La solidarité des collectivités territoriales japonaises et étrangères pour les zones touchées par le séisme
Deux mois après le tremblement de terre et le tsunami qui ont dévasté le nord-est du Japon, le nombre des personnes décédées ou disparues s’élève désormais à quelque 25 000. Quant aux 117 000 rescapés, ils sont toujours contraints de vivre dans un centre d’hébergement d’urgence ou dans un logement provisoire, souvent éloigné de leur lieu de domicile.
Un réseau d’aide d’urgence entre collectivités territoriales japonaises a été créé rapidement après le séisme grâce à la coordination assurée par les associations d’élus locaux. Les départements et communes qui ont été épargnés par la catastrophe envoient du matériel d’aide et du personnel qualifié selon le besoin exprimé par les collectivités locales sinistrées. De nombreuses collectivités accueillent également sur leur territoire des réfugiés qui bénéficient d’un hébergement avec une aide matérielle et financière, un soutien psychologique, etc.
La communauté internationale, pour sa part, s’est organisée pour venir en aide au Japon dès le lendemain de la catastrophe. Les collectivités territoriales de plusieurs pays dans différentes régions du monde se mobilisent également.
Concernant la France, plusieurs collectivités territoriales, impliquées ou non dans la coopération décentralisée franco-japonaise, ont pris des initiatives pour soutenir le Japon : appel aux dons, vote de subvention d’aide par l’assemblée délibérante, envoi de messages de soutien, organisation de manifestation de solidarité, etc. Certaines collectivités territoriales s’unissent pour agir ensemble en faveur des régions dévastées. D’autres sollicitent leur collectivité locale partenaire au Japon pour apporter de l’aide par leur intermédiaire.
Cités Unies France, qui coordonne depuis 2008 l’organisation des Rencontres franco-japonaises de la coopération décentralisée, a ouvert un fonds de solidarité des collectivités territoriales françaises pour le Japon. Certaines associations d’élus se sont déjà montrées favorables pour s’associer à cette action. Les dons recueillis sont destinés aux collectivités territoriales japonaises sinistrées, et seront reversés en coopération avec CLAIR Paris.
Par ailleurs, CLAIR Paris informe les collectivités locales françaises et les citoyens, qui le contactent pour manifester leur soutien au Japon, des organisations qui récoltent des dons.
Le siège de CLAIR à Tokyo diffuse, quant à lui, sur son site Internet des informations sur les aides apportées par des collectivités locales étrangères et sur les actions de solidarité menées par l’Association des anciens participants au Programme JET présente dans 17 pays.