Sélectionnez votre langue

CLAIR PARIS a été créé en octobre 1990 pour représenter les collectivités locales japonaises en France.

A+ A A-

Blog-2019

Participation de Clair Paris au Salon des Maires 2019

Cette année encore, Clair Paris a renouvelé sa présence au Salon des Maires et des Collectivités Locales (SMCL) qui s’est tenu du 19 au 21 novembre 2019 à Paris Expo Porte de Versailles.

Organisé en parallèle avec le Congrès des Maires et des Présidents d’intercommunalités de France, le SMCL est un rendez-vous annuel national des décideurs locaux avec des fournisseurs de la commande publique et des partenaires institutionnelles. Clair Paris participe au SMCL depuis 2002, et est la seule représentation des collectivités territoriales étrangères présente chaque année au Salon.

L’édition 2019 du Salon a accueilli 748 exposants et 48 000 visiteurs dont 60% issus du secteur public. Cette année étant la dernière année du mandat municipal actuel, les élus locaux français ont été nombreux à s’arrêter à notre stand pour présenter leur projet de coopération avec le Japon à la perspective de leur prochain mandat. Des acteurs locaux étrangers ont manifesté eux aussi leurs intérêts pour les échanges de bonnes pratiques avec leurs homologues japonais. Aussi leur avons-nous fourni des informations sur la démarche à suivre, et sur l’état des lieux de la coopération décentralisée franco-japonaise.

En dehors des missions du Centre et de l’administration locale japonaise habituellement abordées, nous nous sommes également entretenus avec les visiteurs cette année sur les initiatives des collectivités locales japonaises en vue de l’accueil de sportifs et de touristes dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo 2020. Certains d’entre eux étaient en effet à la recherche d’informations sur l’implication des collectivités territoriales japonaises dans les JO.

Enfin, comme les années précédentes, nous avons offert une dégustation de thé vert préparé par un maître de la cérémonie du thé. Les touristes français qui visitent le Japon étant en constante augmentation, nombre de visiteurs ont partagé avec nous leurs impressions et découvertes. Cette démonstration de cérémonie du thé attire le regard de nombreux visiteurs sur cet art de vivre et permet à notre Centre de mettre en avant son identité.

 

 2019salon 1       2019salon 2

De nombreux visiteurs sont venus à notre rencontre !         Dégustation de thé, préparé selon le rituel traditionnel

Le département d’Aomori et sa politique anticipative en matière de gestion et d’entretien de ses ponts

Dans l’après-guerre, jusqu’au milieu des années 1970, durant la période dite de « Haute croissance économique » du milieu des années 1950 au premier choc pétrolier en 1973, le Japon s’est lancé tous azimuts dans des travaux de génie civil. Aujourd’hui, l’état de vétusté des ouvrages et infrastructures datant de cette époque est très alarmant. Leur réfection et leur entretien, ou bien leur remplacement, sont indispensables pour assurer la sécurité et le confort de la population. Le budget nécessaire au financement de ces opérations ne cesse toutefois de croître : comment assurer la pérennité de ces ouvrages ou leur remplacement tout en préservant la rentabilité de la gestion des actifs immobiliers ?

L’entretien des ouvrages et infrastructures vétustes est une question d’actualité, commune à tous les pays développés. Chacun garde encore fraîchement en mémoire le tragique effondrement du viaduc Morandi à Gênes, en Italie, en 2018.

Situé au nord de Honshū, l’île principale du Japon, le département d’Aomori administre environ 2 300 ponts (d’une longueur égale ou supérieure à 2 mètres) dont la plupart ont été construits dans les années 70, à la fin de la période de Haute croissance économique. Il est prévisible que bon nombre d’entre eux vont nécessiter à court terme des travaux de réfection ou de remplacement, d’autant plus que les conditions climatiques locales sont sévères : l’amplitude thermique annuelle est importante ; en hiver, il y a de grosses chutes de neige. En outre, la topographie est difficile.
Dans un tel contexte, afin de préserver la sécurité et la qualité de vie de ses habitants, le département d’Aomori a fait le choix pionnier au Japon de mettre en place un système de gestion de ses actifs immobiliers régi par le principe d’une « maintenance préventive » plutôt que « corrective».
Nous vous invitons à découvrir ce dispositif :

Résumé:http://www.clair.or.jp/e/bestpractice/docs/2018aomori_f_s.pdf
Texte complet:http://www.clair.or.jp/e/bestpractice/docs/2018aomori_f_r.pdf

Hatsukaichi et le Mont-Saint-Michel commémorent leur 10e anniversaire de jumelage

Par la Ville d’Hatsukaichi

Tous deux inscrits au patrimoine mondial, le Mont Saint-Michel et l’île d’Itsukushima (également appelée Miyajima) sont tout à la fois de hauts lieux de spiritualité et des sites touristiques emblématiques. Ils abritent des édifices religieux à l’architecture remarquable, possédant une histoire millénaire. Le Mont-Saint-Michel et la ville de Hatsukaichi, à laquelle se rattache l’île d’Itsukushima, se sont jumelés en 2009, l’année suivant la commémoration des 150 ans des relations d’amitié franco-japonaises. Cette commémoration avait été placée sous le signe du voyage, encourageant tout particulièrement les échanges touristiques franco-japonais. En France, comme au Japon, de grandes campagnes avaient été lancées. Atout France (Agence de développement touristique de la France, créée en 2009) et l’Office national de tourisme japonais (JNTO) avaient conjointement conçu une affiche associant en un photomontage, sur un même fond de ciel et mer, le Mont-Saint-Michel et l’imposant torii laqué rouge vermillon du sanctuaire d’Itsukushima.

Naissance du jumelage entre Hatsukaichi et le Mont-Saint-Michel

Le sanctuaire d’Itsukushima avait été sélectionné en 2008 par l’Office national du tourisme japonais comme site phare pour la promotion du tourisme au Japon auprès des Français. En octobre 2008, la ville de Hatsukaichi fut ainsi invitée à participer à Paris à une conférence sur les échanges touristiques organisée par le Ministère japonais de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme (MLIT). À cette occasion, la délégation de Hatsukaichi eut le plaisir de recevoir d’Eric Vannier, maire du Mont-Saint-Michel, une aimable invitation à venir découvrir sa ville. Quoique bref, le séjour fut l’occasion d’une belle relation de sympathie et le maire du Mont-Saint-Michel suggéra de nouer un jumelage entre les deux villes. Hatsukaichi perçut d’emblée tout le potentiel d’un tel rapprochement et dès le printemps suivant, le 16 mai 2009, Eric Vannier était reçu au Japon. La cérémonie de signature de jumelage se tint au sanctuaire d’Itsukushima et la charte de jumelage portait sur l’épanouissement de liens d’amitié ainsi que la coopération dans le domaine du tourisme, visant à une mise en valeur mutuelle des patrimoines.
En 2012, pour le troisième anniversaire du jumelage, le maire de Hatsukaichi se rendit au Mont-Saint-Michel pour rencontrer son homologue et consolider les liens.
L’année 2019 marquant le 10e anniversaire du jumelage, une cérémonie de renouvellement de la charte de jumelage s’est déroulée au Mont-Saint-Michel le 9 juillet, réunissant Yan Galton, maire du Mont-Saint-Michel, David Nicolas, président de la communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie, Katsuhiro Shinno, maire de Hatsukaichi, et Yūsō Sasaki, président du conseil municipal. Des représentants des offices et des associations touristiques étaient également présents. Soulignant l’importance de préserver et de transmettre dans leur intégrité ces sites inscrits au patrimoine mondial, les deux villes ont réaffirmé leur souhait de renforcer leurs relations d’amitié tout en développant les échanges culturels. Le lien qui unit les deux villes a été scellé par la création d’un logo commun, conçu par l’agence de graphisme qui avait travaillé à l’affiche de 2008 pour la promotion des échanges touristiques franco-japonais.
Ce beau logo est une représentation stylisée du Mont-Saint-Michel et du torii du sanctuaire d’Itsukushima. Il combine avec harmonie des lignes bleues et rouges qui symbolisent les liens tissés entre les deux villes. Le choix du bleu et du rouge n’est pas seulement un rappel du drapeau tricolore français. Le rouge renvoie également au célèbre torii du sanctuaire et au disque solaire du drapeau japonais ; le bleu se veut une évocation de la mer, motif omniprésent dans les deux sites. Les brochures et affiches touristiques éditées seront désormais estampillées de ce logo.
Une animation culturelle a été organisée sur le site de l’ancienne école communale du Mont-Saint-Michel. Au programme, des dégustations de sakés et de spécialités culinaires qui ont ravi les habitants de l’île et les touristes : okonomiyaki (sorte de crêpe salée), huîtres marinées à l’huile, momiji manjū (spécialité de l’île de Miyajima, un gâteau en forme de feuille d’érable, fourré à la pâte sucrée de haricots rouges). Sur les murs de la ville, une exposition de photos mettait en parallèle des vues du Mont-Saint-Michel et de l’île d’Itsukushima, jouant astucieusement à faire ressortir d’intéressantes ressemblances.
Des animations commémoratives ont également eu lieu au Japon. En mai, près de la mairie de Hatsukaichi, le long de la route conduisant à la gare, les réverbères ont été pavoisés de drapeaux français. En octobre prochain, sur la place face à l’embarcadère de l’île, un café terrasse sera aménagé pour servir des spécialités boulangères et pâtissières françaises.

La ville de Hatsukaichi se réjouit de la longévité de l’amitié et de la coopération avec le Mont-Saint-Michel et compte multiplier les initiatives pour renforcer davantage ces liens au fil des ans.

Site d’informations touristiques d’Itskushima (Miyajima) : page présentant l’historique du jumelage (en français)
http://visit-miyajima-japan.com/fr/savoir-et-connaissances/jumelage-avec-le-mont-st-michel.html

Informations touristiques sur l’île d’Itsukushima-Miyajima (en français)
http://visit-miyajima-japan.com/fr/

Divers articles parus dans la presse française locale donnant un écho de ces festivités :
https://actu.fr/loisirs-culture/pourquoi-toori-replique-sanctuaire-miyajima-japon-est-installe-pied-mont-saint-michel_25934979.html
https://www.lamanchelibre.fr/actualite-737435-manche-le-mont-saint-michel-celebre-ses-10-ans-d-amitie-avec-miyajima

 

01     08

Affiche de commémoration du 150e des relations franco-japonaises en 2008  /  Torii installé pour le 10e anniversaire, clin d’œil à l’affiche de 2008

 

02 © Vincent.M

Signature du renouvellement de la Charte d’amitié, lors de la commémoration du 10e anniversaire
De gauche à droite : David Nicolas, maire d’Avranches et président de la communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel – Normandie, Yan Galton, maire du Mont-Saint-Michel, Katsuhiro Shinno, maire de Hatsukaichi, Yusō Sakaki, président du conseil municipal.

03

   Logo conjoint marquant le 10e anniversaire du jumelage

 

04  06

 Animation de présentation de la culture japonaise         Pavoisement de drapeaux français à Hatsukaichi

 

 

 

Tokyo et Shizuoka ont accueilli le programme 2019 d’étude de l’administration locale japonaise

Piloté par CLAIR en collaboration avec des collectivités locales japonaises, le Programme d’étude de l’administration locale japonaise permet à des cadres territoriaux français de découvrir le Japon et son administration territoriale. La collectivité hôte et le thème étudié sont différents chaque année. Les participants au programme découvrent des politiques mises en œuvre localement en relation avec le thème choisi pour l’année et effectuent des visites d’observation. C’est l’occasion de riches échanges avec leurs homologues japonais, des dirigeants d’entreprise, et la population locale.
Les cinq participants du programme 2019 représentaient des communes ou des communautés de communes des régions Bretagne, Grand Est, Nouvelle Aquitaine et Pays de Loire. Le Programme s’est déroulé du 29 juillet au 7 août à Tokyo, puis dans la ville de Shizuoka (dép. de Shizuoka). Elle avait pour thème les politiques déployées pour assurer le bien-être et la sécurité des citoyens.

Programme à Tokyo
Après avoir été initiés au système japonais des finances locales présenté par Shunsuke Kimura, professeur de l’Université Meiji, les cadres territoriaux français se sont rendus au Ministère des Affaires intérieures et des Communications. Ce ministère compte parmi ses attributions l’organisation de la fonction publique, les relations avec les collectivités locales, ainsi que la fiscalité et les finances locales. Les cadres français ont plus particulièrement discuté avec les fonctionnaires du ministère de l’organisation administrative et de la situation sociale au Japon, tout en esquissant des comparaisons avec la France.

Visites d’observation à Tokyo
Les cadres français ont ensuite visité quelques sociétés et installations en relation avec le thème du programme d’étude 2019, notamment :
• Daiwa House : spécialisée en robotique, cette entreprise développe des appareils visant à améliorer le confort et l’autonomie des personnes vieillissantes : développement de robots d’assistance physique, aménagement des espaces de vie, etc.
• Ricoh Bil Tokyo : cette société experte en gestion des risques fait appel à des technologies de pointe. Elle a notamment développé un système d’évacuation sécurisée du public, applicable dans de grands stades.
• L’infrastructure hydraulique G-Cans (en anglais : Metropolitan Area Outer Underground Discharge Channel) : ce tunnel souterrain construit à l’extérieur de la zone métropolitaine est un dispositif de régulation de la hauteur des cours d’eau. C’est le plus grand tunnel anti-inondation au monde.

Programme à Shizuoka
À partir du 1er août, les cadres territoriaux français se sont rendus à Shizuoka, ville jumelle de Cannes. A la mairie, ils ont rencontré le maire Nobuhiro Tanabe et ses conseillers. Les échanges ont principalement porté sur les politiques d’assistance aux personnes âgées, les dispositifs en faveur de la petite enfance, et la prévention des sinistres naturels.

Politique d’accompagnement des personnes âgées
Vivre plus longtemps en bonne santé est une politique lancée à l’échelle nationale. Shizuoka s’est distinguée par les excellents résultats obtenus grâce à la mise en place d’un dispositif d’assistance de proximité fondé sur la coopération citoyenne. Après avoir pris connaissance de ce dispositif, les cadres français ont émis des commentaires, tout en faisant référence à la situation en France : « En France, l’assistance aux personnes âgées est assurée par les services sociaux publics. Permettre aux personnes âgées de continuer à vivre chez elles tout en bénéficiant de la compagnie, de l’attention, et de petits soins apportés par des particuliers de leur quartier est très appréciable. » ; « Quand les personnes souffrent de graves pertes de capacités cognitives, elles nécessitent d’être encadrées par des professionnels de la santé et cela représente des coûts substantiels. Mais veiller sur les personnes âgées du quartier, leur apporter de la chaleur humaine est tout à fait à la portée de non professionnels. » Soulignant l’importance de préserver aussi longtemps que possible l’autonomie des personnes âgées, les cadres territoriaux français et japonais se sont accordés sur le mérite de l’assistance à domicile qui permet de ne pas priver les personnes de leur cadre familier.

Politique en faveur de la petite enfance
Les cadres territoriaux français ont exposé les dispositifs particulièrement performants en France qui permettent de préserver la qualité de vie des parents de jeunes enfants (dispositifs d’accueil de la petite enfance et de soutien à la parentalité) : les parents peuvent continuer à exercer une activité professionnelle car il existe un important réseau de crèches. Ils peuvent faire appel aux prestations d’une personne qualifiée (assistantes maternelles). Par ailleurs, le monde s’adapte à eux : le télétravail se développe et certaines entreprises aménagent des crèches dans leurs locaux. Les parents peuvent s’adonner à quelques activités de loisir, car certains établissements culturels offrent des espaces de garde d’enfants.
À Shizuoka, une grande attention est accordée à ces questions et des avancées importantes ont été accomplies. Grâce à la politique mise en œuvre en faveur de la petite enfance, voilà deux ans que plus aucun enfant n’est sur liste d’attente pour entrer en crèche.
À la suite de la rencontre à la mairie, les cadres territoriaux français se sont rendus dans une structure d’accueil. Tout en visitant les locaux et en observant les équipements, ils ont été informés sur le nombre d’enfants accueillis, les modalités de recrutement, les principes éducatifs qui prennent en compte la personnalité de chaque enfant, les procédures en cas d’urgence.

Prévention des sinistres
Les participants ont bénéficié d’un exposé des dispositifs de prévention et de gestion des sinistres liés aux tremblements de terre, aux tsunamis, aux orages, aux inondations, ou aux incendies. À leur tour, ils ont présenté les mesures prises en France pour lutter contre les inondations dans les zones littorales. Bien que les dispositifs de prévention des sinistres en France et au Japon présentent des différences, les cadres territoriaux des deux pays se sont accordés sur l’importance de sensibiliser la population aux risques et d’élaborer des plans de prévention et de sauvetage en s’appuyant sur une active participation des citoyens.

Immersion dans la vie et la culture japonaise
Durant leur séjour, les participants ont été hébergés dans des familles et des auberges traditionnelles japonaises (ryokan). Durant les plages de temps libre, ils ont pu déambuler dans la ville et en découvrir les attraits. Revêtus de légers kimonos d’été (yukata), ils ont eu le plaisir d’assister au célèbre festival de feux d’artifice Shimizu minato matsuri.
« Le programme est très enrichissant grâce au partage des bonnes pratiques territoriales. Les visites sur le terrain et l’hébergement dans des familles japonaises nous ont offert l’occasion de contacts privilégiés. » « Nous avons vécu de vraies rencontres. Cette expérience dépassait largement le cadre habituel des échanges entre collectivités locales. »
La ville de Shizuoka s’est elle aussi réjouie d’avoir reçu les cadres français : « Les explications dont nous avons bénéficié sur les dispositifs existant en France sont une grande source d’inspiration. Nous en tiendrons compte dans la définition des politiques à venir. Nous nous réjouissons également des réseaux de relation qui se sont établis à la faveur de leur séjour. »

Le programme d’étude de l’administration locale japonaise offre une opportunité rare de réfléchir dans un contexte privilégié aux solutions à apporter à des enjeux sociétaux contemporains communs à nos deux pays. Les échanges de qualité auxquels le programme donne lieu bénéficient grandement au rapprochement des collectivités territoriales françaises et japonaises.
En raison de l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été à Tokyo en 2020, le programme d’étude 2020 ne pourra comme à l’accoutumée se dérouler en été. Le calendrier n’est pas encore fixé, mais l’information sera diffusée dès qu’elle sera connue. Pour tout renseignement sur le programme, les personnes intéressées sont invitées à contacter Clair Paris à l’adresse : Découvrez le compte-rendu des participants sur notre site : https://www.clairparis.org/fr/qu-est-ce-que-le-clair/nos-activites/nos-activites-2

Liens utiles :
Daiwa House : https://www.daiwahouse.com/English/businessfield/life/robot.html
RICOH BIL Tokyo : https://jp.ricoh.com/company/ricoh-bil
Infrastructure hydraulique G-cans : http://www.ktr.mlit.go.jp/edogawa/edogawa_index045.html
Ville de Shizuoka : http://www.visit-shizuoka.com/en/

Cadres territoriaux français du programme 2019 :

Laurent GEORGE, directeur général des services
Commune d’Angoulins, Charente-Maritime, Région Nouvelle Aquitaine
http://www.angoulins.fr/

Grégory GOETZ, directeur général des services
Commune de Pont-à-Mousson, Meurthe-et-Moselle, Région Grand Est
https://ville-pont-a-mousson.fr/fr/

Valérie GOETZ, directrice générale adjointe
Metz Métropole (structure intercommunale), Moselle, Région Grand Est
https://www.metzmetropole.fr/

Alcino DE OLIVEIRA, directeur général des services
Communauté de Communes du Pays de Mortagne, Vendée, Région Pays de la Loire
https://www.paysdemortagne.fr/

Françoise PLEMERT, directrice générale adjointe
Vallons de Haute Bretagne Communauté, Ille-et-Vilaine, Région Bretagne
https://www.vallons-de-haute-bretagne-communaute.fr/

 

shizuoka01 shizuoka02

Localisation de Shizuoka                   Vue du Mont Fuji en été depuis la mairie de Shizuoka

 

shizuoka03

Entrevue au Ministère des Affaires intérieures : présentation de l’organisation de la fonction publique au sein des collectivités locales

 

shizuoka04

Test d’un robot d’assistance à la motricité développé par Daiwa House

 

shizuoka08

Visite de l’infrastructure de G-cans : système anti-inondation par contrôle

 

shizuoka05

Rencontre avec le maire Nobuhiro Tanabe

 

shizuoka06

Échanges entre cadres territoriaux français et japonais à la mairie de Shizuoka

 

shizuoka07

Visite à l’école maternelle du district de Toro

 

 

 

Programme JET 2019 : 6 nouveaux JET au Japon !

La promotion française 2019 du programme JET (Japan Exchange and Teaching) compte une assistante de langue (ALT : Assistant Language Teacher) et cinq coordinateurs de relations internationales (CIR : Coordinator for International Relations). Ces six jeunes Français et Françaises ont rejoint leur poste au Japon en août ou en septembre. Avant le grand départ, le 10 juillet, ils ont été conviés à la Maison de la Culture du Japon pour participer à une réunion préparatoire suivie d’une réception en leur honneur organisée par l’ambassade du Japon en France.

Lire la suite : Programme JET 2019 : 6 nouveaux JET au Japon !

Clair Paris a fait la promotion en France des collectivités locales japonaises partenaires de la Coupe du monde de Rugby 2019

Le coup d’envoi de la Coupe du monde de rugby (RWC 2019 : Rugby World Cup 2019) a été donné le 20 septembre 2019. Organisé tous les quatre ans, l’événement se déroule pour la première fois en Asie, pour la première fois aussi dans un pays ne faisant pas partie des pays traditionnels du rugby. Durant 44 jours, jusqu’au 2 novembre 2019, les matchs vont enfiévrer 12 villes situées du nord au sud du Japon, de Sapporo (Ile de Hokkaidō) jusqu’à Kumamoto (Ile de Kyūshū). Le comité d’organisation de la RWC 2019 estime à quelque 400 000 personnes le nombre de touristes étrangers qui se déplaceront au Japon pour l’occasion.

Lire la suite : Clair Paris a fait la promotion en France des...

Ressources touristiques, savoir-faire traditionnels et produits d’exception : Ishikawa fait la promotion de ses atouts à Paris et à Londres !

Par le Département d’Ishikawa

Situé au centre-ouest de l’île de Honshū, le département d’Ishikawa bénéficie d’un environnement naturel privilégié. Les côtes escarpées de la péninsule de Noto baignées par la mer du Japon offrent de superbes paysages. Depuis 2015, l’entrée en service de la ligne à grande vitesse Shinkansen Hokuriku assure la liaison Tokyo-Kanazawa en à peine 2h30, contribuant largement à l’essor du tourisme dans la région.

Lire la suite : Ressources touristiques, savoir-faire...

Le partenariat entre les départements d’Ibaraki et de l’Essonne retrouve sa vitalité !

Par le Département d'Ibaraki

 L’Exposition internationale des sciences et de la technologie, « Exposition internationale de Tsukuba », organisée en 1985, marque le début des relations entre les départements d’Ibaraki et de l’Essonne. Un pacte d’amitié avait été signé l’année suivante, en 1986, mais à partir de 1999, les échanges s’étaient espacés, entrant dans une phase moins active pendant 19 ans jusqu’à une récente nouvelle dynamique.

Lire la suite : Le partenariat entre les départements d’Ibaraki...

Message du Directeur Général de CLAIR Paris aux nouveaux participants JET

Le programme JET a débuté avec la France il y a 31 ans, et permet à de jeunes français de venir travailler au Japon, en enseignant le français dans les établissements scolaires, ou en aidant à la promotion des échanges internationaux dans les mairies et les conseils départementaux.

Cette année, 5 nouveaux participants au programme JET se rendront au Japon cet été. Toutes nos félicitations ! Ces 5 personnes sont détachées dans 5 villes japonaises.

La ville de Matsue est nommée « capitale d’eau » et est populaire pour son château, trésor national. La ville continue sa promotion touristique en France et de plus et plus de touristes français visitent Matsue. Mme MOULIN Isabelle travaillera dans cette ville.

La ville de Tomioka est inscrite sur la liste du patrimoine mondial pour sa « filature de soie de Tomioka ». Un technicien français né à Bourg-de-Péage avait contribué à la construction de l'usine à l'aube de l'industrialisation au Japon. Par conséquent, la ville de Tomioka est jumelée avec cette ville française. Mme MOULIN Véronique aidera pour les relations entre les deux villes.
Comme vous le savez peut-être, les sœurs MOULIN sont probablement les premières JET participantes jumelles.

La ville de Kofu a établi un jumelage avec la ville de Pau et va accueillir les équipes nationales françaises de lutte et de tennis de table l’année prochaine pour les Jeux Olympiques Tokyo 2020. Mme ORANGE Fanny travaillera à Kofu pour le jumelage et les Jeux Olympiques.

La ville de Gotô est constituée de 63 îles et elle est aussi inscrite au patrimoine mondial, pour ses « sites chrétiens cachés dans la région de Nagasaki » et ses très belles plages. La ville de Gotô souhaite renforcer son attractivité touristique en particulier avec la France. M. TARTEAUT Olivier sera en poste dans la ville de Gotô.

Le village de Sagara est jumelé avec le village de Saint Valentin sur le thème de l’amour. Mme JEANNE Bérénice est recrutée par le village de Sagara.
Bien qu'elle enseignera principalement l'anglais dans les écoles publiques, elle aura beaucoup d'échanges avec les habitants du petit village et ce sera une riche expérience.

Depuis 2 ans que je suis en France, je pense souvent à ce qu'est le Japon et je reconnais que le Japon est diversifié et que je ne connais pas tout mon pays. Au Japon, les Japonais voient les participants JET comme des représentants de la République Française. Ils sont effectivement citoyens français, mais il leur faudra réfléchir à ce qu'est la France et enseigner la France aux Japonais plus profondément en parlant de leur région natale, leur vie quotidienne, leur famille, ... .

L'expérience et l’apprentissage dans ces villes les aideront non seulement à progresser dans leur vie, mais également ils contribueront aux activités telles que la promotion touristique et l'éducation. Ils peuvent s’enrichir des conseils de leurs aînés, anciens participants JET, qui ont « survécu » et acquis de riches expériences dans les villes japonaises.

Je voudrais terminer en espérant que la vie des 5 nouveaux participants dans chaque ville japonaise sera un moment significatif pour tous et leur donnera l’occasion de réfléchir sur l'interaction entre les collectivités locales japonaises et françaises. Je souhaite aussi un essor prospère aux invités, au programme JET, au JETAA, et aux relations entre le Japon et la France.

Bon courage, bon voyage et bonnes vacances.

Jun HAJIRO
Directeur Général
CENTRE JAPONAIS DES COLLECTIVITÉS LOCALES
CLAIR PARIS

DSCF4706

【Interview】David Assouline : « mobiliser tous les territoires autour de la dynamique des JO de Paris, une opportunité de développement local »

Une délégation du groupe interparlementaire d’amitié France-Japon, conduite par Monsieur David Assouline, vice-président du Sénat et président du Groupe interparlementaire d’amitié France-Japon, s’est rendue au Japon en avril dernier. L’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo en 2020, et de Paris en 2024 a été l’une des grandes questions abordées au cours de sa mission. La délégation a rencontré à ce titre des hauts responsables japonais des JO, et elle a effectué des visites à Tokyo et à Yamanashi, département situé à l’ouest de la capitale. Monsieur Jun Hajiro, directeur de CLAIR Paris, a rencontré Monsieur Assouline pour recueillir ses observations sur les préparatifs des Jeux au Japon et ses réflexions sur les enjeux pour les collectivités territoriales.

Quels étaient le contexte et l’objet du voyage au Japon de la délégation du groupe interparlementaire d’amitié France-Japon d’avril dernier ?

La spécificité du Sénat français réside dans la représentation des collectivités territoriales. Aussi notre regard se porte sur l’application de la loi et sur les politiques publiques locales dans tous les domaines. L’objet du voyage de la délégation était d’entretenir les relations interparlementaires avec le Japon, mais la thématique principale de notre déplacement était l’échange d’expériences sur l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques. En effet, même s’il s’agit des JO de Tokyo, puis de Paris, l’organisation des JO représente un enjeu national, et les collectivités y jouent un rôle primordial. Pour qu’il y ait un élan national, il faut associer l’ensemble des territoires aux Jeux, aussi bien à l’organisation des compétitions qu’à l’accueil des délégations. C’est d’ailleurs aujourd’hui au Sénat qu’est lancé « Terre de Jeux 2024 », label destiné aux collectivités territoriales qui souhaitent participer aux JO de Paris.

Pourriez-vous nous présenter vos rencontres et votre visite à Yamanashi autour de la thématique des JO ?

Nous avons rencontré notamment le ministre chargé des JO, et le président du Comité d’organisation des JO, qui est un ancien ministre. Nous nous sommes également entretenus avec le gouverneur de Tokyo et le gouverneur de Yamanashi. Portant un grand intérêt pour la mobilisation des territoires pour l’organisation des Jeux, nous voulions visiter une autre collectivité locale que Tokyo. Notre choix s’est porté sur le département de Yamanashi, car plusieurs équipes de France, l’équipe de cyclisme et celle de handball, entre autres, établiront leur camp d’entraînement dans ses communes. En plus, lors de notre visite à Yamanashi, l’équipe de France de rugby à sept féminine s’entraînait déjà dans la ville de Fujiyoshida. La qualité des installations d’entraînement situées au pied du Mont Fuji et la qualité de l’accueil, qui sont exceptionnelles, sont beaucoup appréciées par l’équipe de rugby. C’est un exemple de participation d’une collectivité locale à un grand événement national.

Ce que vous avez observé au cours du voyage vous a-t-il inspiré pour l’organisation des Jeux de Paris 2024 ?

Pour les Jeux de Paris, c’est le Japon qui transmettra la flamme olympique à la France. La flamme sera également le symbole de l’expérience de l’organisation des JO, qui intègre le respect de l’environnement et de l’éthique sportive. Quand on organise un événement de telle envergure, il faut être exemplaire. Il est aussi important de susciter de l’intérêt pour les JO de tous les territoires, urbains et ruraux, car c’est une opportunité pour élaborer des projets de territoires et de réaliser de nouveaux investissements. Par exemple, pour que l’équipe de France de cyclisme puisse s’entraîner bien à Yamanashi, les routes doivent être en bon état. L’aménagement routier réalisé à l’occasion des JO permettra une bonne organisation des compétitions cyclistes, et les habitants du Département pourront, eux aussi, en bénéficier. Des places d’hébergement créées pour l’accueil des visiteurs ou des délégations des JO serviront au développement touristique. Le budget ne peut pas être utilisé pour la construction d’équipements qui seraient laissés à l’abandon et qui creuseraient le déficit. L’investissement doit être fait pour la population locale.

Et la France, où en est-elle aujourd’hui avec l’organisation des JO de 2024 ? Au Japon, dans le cadre du Programme « Villes japonaises amies des JO », les collectivités volontaires, comme Fujiyoshida, s’associent aux Jeux pour l’accueil des délégations afin de favoriser les échanges avec des sportifs internationaux, et promouvoir ainsi leur territoire. Ce programme pourrait-il inspirer les collectivités françaises ?

Oui, très certainement. Pour notre part, dès le début, des efforts ont été déployés pour associer l’ensemble des territoires au projet de candidature de Paris aux Jeux de 2024, et surtout les collectivités de grande taille. Par exemple, Marseille, ville ouverte vers la Méditerranée, accueillera les épreuves de voile. Par ailleurs il existe déjà des régions qui se sont positionnées comme région d’accueil de centres d’entraînement. C’est le cas de la Normandie et des Hauts-de-France. La région Île-de-France, composée de 8 départements et qui compte 12 millions d’habitants, est bien sûr la plus sollicitée pour l’organisation. Chaque région a sa particularité et est appelée à présenter des projets et à participer à cet élan. Le label « Terre de Jeux 2024 » lancé au Sénat aujourd’hui permet aux collectivités locales de se mobiliser pour la réussite des JO et de s’engager dans leurs propres projets de développement. Comme nous avons encore 5 ans pour préparer l’événement, nous identifierons les points forts et les points faibles des JO de Tokyo 2020, pour en tirer des leçons.

D’après vous, quels sont les défis à relever dans l’organisation des JO de Tokyo ?

En discutant avec le ministre et le gouverneur, j’ai appris que la construction de nombreux équipements était prévue. Notre modèle est différent. Les compétitions des Jeux de Paris seront organisées dans des équipements existants, et un centre aquatique pour les épreuves de natation reste à construire. Au Japon, les villages olympiques étaient encore en construction lors de ma visite, mais l’aménagement des infrastructures sera achevé à temps. En revanche, je me suis interrogé sur la question des transports. C’est un enjeu très important. Comment acheminer rapidement plusieurs milliers de personnes vers les stades sans paralyser la vie quotidienne des habitants ? Cette question relève des politiques publiques locales. Les JO de Tokyo doivent constituer pour les habitants un moment fort et une opportunité qui rend leur vie meilleure, mais pas un moment de sacrifice de leur vie quotidienne. La question des transports a été très difficile à gérer pour Londres et les autres villes hôtes. A Paris, nous sommes très attentifs à cette question liée au développement durable. C’est aussi une question de sécurité, car pendant les JO, les installations sportives pourraient être les cibles d’un acte terroriste. Tout cela représente des enjeux pour les collectivités territoriales.

Propos recueillis par Jun Hajiro

 

IMG 7983

Monsieur David Assouline, vice-président du Sénat et président du Groupe interparlementaire d’amitié France-Japon

IMG 7988

Messieurs Assouline et Hajiro après l'entrevue