apparition.   

Les 17 sites archéologiques classés permettent de distinguer trois étapes dans l’évolution de l’organisation des zones d’habitation : l’émergence de la sédentarisation, son épanouissement, et sa maturation.

パンフ抜き取り仏語
Les trois grandes étapes de la sédentarisation dont témoignent les 17 sites

 L’attrait des sites préhistoriques Jōmon
Les sites constitutifs du bien culturel inscrit ainsi que les paysages alentour sont dans un bon état de préservation et permettent très bien de se représenter la vie à l’époque Jōmon. Certains vestiges, tels que les cercles de pierres, sont exposés au regard des visiteurs, mais d’autres, plus fragiles, tels que les habitations semi-souterraines (tate-ana), les tombes, ou les amas de coquillage, également appelés « dépôts coquilliers » kaizuka, sont conservés enfouis. Pour donner une idée de l’aspect des villages et des sites rituels de l’époque Jōmon, des répliques à échelle réelle de différentes constructions (habitations de type tate-ana) ont été réalisées en se basant sur les informations recueillies lors des fouilles archéologiques. Des forêts telles qu’il en existait à l’époque Jōmon ont également été recréées.

A006a000002b22Site archéologique de Sannai Maruyama

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Cercles de pierre de Komakino

Plan de conservation et de gestion en relation avec les communautés locales
Des « comités de conservation » se sont constitués dans les collectivités territoriales abritant les sites Jōmon inscrits au Patrimoine mondial. Ils veillent à la préservation des biens, à l’entretien des zones tampon aménagées pour les protéger. Ils réalisent des inspections de suivi et d’évaluation, mais aussi diffusent des informations.

Dans chaque site archéologique constitutif du bien classé, des ONG dont les membres sont des citoyens des collectivités environnantes s’occupent de diverses tâches : nettoyage, maintenance, visites guidées, animation d’ateliers de poterie ou de fabrication d’objets en pierre taillée, etc.

Dans le département d’Aomori, des cours et des animations sont organisés auprès des enfants afin de leur transmettre la conscience de la valeur inestimable de ces sites archéologiques tout en leur faisant aimer l’histoire et la culture locales. À ce jour plus de 12 000 enfants y ont participé.

ボランティアガイドUne guide bénévole avec des visiteurs   

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Atelier découverte « poterie Jōmon »

Les hommes de l’époque Jōmon vivaient en étroite relation avec la nature et nous avons beaucoup à apprendre d’eux. Venez visiter les sites archéologiques et laissez-vous transporter vers cette lointaine époque.

(1) Jōmon signifie littéralement « décor cordé ». Cette période se caractérise par la fabrication de poteries décorées d’un motif obtenu par impression de cordes.

Sur le site de l’UNESCO, galerie photo et cartes des sites : https://whc.unesco.org/fr/list/1632/ 

Site officiel des Sites préhistoriques Jōmon, en japonais avec diaporama à visionner : https://jomon-japan.jp

 

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Terroage Tōhoku

Un dîner-conférence à Paris pour témoigner de la renaissance de la région du Tōhoku.

Terroage : mot-valise combinant « terroir » et « mariage ». Il désigne l’expérience gastronomique d’une cuisine qui « marie » ingrédients culinaires et alcools du « terroir ».

Le dîner-conférence « Terroage Tōhoku » s’est déroulé dans une salle de réception de la mairie du 10e arrondissement de Paris, vendredi 23 juillet 2021, jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques Tokyo 2020. L’événement avait été organisé par l’association Higashi-no-shoku-no-kai(1), afin de témoigner de la renaissance du Tōhoku par une mise en avant des meilleurs produits du terroir, CLAIR Paris était présent.

Le dîner servi mettait à l’honneur la culture culinaire du Tōhoku et la salle de réception de la mairie du 10e était en liaison par visioconférence avec le Japon.

Dans un premier temps, les convives ont pu apprécier une série de mets à base d’ingrédients de la région du Tōhoku préparés par un chef cuisinier japonais résidant à Paris. Chaque mets était servi accompagné d’un alcool également produit dans le Tōhoku, sélectionné par un sommelier japonais. 

Picture 1Mets à base de produits du Tōhoku et alcools locaux

A la fin du dîner, une liaison par visioconférence a été établie avec le Japon. Après une allocution de Masao Uchibori, gouverneur de Fukushima, les producteurs de la région du Tōhoku qui avaient contribué au dîner ont tour à tour pris la parole. Ils ont donné des précisions sur leurs produits (concept, caractéristiques, etc.) et également exposé les actions engagées pour surmonter les difficultés tout au long de l’effort de reconstruction après le séisme de 2011.

« Bien plus que des victimes, les producteurs du Tōhoku sont des héros ! » a commenté l’organisateur du dîner.

 Ces hommes et ces femmes méritent en effet d’être appelés héros, car malgré les dégâts causés par le séisme et les rumeurs calomnieuses qui ont couru un temps, ils ont toujours su cultiver un esprit positif, défendre avec vaillance les attraits de leur région, et garder le regard tourné vers un avenir plus radieux. 

Picture 2
Lors de son allocution, Masao Uchibori, gouverneur de Fukushima, a montré une akabeko, figurine amulette issue de l’artisanat traditionnel local
(La femme au premier plan est l’interprète).

Les convives ont ensuite pu dialoguer avec les producteurs sur divers sujets, par l’intermédiaire d’une interprète.

« Les mariages entre les mets et les alcools étaient sublimes ! »

« Certains ingrédients du Tōhoku se combinaient à merveille avec des produits français, comme le fromage. »

Au-delà des commentaires sur le dîner, les convives ont également exprimé leur admiration envers les producteurs : « Vous êtes sans conteste des héros ! Vous avez réussi à produire d’excellents ingrédients sans jamais baisser les bras devant les difficultés ! »

En participant à l’événement, CLAIR Paris a pu mesurer combien il était important, lorsqu’on présentait des produits régionaux, de présenter non seulement des produits de qualité, mais aussi de donner des informations contextuelles sur les méthodes de fabrication, la démarche conceptuelle des producteurs, les conditions locales, etc. L’intérêt pour les produits est d’autant plus grand que l’on en connaît l’histoire… 

CLAIR Paris organise cet automne la 9e édition de l’exposition « Synergie entre tradition et modernité - l’artisanat local japonais à la pointe de l’innovation ». Elle sera présentée à Marseille, à Paris, puis consultable sur un site Internet dédié à partir du 24 novembre. Nous prendrons soin de présenter les œuvres sélectionnées en précisant leur histoire, leur processus de fabrication ainsi que les attraits des différentes régions du Japon dont elles sont issues. Le site comportera une boutique en ligne. N’hésitez pas à le consulter !

Lien vers le site dédié à la 9e édition de l’exposition : https://exposition2021.clairparis.com/

Picture 3Dialogue par visioconférence entre la salle de réception à Paris et les producteurs au Japon 

 

(1) L’association Higashi-no-shoku-no-kai :
Formée en 2011, à la suite du terrible séisme qui a frappé la côte nord-est du Japon, l’association Higashi-no-shoku-no-kai est un cercle pluridisciplinaire de valorisation de la production alimentaire de la région Est. Elle réunit des exploitants agricoles, des entreprises agro-alimentaires ainsi que des scientifiques, des économistes, des professionnels du marketing et de la communication.

À la faveur de l’organisation des Jeux olympiques au Japon, dans le cadre du plan Fukkô Gorin (Renaissance du Tōhoku et JO) orchestré par l’Agence gouvernementale pour la reconstruction, la région du Tōhoku avait prévu de nombreuses opérations de promotion de la région. Malheureusement, en raison de la pandémie de Covid-19, le Japon n’a pas pu accueillir de touristes étrangers et les Jeux ont dû se dérouler sans public. Le dîner-conférence organisé à Paris était ainsi une manière de vivre malgré tout un moment de convivialité.

 

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Shizuoka : la France, toujours plus près du cœur…

L’opération « Souhait à exaucer », pour stimuler la curiosité des jeunes esprits.

En juin 2021, peu avant les Jeux olympiques et paralympiques Tokyo 2020 (23 juillet au 8 août 2021), la ville de Shizuoka a été sélectionnée pour accueillir le camp d’entraînement de l’équipe olympique française de Taekwondo.

Située dans la région de Chūbu (région centrale de l’île principale de Honshū), Shizuoka offre de superbes vues sur le mont Fuji, immortalisées dans de nombreuses œuvres d’Utagawa Hiroshige, grand maître de l’estampe japonaise. La ville entretient des échanges privilégiés avec la France depuis son jumelage avec Cannes en 1991. Les Rencontres franco-japonaises de la coopération décentralisée, organisées tous les deux ans depuis 2008, alternativement en France et au Japon, ont également été l’occasion de nouer de riches dialogues autour des bonnes pratiques en politique locale.

CNT 0028539 01 resizeUtagawa Andô Hiroshige (1797-1858)
La pointe de Satta sur la côte de Yui
(Vue du mont Fuji depuis le pic de Satta qui domine la côte de Yui, dans la région de Shizuoka)
Série « Cinquante-trois Stations du Tōkaidō » 

Lors du séjour de l’équipe olympique française de Taekwondo à Shizuoka, CLAIR Paris a eu l’idée d’organiser une opération s’adressant à de potentiels futurs acteurs des échanges internationaux… : un groupe d’une dizaine d’enfants de 6e année (11 ans) de l’école primaire Nakawarashina.

Intitulée « Souhait à exaucer », cette opération se déroulait en plusieurs phases, via Internet, par communication vidéo. Elle avait pour objectif d’éveiller et de développer l’intérêt des écoliers pour le pays ami qu’est la France.

Le premier échange a lieu le 6 juillet. CLAIR Paris a présenté divers aspects de la France : les plats et les boissons préférés des Français, la monnaie utilisée, etc. Après avoir effectué librement des recherches en consultant des sites sur Internet ou des guides de voyages, les écoliers étaient invités à formuler chacun une question à laquelle ils n’avaient pas réussi à trouver de réponse par eux-mêmes. Chacune de ces questions était confiée à CLAIR Paris en guise de « souhait à exaucer en y apportant une réponse ».

« Quel goût ont les macarons en France ? »

« Est-il vrai que la cathédrale Notre-Dame est belle d’où qu’on se place pour la regarder ? »

« En France, à l’école primaire, comment est-ce qu’on enseigne Napoléon ? »

« Shizuoka est réputée pour ses plantations de thé vert. En France, comment est-ce que le thé est vendu ? »

« Même les Français visitent le musée du Louvre ? »

« Paris est une grande capitale de la mode... Alors, comment s’habillent les écoliers ? »

Les enfants ont l’art de poser, en toute innocence, des questions parfois déconcertantes… Dans les jours suivants, CLAIR Paris s’est attelé à traiter les questions reçues, en évoquant tour à tour avec amusement et affection chacun des visages des écoliers.

host town echange 1Conversation vidéo avec Minori Iwase, fonctionnaire territoriale de Shizuoka, détachée au bureau de CLAIR Paris : les écoliers posent des questions sur les billets de banque utilisés en France.

Le 16 juillet, une nouvelle conversation vidéo a été organisée. Afin de donner aux enfants l’impression d’un véritable voyage en France, CLAIR Paris avait rassemblé autant de photographies que possible ! Les enfants ont pu constater que les écoliers français portaient des tenues plutôt décontractées. Ils ont appris que différentes sortes de thé étaient en vente en France, aussi bien des thés noirs que des thés verts. Ils ont poussé des cris d’émerveillement en découvrant des macarons joliment décorés ou de belles images de plusieurs cathédrales Notre-Dame en France. Après avoir vu Notre-Dame de Paris avant l’incendie, ils étaient impatients de la voir restaurée.  

Nous espérons que l’explication donnée sur Napoléon dont le statut de héros national est aujourd’hui controversé dans les manuels d’histoire en France aura contribué à stimuler l’intérêt des écoliers pour la matière « Histoire des autres pays du monde »… Il faut savoir que la France n’occupe qu’une place assez limitée dans le programme des écoles primaires au Japon. Ainsi, elle n’est souvent perçue que comme un lointain pays occidental. L’opération a sans conteste contribué à aider les enfants à s’en faire une image plus concrète et attrayante.

Parmi ses nombreuses actions en faveur de la promotion des échanges internationaux, CLAIR Paris compte bien organiser à nouveau des animations à échelle locale auprès d’un jeune public !

host town echange 2Photo souvenir de l’échange en ligne 

 

 

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Réception de départ au Japon des membres de la promotion JET 2021

Leur mission : « bâtir des ponts » entre la France et le Japon

Le 24 septembre 2021, la veille de leur grand départ pour le Japon, une réception a été donnée à la résidence de l’ambassadeur du Japon en France en l’honneur des nouvelles recrues du programme JET. Outre son Exc. Jun’ichi Ihara et les membres de la promotion JET 2021, étaient présents Tomohiro Nomura, directeur général de CLAIR Paris, Aurélie Noël, présidente de l’association JETAA (Programme Jet Alumni Association).

Dans le cadre du programme JET, des jeunes de différents pays sont recrutés au sein de collectivités territoriales japonaises afin de renforcer leur ouverture internationale. Ils contribuent à améliorer l’apprentissage des langues étrangères et apportent leur soutien aux actions conduites pour développer les échanges internationaux à un échelon régional. Les 12 jeunes Français de la promotion JET 2021 ont été affectés dans des villes et des départements désirant intensifier leurs relations avec la France, notamment la ville de Kanazawa, le département d’Ibaraki, et le département de Kyōto.

Lors de leur réception de départ, les membres de la promotion JET 2021 se sont tour à tour à présentés, manifestant leur joie de pouvoir jouer un rôle dans le rapprochement franco-japonais. Ils ont également exposé des idées de projets qu’ils espéraient mettre en œuvre dans leur collectivité d’affectation.

S’adressant aux membres de la promotion JET 2021, Tomohiro Nomura, directeur général de CLAIR Paris, a déclaré : « Nous vivons des circonstances particulières qui restreignent les déplacements entre la France et le Japon. Votre rôle de passerelle sera d’autant plus essentiel. Je vous souhaite courage et énergie pour mener à bien votre mission ! »

Son Exc. Jun’ichi Ihara leur a également exprimé sa confiance : « Le Japon va passer le « témoin de relais » à la France pour deux événements sportifs majeurs : la Coupe du monde de rugby, en 2023, et les Jeux olympiques et paralympiques, en 2024 (1). En tant que membres du Programme JET, vous serez amenés à endosser un important rôle de liaison entre le Japon et la France, et au-delà avec le monde. Nous comptons sur vous ! »

Dès le lendemain, les membres de la promotion JET 2021 se sont envolés pour le Japon. À leur arrivée, ils ont suivi un stage de préparation de deux semaines, à l’isolement, conformément aux mesures sanitaires d’entrée sur le territoire japonais, puis ont chacun rejoint leur poste. Nous leur souhaitons une bonne installation dans leur affectation respective et avons hâte de les voir déployer leurs talents.

photo resize3Son Exc. Jun’ichi Ihara (à droite devant la peinture), à ses côtés, Aurélie Noël, présidente du JETAA France, et Tomohiro Nomura, directeur général de CLAIR Paris, entourés des membres du programme JET

photo2Son Exc. M. Jun’ichi Ihara en conversation informelle avec les membres du programme JET.

(1)Note : Le Japon a accueilli en 2019 la 9e édition de la Coupe du monde de rugby.

Les TIC au service de la socialisation et de l’apprentissage d’enfants éloignés de l’école pour raisons médicales(1)

 

Le robot avatar OriHime au cœur d’un projet pilote lancé par le département de Tottori  

Malgré leur soif d’apprendre, certains enfants en situation de handicap ou sous traitement médical ne peuvent se rendre en classe ou sont contraints de s’absenter durant de longues périodes. Au Japon, les élèves qui suivent les cours en distanciel, à savoir « en temps réel sur un mode interactif via Internet », sont considérés comme présents et ne prennent pas de retard dans leur scolarité. Le manque d’interaction avec leurs camarades reste toutefois un grand sujet d’inquiétude. Les activités pédagogiques en groupe sont de précieuses occasions de développer les aptitudes relationnelles. Elles permettent aux élèves d’apprendre à communiquer tout en s’imprégnant de valeurs essentielles telles que le respect mutuel, le partage ou l’entraide.

Le département de Tottori qui occupe la partie nord-est de la région de Chūgoku (région sud-ouest de l’île de Honshū) a lancé un projet pilote visant à tirer parti des possibilités offertes par la robotique pour accompagner dans la mesure du possible chaque élève dans ses progrès scolaires et faciliter son inclusion sociale. Cette initiative constitue une première au Japon.

Robot avatar, OriHime (2 et 3) est un précieux outil d’assistance à l’apprentissage et à la socialisation. L’élève absent peut activement participer au cours en pilotant à distance un robot présent à sa place dans la salle de classe : il peut lui faire lever le bras pour demander la parole et s’exprimer via un microphone associé à un haut-parleur.

Nous vous invitons à découvrir plus en détail le projet OriHime mis en place dans le département de Tottori en cliquant sur les liens ci-dessous :

orihime 2Le robot-avatar OriHime.

 

(1) TIC : Technologies de l'Information et de la Communication

(2)  OriHime : ce terme vient du conte japonais « La tisserande et le bouvier », inspiré d’une légende chinoise. Ce conte est associé à la célébration de Tanabata (fête des étoiles) le 7 juillet. Orihime est le nom de l’héroïne, en traduction littérale : « princesse tisserande ».

Orihime, symbolisée par l’étoile Vega et Hikoboshi, le bouvier, symbolisé par l’étoile Altaïr, ont été condamnés à vivre séparés, de part et d’autre de la Voie lactée. Ils ne peuvent se retrouver qu’une fois par an, la nuit de Tanabata.

(3)  Le robot humanoïde OriHime a été développé par Ory Laboratory (Tokyo).
Lien vers l’interface en anglais du laboratoire : https://orylab.com/en/

Département de Toyama : « Opération zéro pertes et gaspillage alimentaires »

Mobilisation de tous les acteurs de la chaîne alimentaire et révision des pratiques commerciales

Au Japon, l’expression « shokuhin-loss » (littéralement : perte de denrées alimentaires) recouvre « tout produit jeté alors qu’il est consommable ».

La quantité de denrées alimentaires perdue ou gaspillée est estimée à 6 millions de tonnes par an : 3,24 millions de tonnes sont imputables aux entreprises (production, transformation, transports, grossistes, détaillants, restauration) et 2,76 millions de tonnes aux ménages. (1)

Ainsi que le soulignent les cibles 12.3 et 12.5 des ODD de l’ONU (2 et 3), une utilisation efficiente des ressources alimentaires ainsi que la réduction des déchets constituent un enjeu sociétal et environnemental majeur, notamment en termes de lutte contre le réchauffement climatique. Il y a urgence à mobiliser la société dans son ensemble.

Situé dans la région de Chūbu (région centrale de l’île principale de Honshū), en bordure de la mer du Japon, le département de Toyama a accueilli en 2016, en marge du sommet du G7 d’Ise-Shima, une rencontre des ministres de l’Environnement du G7, laquelle a abouti à l’adoption du Cadre de Toyama sur les cycles de matériaux [Voir note]. C’est dans ce sillage qu’a été lancé le mouvement participatif Opération zéro pertes et gaspillage alimentaires à Toyama.

Au Japon, les pratiques commerciales sont très exigeantes. Par exemple, afin d’éviter de faire subir aux consommateurs les désagréments d'une rupture de stock, les délais d’approvisionnement sont extrêmement courts. Dans le département de Toyama, pour réduire significativement les pertes et le gaspillage tout au long de la chaîne alimentaire en s’attaquant aux problèmes à leur racine, entreprises agro-alimentaires, consommateurs et administrations publiques se sont réunis autour d’une grande réflexion commune.

Pour découvrir le détail des solutions adoptées, nous nous invitons à cliquer sur les liens suivants :

 

写真 サルベージパーティ resize
Atelier de cuisine pour les citoyens : idées et recettes pour cuisiner les restes de nourriture.

 

Note 1 : Quantités estimées pour l’année 2018 (site officiel du Ministère de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche)

Notes 2 et 3 : Définis par l’ONU, les 17 Objectifs de Développement Durable (appelés ODD ou Agenda 2030) sont un appel à l’action des sociétés des pays du monde entier afin d’éradiquer la pauvreté et promouvoir la prospérité tout en protégeant la planète.

L’objectif n°12 appelle à « établir des modes de consommation et de production durables ».
Il se décline en une série de sous-objectifs à atteindre d’ici 2030, appelés « cibles ».
Les cibles 12.3 et 12.5 renvoient respectivement au « Gaspillage alimentaire » et à la « Réduction des déchets ».

Cible 12.3 : Gaspillage alimentaire
D’ici à 2030, réduire de moitié à l’échelle mondiale le volume de déchets alimentaires par habitant, au niveau de la distribution comme de la consommation, et diminuer les pertes de produits alimentaires tout au long des chaînes de production et d’approvisionnement, y compris les pertes après récolte

Cible 12.5 : Réduction des déchets
D’ici à 2030, réduire nettement la production de déchets par la prévention, la réduction, le recyclage et la réutilisation

Liens :
Explication sur les ODD
https://www.agenda-2030.fr/17-objectifs-de-developpement-durable/article/odd12-etablir-des-modes-de-consommation-et-de-production-durables

Liste de 17 ODD et leurs 169 cibles (doc. pdf)
https://www.globalcompact-france.org/images/un_global_compact/page_odd/Liste_des_17_ODD_et_169_cibles_-_web.pdf

Note « cycle des matériaux » :
La réflexion sur « les cycle des matériaux » découle du concept d’économie circulaire qui prône l’adoption de modèles de production et de consommation qui sont plus économes en ressources naturelles et également attentifs à la réduction et à la revalorisation des déchets.

Lien vers une étude intéressante sur le Japon en matière d’économie circulaire, de cycle des matériaux, et de gestion des déchets https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/04/26/valorisation-des-dechets-au-japon-le-concept-de-societe-respectueuse-du-cycle-des-materiaux

VILLAGE-NEUF FAIT SES JEUX

La commune de Village-Neuf dans le Haut-Rhin, avec ses six classes olympiques en 2020-21,  a obtenu le label « Terre de Jeux » et a été retenue comme Centre de Préparation pour les Jeux 2024. Elle avait même remporté le challenge du relais de la flamme Tokyo 2020 organisé par le COJO et Terre de Jeux pour participer au relais à Tokyo en juillet cette année. La crise sanitaire a malheureusement empêché Eric Kueny, directeur du service des sports, de se rendre au Japon mais a galvanisé la commune pour l’organisation de ses propres jeux : puisque que Village-Neuf ne peut aller au Japon pour le relais de la flamme alors le Japon viendra à Village-Neuf.

L’équipe organisatrice a ainsi réussi le tour de force de planifier sa cérémonie d’ouverture quasi simultanément avec celle des Jeux de Tokyo, en présence de la championne paralympique de natation, Béatrice Hess, la maire, Isabelle Trendel, le consul général du Japon à Strasbourg, Takeshi Akamatsu, le conseiller du président du Comité français Pierre de Coubertin, le président du Comité départemental Olympique et sportif du Haut-Rhin, la responsable de projet au Centre européen d’études japonaises d’Alsace, Junko Tokue, ainsi que le directeur de l’école japonaise de Strasbourg, Fabien Weiss.

120 jeunes de 5 à 15 ans de plusieurs nationalités, par exemple des élèves de l’école japonaise de Strasbourg, ainsi que des enfants des communes voisines, comme les jeunes sportifs de l’AFAPEI de Bartenheim en situation de handicap qui ont composé l’équipe de France, ont formé 18 équipes pour faire vibrer les valeurs de l’Olympisme,  culture unique de la fraternité.

Plus d’informations détaillées et lien vers le reportage télévisé de France 3 Grand Est : https://www.mairie-village-neuf.fr/fr/terre-de-jeux/

La galerie de photos : https://www.mairie-village-neuf.fr/fr/village-neuf-fait-ses-jeux/

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Isabelle Trendel, maire de la commune, ouvre « Village-Neuf fait ses Jeux 2021 ». 

VN 2La maire de Village-Neuf, le consul général du Japon à Strasbourg et Béatrice Hess, multiple médaillée paralympique ( plus de 20 médailles ....!!!) au cœur de Village-Neuf « Terre de Jeux ». 

VN3Takeshi Akamatsu, consul général du Japon à Strasbourg, félicite l'ensemble des équipes présentes à Village-Neuf pour cette journée sportive du 23 juillet 2021 en marge des Jeux de Tokyo 2020.

VN4Un direct France 3 TV pour Maellys et Marco, les 2 coachs de l'équipe de France (maillage valide et handisport). 

VN5L’équipe du Japon, un maillage fort avec les jeunes sportifs de Village-Neuf Terre de Jeux et l’école japonaise de Strasbourg.

VN6Béatrice Hess, multiple championne paralympique, Tony Estanguet, directeur COJO PARIS 2024, et Eric Kueny, conseiller territorial des APS directeur du service des sports de la mairie de Village-Neuf .

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Merci à Tokyo pour nous avoir procuré les mascottes des JO 2020.

 

© Christian Bettinger

Voyage au Japon… à Aix-en-Provence

Par la Ville d’Aix-en-Provence

Un jardin japonais de 6 500 m², réalisé dans le parc Saint-Mitre autour du théâtre nô, a été inauguré à Aix-en-Provence le 7 juillet dernier.

Le théâtre nô d'Aix-en-Provence, donné en 1992 par la famille Kano, et seule scène en bois de cyprès originale en dehors de l’archipel, s'intègre désormais dans un environnement façonné sur mesure. La Ville a achevé la deuxième phase de travaux et inauguré le 7 juillet dernier, date de la Fête des Etoiles Tanabata (1), son jardin japonais. Ce nouvel espace de verdure, créé au cœur du parc Saint-Mitre et baptisé « Un air de Kumamoto », a été dévoilé lors d'une cérémonie présidée par Sophie Joissains, 2e adjointe au Maire en charge de la Culture, qui s'est déroulée en présence de plusieurs autres élus aixois, dont Karima Zerkani-Raynal déléguée aux Relations internationales, ainsi que du consul général du Japon à Marseille Yukuo Murata et du directeur général de Clair Paris Tomohiro Nomura.

Ce jardin japonais de 6 500 m² a été conçu – en collaboration avec le Bureau des parcs et l’association des jardiniers paysagistes de la ville de Kumamoto - selon les codes nippons mais avec des essences méditerranéennes (lavande, romarin rampant, sauge...). Des pins taillés en nuage apportent une structure au jardin tandis que des feuillus se déclinent au fil des saisons. Ce nouvel espace de promenade, qui prête à la méditation et au voyage, comprend deux bassins avec des roches calcaires et des essences aquatiques, reliés par un petit ruisseau travaillé comme une rivière naturelle. A l’extrémité du jardin, une représentation du Mont Komezuka, apporte un élément paysager du département de Kumamoto, ville partenaire d'Aix-en-Provence depuis 2013.

Cette réalisation franco-japonaise témoigne de la dynamique de projets entre les deux villes. Les liens sont fréquents entre Aix et Kumamoto, notamment en termes de rayonnement et de promotion des deux territoires, d’urbanisme, de gestion publique ou encore d’espaces verts. Elles collaborent également sur deux importants projets pour 2022 : la 38e Foire des Villes fleuries de Kumamoto qui accueillera Aix-en-Provence en avril prochain, et les 7e Rencontres franco-japonaises de la coopération décentralisées organisées dans la Cité du Roy René en octobre 2022.

  1. Fêtes des Etoiles Tanabata :  « La septième nuit » est une fête traditionnelle célébrée le 7 juillet (7ème nuit du 7ème mois) pour l’unique rencontre annuelle de deux étoiles Orihime/Véga et Hiko-boshi/Altaïr, représentant deux amants célestes séparés par la Voie lactée.

 

1 DSC0064Ile de la Tortue

2 DSC0070Découverte du jardin japonais (de G à D: Sophie Joissains, 2e adjointe au Maire en charge de la Culture, Yukuo Murata, consul général du Japon et Jules Susini, conseiller municipal en charge des Parcs et jardins, Espaces verts

3 DSC0091Démonstration de kuydo avec l’association Aix Kuydojo

4 DSC0096Inauguration du jardin japonais (de G à D: Marie-Pierre Sicard-Desnuelle, adjointe en charge du Patrimoine et du Muséum d’Histoire naturelle, Stéphanie Fernandez, adjointe du quartier Saint-Mitre et déléguée aux Affaires européennes, Catherine Tissandier, vice-présidente de la Fondation du Crédit Agricole Alpes Provence,  Yukuo Murata, consul général du Japon, Sophie Joissains, 2e adjointe au Maire en charge de la Culture, Jules Susini, conseiller municipal en charge des Parcs et jardins, Espaces verts, Karima Zerkani-Raynal, adjointe déléguée aux Relations internationales et Villes jumelles et Marc Féraud, premier suppléant en matière d’Espaces verts)

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Entrée du jardin japonais, baptisé « Un air de Kumamoto »

6 IMG 6291 Tanabata
 L’île de la Tortue et le jardin de nuit

7 Ile de la tortue et théâtre nô de nuit 2
A l’occasion de Tabanata, les invités de l’inauguration du jardin japonais ont accroché leurs vœux dans les bambous

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Bassin et sa lanterne de pierre traditionnelle offerte par la ville partenaire de Kumamoto

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 Karima Zerkani-Raynal, Jérôme Bourgis, Yukuo Murata à droite et Tomohiro Nomura à gauche.

Copyright de toutes les photos sauf la dernière :  © Ville d’Aix-en-Provence