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CLAIR PARIS a été créé en octobre 1990 pour représenter les collectivités locales japonaises en France.

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Blog-2020

Mesures prises par la Ville d'Ichikawa face au nouveau Coronavirus

1. Informations générales

Collectivité locale : Ville d'Ichikawa (Département de Chiba)
Population : 492 600 habitants (recensés au 30 avril 2019)
Superficie : 56 ㎢

Caractéristiques : La ville d'Ichikawa est située dans la partie nord-ouest du département de Chiba, limitrophe de Tokyo, la rivière Edo sépare les deux villes. Ainsi, elle est géographiquement très bien située, à la fois proche de la capitale et bénéficiant d’espaces verts naturels. Depuis plusieurs siècles, cette ville attire les écrivains et gens de lettres qui viennent établir leur résidence parmi les nombreux sites de patrimoine historique. Chiba s’est ainsi développée comme ville résidentielle et berceau intellectuel. Dans le nord de la ville, l'agriculture comme la culture de la poire est florissante, et dans la partie sud, face à la baie de Tokyo, se développent des entreprises de logistique. En octobre 2012, la Ville d'Ichikawa a conclu un partenariat avec la Ville d'Issy-les-Moulineaux, située en banlieue parisienne, pour développer des échanges entre jeunes et des projets culturels.

Les derniers chiffres du nouveau Coronavirus
Nombre total de personnes infectées : 86 (recensées au 13 mai ※ À l'exclusion des porteurs de pathogènes asymptomatiques)
Nombre cumulé de personnes infectées pour 100 000 habitants : 17,45
Nombre cumulé de décès : 5
Nombre de décès cumulé pour 100 000 habitants : 1,01

2. L’approche globale originale de la ville d'Ichikawa

2.1 Mesures de prévention de l’infection
 Il a été confirmé tôt dans le département, que la ville d'Ichikawa était infectée par le nouveau coronavirus. Chiba a donc organisé une réunion conjointe des équipes de lutte contre l’épidémie du département de Chiba et de la ville d'Ichikawa. Afin de prévenir la propagation de l'infection à un stade précoce, les deux collectivités ont pris des mesures approfondies dans les centres d'accueil de jour des personnes âgées et dépendantes, et partagé les informations.

2.2 Aides économiques
 Tout d'abord, en tant qu’aide économique d'urgence, des demandes d'allocation spéciale fixe d’État (100 000 yens / 835 euros par personne distribués par les communes : allocation spéciale individuelle expliquée dans l’article ci-après sur les mesures gouvernementales), ont été acceptées dès le 27 avril à Ichikawa, date la plus précoce dans le pays. Puis, à titre de mesures de soutien propres à la ville, Ichikawa accorde une allocation d'aide d'urgence, aux habitants dont le revenu a diminué d'un certain pourcentage en raison de maladies infectieuses, des allocations d'éducation temporaires pour les enfants de ménages monoparentaux et des mesures de prévention de la propagation des infections mises en œuvre par les entreprises, jusqu'à un plafond de 200 000 yens / 1670 euros.
 De plus, la ville s’efforce de réduire les charges pesant sur les citoyens en réagissant avec souplesse au report du paiement des impôts locaux et à la réduction des frais de garde des enfants ne pouvant se rendre à la crèche en raison du confinement, lorsque le paiement devient difficile suite à la baisse des revenus.

2-3 Soutien de l’activité économique et aide dans la vie quotidienne
 Chiba organise aussi la "Campagne #TabeyoIchikawa " (Mangeons (à) Ichikawa) comme une initiative unique pour soutenir l’activité économique et faciliter la vie quotidienne. Il s'agit d'une campagne pour aider les restaurants, dont les ventes sont en baisse en raison de la limitation des sorties et de la réduction des heures de travail, en présentant des menus en livraison ou à emporter sur les réseaux sociaux avec des hashtags, permettant des publications et des partages supplémentaires par les utilisateurs. Malgré les sorties limitées, les habitants peuvent soutenir les restaurants locaux en savourant de délicieux plats à la maison. Avec plus de 1000 messages environ un mois après le début de la campagne, de nombreuses personnes diffusent les informations et commandent au restaurant.

2-4 Soutien à l'éducation et à l'apprentissage
 En ce qui concerne l'éducation et l'apprentissage, fin février, avant la demande du gouvernement de fermer les écoles, la ville d'Ichikawa a décidé de fermer simultanément les collèges, les écoles primaires et maternelles municipales. Suite à l'annonce de l’état d'urgence du gouvernement en avril, Ichikawa a décidé de prolonger la fermeture jusqu'au 31 mai. Des devoirs ont été distribués aux élèves de chaque école fermée et l'apprentissage individuel à domicile, à l'aide de support pédagogique numérique, ainsi que des cours en ligne en vidéos créées par la Commission de l'éducation du département de Chiba, ont également été introduits. De plus, en tant que support d'apprentissage pour les collégiens, Chiba a mis en place, dès le début, le "E-learning@IchikawaCity" qui permet d’étudier des leçons en vidéo, en utilisant l'application de communication gratuite "LINE". Il est désormais possible d'étudier cinq matières : le japonais, les mathématiques, les sciences, les sciences sociales et l'anglais. Afin de prévenir le fossé éducatif dû à la différence de revenus des ménages, la ville prête environ 6000 tablettes et terminaux mobiles aux familles qui ne peuvent pas avoir accès à ce matériel pédagogique numérique et aux vidéos diffusées. Ces mesures permettent de créer un environnement où les enfants peuvent étudier à la maison.

 En plus des divers efforts mentionnés ci-dessus, un nouveau centre d'appels pour les mesures anti Covid-19 est ouvert dans la ville d'Ichikawa pour répondre aux demandes de renseignements concernant l'éducation des enfants, la santé, le bien-être, la vie, etc. La commune continue de travailler intensivement pour prévenir la propagation du nouveau corona virus et soutenir la vie quotidienne des citoyens, en créant un service spécifique pour l’allocation spéciale fixe d’État. La ville d’Ichikawa s’efforce de rétablir la vie quotidienne et la tranquillité d'esprit de tous.

チラシ

Le tract pour la promotion de la Campagne #TabeyoIchikawa (signifiant #Mangeons (à) Ichikawa)

休校学習サポート市川市

Support d'apprentissage des écoles fermées "E-learning@IchikawaCity", pour étudier des leçons en vidéo, en utilisant l'application pour smartphone LINE

花火大会① 花火大会②

Le feu d'artifice d'été pour les citoyens d'Ichikawa, une tradition estivale, est reporté de mai à octobre 2020.

 

 

Les mesures de la ville de Shizuoka contre la crise sanitaire du nouveau Coronavirus

1. Informations générales
Collectivité locale : Ville de Shizuoka (département de Shizuoka)
Démographie : 696 400 habitants(recensés fin mars 2020)
Superficie : 1 412㎢
Caractéristiques : La ville de Shizuoka est le chef-lieu du département de Shizuoka qui se situe dans la région de Chūbu (région centrale du Japon). Elle bénéficie d’un climat tempéré, et d’une nature abondante. Elle est entourée par une chaîne montagneuse au Nord « Les Alpes japonaises du sud » et au Sud par la baie de Suruga. De la ville fondée sous le règne du clan IMAGAWA où fut ensuite édifié le Château du Shogunat Ieyasu TOKUGAWA, sont nées une culture et des industries originales qui ont continué à prospérer pour faire de Shizuoka une ville importante à l’échelle nationale. La ville a établi une relation de jumelage avec la ville de Cannes, et de multiples activités d’échanges ont été réalisées.

Les derniers chiffres du Coronavirus
Le nombre total de cas contaminés : 20 (recensés au 25 mai 2020)
Taux de cas contaminés sur 100 000 habitants (total) : 2,9
Le nombre total de décès : 1
Taux de décès sur 100 000 habitants (total) : 0,14
Le nombre total de cas en réanimation : 2

2. Les mesures contre la crise sanitaire du nouveau Coronavirus de la ville de Shizuoka
2.1 Les mesures pour la lutte contre la propagation.
 Bien que la santé publique soit normalement une compétence départementale, la ville de Shizuoka, en tant que ville désignée par décret, gère son propre centre de santé, qui dispose de deux antennes sur son territoire. Ce centre, dirigé par un médecin, emploie 114 personnes. Au moment actuel du risque du Coronavirus, pour anéantir les épicentres, les hôpitaux dédiés aux maladies infectieuses, les centres départementaux de la santé publique, un service d’accueil des personnes contaminées et un centre d’accueil téléphonique, ont été mis en place avec le soutien de l’Etat, dans la ville. Le test PCR a été effectué uniquement sur les malades présentant des symptômes. Le transport des prélèvements du test PCR ou l’organisation de mise en quarantaine des personnes contaminées sans symptômes dans des établissements dédiés, ont permis de détecter des clusters et suivre les personnes en contact rapproché avec des malades du Covid-19 afin de pouvoir contrôler au maximum le pic de contagion.

2.2 Les mesures pour la reprise économique
 La déclaration de l’état d’urgence du 7 avril pour le département de Tokyo a été élargie à tout le pays le 16 avril. La ville de Shizuoka a alors pris elle-même la décision de demander la fermeture de leur activité aux travailleurs indépendants entre le 25 avril et le 6 mai, et ainsi prendre une mesure drastique qui a pour but d’arrêter la propagation. Le champ d’application a été élargi aux 4 400 entreprises et commerces, y compris des restaurants et des cafés qui servent repas ou boisson et n’étaient pas désignés par la loi départementale pour la demande de fermeture.
 Bien que la période correspondait à la pleine saison touristique et à une période de jours fériés consécutifs, les responsables concernés ont bien répondu à la demande de la ville et procédé à l’arrêt de leur activité, transformant les quartiers commerçants et les sites touristiques qui en temps normal étaient très animés, en places désertes. Cette situation était tout à fait inédite à Shizuoka.
 La ville de Shizuoka a déjà remis le montant de 500 000 yens / 4175 euros à titre d’indemnité pour la période des mesures contre la propagation de la maladie, aux petites et moyennes entreprises, commerces et travailleurs indépendants qui ont été coopératifs à la demande de fermeture pendant la durée décidée.
 Suite à cette mesure, les autres travailleurs indépendants se sont plaints directement qu’ils n’avaient pas été sollicités pour l’arrêt de leur activité et donc n’avaient pas reçu d’indemnité alors qu’ils avaient eux aussi subi de graves pertes de chiffres d’affaires. Leurs entreprises ou secteur d’activité n’étaient pas éligibles à l’aide gouvernementale aux entreprises, mais leur situation financière devenait très préoccupante. Pour pallier le manque de trésorerie, certains hésitaient à souscrire un emprunt bancaire et une aide financière était vitale. La ville a donc établi un nouveau système « Aides financières aux travailleurs indépendants de Shizuoka » pour la reprise économique et a décidé d’allouer 100 000 yens / 835 euros aux petites et moyennes entreprises qui répondent aux critères. Cette prise de mesure est rare dans le pays, et est destinée à de nombreuses petites et moyennes entreprises et travailleurs indépendants, y compris ceux dans les domaines d’activités agricoles, de forêt et de pêche, qui n’étaient pas dans la liste initiale des bénéficiaires d’indemnité. Le budget total atteint 2,75 milliards de yens / 22,8 millions d’euros. La condition pour bénéficier de ces aides est d’avoir subi une baisse d’au moins 30 % du chiffre d’affaires en avril ou en mai 2020 par rapport à l’année précédente. Cette mesure d’aide est conçue pour faire bénéficier le plus grand nombre possible de travailleurs indépendants et ses critères d’éligibilité sont largement plus complaisants en comparaison de l’aide d’état aux entreprises qui exige 50 % de perte de chiffre d’affaires.
 Par ailleurs, pour les entrepreneurs du secteur de tourisme tels que les établissements d’hébergement et les professionnels de voyage qui ont subi un sérieux dommage financier dû à la restriction de circulation dans le pays, la ville a alloué un montant de 500 000 yens maximum / 4175 euros, à ceux qui ont enregistré au moins 50 % de perte de leur chiffre d’affaires, pour les aider à résister à la crise économique. Ainsi, la ville en tant que commune, multiplie ses propres actions d’aides appropriées à la situation de ses citoyens.

 Comme annoncé récemment à ses concitoyens, selon le maire, Monsieur Tanabé, le rôle d’une collectivité locale est de préserver deux vies, « la vie biologique » et « la vie sociale ». La priorité de Shizuoka était la lutte contre la propagation du nouveau Coronavirus, désormais son devoir consistera à non seulement protéger « la vie biologique » face à cette crise sanitaire, mais aussi à protéger « la vie quotidienne des citoyens » contre une crise encore plus grave telle que la régression de l’économie locale. La ville de Shizuoka continue à prendre des mesures pour protéger ces deux vies, dans son rôle de commune qui est une gouvernance plus proche des citoyens.

 

緊急事態宣言中の静岡駅構内の様子平日

Vue intérieure de la gare de Shizuoka durant l’état d’urgence un jour de semaine.

5月開催予定であったシズオカカンヌウィーク写真は2019年① 5月開催予定であったシズオカカンヌウィーク写真は2019年②

L’événement Shizuoka Cannes Week mai 2020 est annulé. (photos de 2019)

 

 

Les mesures prises par le département de Yamanashi contre la crise sanitaire du nouveau Coronavirus

1. Informations générales
Collectivité locale : Département de Yamanashi
Démographie : 809 200 habitants(recensés le 1er mars 2020)
Superficie : 4465㎢
Caractéristiques : En étant limitrophe de Tokyo, le département de Yamanashi bénéficie d’une nature riche, et est entouré par des montagnes représentatives du Japon telles que le Mont Fuji classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco et les Alpes japonaises du sud. Par ailleurs, c’est le berceau du vin japonais, la production y est la plus importante et les viticulteurs y sont les plus nombreux du pays. La richesse des ressources naturelles favorise la plus grande culture de pêches et de raisin de table et la plus importante production d’eau minérale du Japon. Le département de Yamanashi a signé un accord de jumelage avec le département de Saône-et-Loire en 2000.

Les derniers chiffres du Coronavirus
Nombre total de cas contaminés : 60 (recensés le 22 mai 2020)
Taux de contamination sur 100 000 habitants (total) : 7,4
Nombre total de décès : 0

2. Les mesures du département contre la crise sanitaire du nouveau Coronavirus
Le pouvoir de décision concernant les mesures contre les maladies infectieuses est attribué largement aux gouverneurs de département et les collectivités locales sont en première ligne. Pour prévenir la propagation du virus, en plus des mesures prises au niveau national contre la crise sanitaire du nouveau Coronavirus, dans le département de Yamanashi, sur décision du gouverneur, il a été demandé aux travailleurs indépendants de restreindre leur activité, on a procédé à la fermeture de certaines infrastructures départementales telles que les sentiers de montagne du Mont Fuji et mis en place des soutiens aux citoyens.

2.1 Prévention de la propagation du virus dirigée par les centres départementaux de santé publique
 Dans le département de Yamanashi, les centres départementaux de santé publique chargés de la santé publique et de la lutte contre des maladies infectieuses sont répartis sur 4 sites à travers le territoire, et environ 200 personnes travaillent sous la direction de médecins. Le Service de Santé du département et les centres de santé publique travaillant en coopération avec les hôpitaux et les sapeurs-pompiers, ont mis en place et gèrent un système d’accueil des personnes contaminées par le nouveau Coronavirus et des plateformes téléphoniques. Ces plateformes installées au sein des centres de santé publique répondent non seulement aux personnes pensant avoir des symptômes du nouveau Coronavirus, mais aussi à celles en quête d’information sur les mesures de prévention.
 Quand un centre de santé publique a détecté une personne contaminée, il lui demande de se faire hospitaliser et, par ailleurs, il identifie les personnes qui ont été en contact étroit avec elle en enquêtant sur l’historique de ses déplacements, et leur demande de se soumettre au test PCR et de se confiner afin d’éviter une contagion massive. Néanmoins, ces requêtes n’ont aucune obligation légale, et on a pu déplorer des cas de personnes infectées qui ne respectaient pas cette requête de restriction de circulation, et ont pris un bus de longue distance pour quitter le département de Yamanashi.

2.2 L’initiative de soutien du département aux citoyens qui ont dû cesser leur activité
 Le département de Yamanashi a pris des mesures d’aide d’urgence afin que ses citoyens puissent vivre dans la sérénité (1). Voici les trois dispositifs de subventions que le département a mis en place en avant-première pour ses citoyens, devançant ainsi l’action au niveau national :

① Indemnisation en cas d’arrêt de travail pour les personnes contaminées qui se confinent spontanément ou sont hospitalisées, et pour les personnes qui ont été en contact étroit avec des malades du Covid 19
 Le département de Yamanashi a décidé, de sa propre initiative, d’allouer un montant fixe aux personnes contaminées ou aux personnes en contact étroit avec des malades du Covid 19 qui ont cessé leur activité, et leur assure ainsi une sécurité financière qui leur permet d’arrêter de travailler en toute sérénité.
• Critère d'éligibilité :
Travailler ou avoir une exploitation indépendante dans le département de Yamanashi, et être contaminé par le nouveau Coronavirus ou avoir été en contact rapproché avec des malades, et avoir reçu de la part d’un centre de santé publique la recommandation de se faire hospitaliser ou de rester confiné chez soi.
• Montant de l’indemnisation : 4 000 yens/jour environ 35 euros (maximum 14 jours)

② Indemnisation pour des femme enceintes en arrêt de travail
 Le département de Yamanashi a adopté de sa propre initiative une politique d’aide aux femmes enceintes qui arrêtent de travailler, en les indemnisant au titre d’une partie de leur perte de revenus. Cette mesure permet de créer un environnement favorable pour rassurer les femmes enceintes qui à la fois s’inquiètent des risques d’infection et appréhendent de cesser de travailler par crainte de perdre leurs revenus. Les cas d’arrêt spontané sont également pris en compte afin de prévenir les risques de propagation de la maladie.
• Critère d'éligibilité :
 Être une femme enceinte résidant dans le département de Yamanashi, et être salariée ou travailleur indépendant n’ayant pas encore demandé le congé maternité fixé par la loi.
* les salariées à temps partiel ou intérimaires sont éligibles
• Montant de l’indemnité : 4 000 yens/jour environ 35 euros (maximum 20 jours)

③ Indemnisation pour des familles avec enfants en bas âge
 Le département de Yamanashi a adopté de sa propre initiative une politique d’aide aux familles démunies dans le cas de parents qui arrêtent de travailler en raison de la fermeture de l’école primaire ou de la crèche de leurs enfants, en les indemnisant au titre d’une partie de leur perte de revenus, liée à l’arrêt de leur travail. Cette mesure crée un environnement favorable et permet aux parents qui appréhendent de cesser de travailler pour des raisons financières de consacrer du temps à leurs enfants en toute sérénité.
• Critère d'éligibilité :
 Parent qui habite dans le département de Yamanashi, et est obligé d’arrêter de travailler à cause de la fermeture de l’établissement éducatif d’un enfant d’un âge inférieur au niveau de CE2 (10 ans), dont le revenu a été supprimé et qui n’est pas imposable aux impôts locaux ou se trouve dans une situation de monoparentalité.
• Montant de l’indemnité : 4 000 yens/jour environ 35 euros (maximum 14 jours)

 Ces mesures ont été mises en place en avant-première, avant l’action mise en place au niveau national, et par la suite le dispositif d’aides de l’État concernant l’arrêt de travail s’est montré satisfaisant. C’est pourquoi les mesures que nous venons de citer ont pour objet désormais de compléter les aides du gouvernement, et de proposer une indemnité officielle d’arrêt de travail à ceux qui n’ont pas pu en bénéficier ou qui n’ont pas droit aux congés payés.

(1) Au Japon, il existe deux principaux régimes de sécurité sociale : le régime des salariés et le régime des non-salariés (travailleurs indépendants, exploitants agricoles, pêcheurs, etc.). Les assurés rattachés au régime des salariés bénéficient d'indemnités journalières en cas d’arrêt de travail pour maladie, tandis que les affiliés au régime des non-salariés ne perçoivent pas de telles indemnités en cas d’arrêt maladie.

 

富士山日の出

Lever de soleil contemplé depuis le sommet de Mont Fuji.
Les sentiers du Mont Fuji gérés par le département sont en général ouverts entre début juillet et début septembre, et fréquentés par de nombreux randonneurs. En 2020, tous les sentiers seront fermés à cause de la crise sanitaire du nouveau Coronavirus.

登山風景02   山頂直下鳥居

Un sentier départemental de montagne vers le sommet du Mont Fuji partant du côté du département de Yamanashi. (photo de 2019) . Chaque année, plus de 200 000 alpinistes prennent ce chemin.

甲府駅前

La plus grande place du département qui se situe devant la gare de Kofu. En temps normal, elle est très animée avec un grand nombre de piétons, mais durant l’état d’urgence, elle est complètement désertée, les commerces à l’intérieur de la gare étant fermés. (photo prise le 9 mai 2020)

武田神社

Le jardin du temple shinto Takeda. La tradition populaire raconte que Shingen Takeda, un des plus importants seigneurs de l'époque Sengoku, « époque des provinces en guerre », au XVIe siècle, est né dans ce temple. C’est un des hauts lieux touristiques malheureusement vide à cause de la crise du Coronavirus. (photo prise le 9 mai 2020)

Les mesures prises par le gouvernement japonais dans la lutte contre la crise sanitaire du nouveau Coronavirus

Informations au 30 juin 2020 par le Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales (1)

1. L’évolution du nombre de cas de contamination
• Après le premier cas de contamination détecté au Japon le 15 janvier 2020, 18 723 nouveaux cas (taux sur 100 000 habitants : 14,87) et 974 décès (taux sur 100 000 habitants : 0,77) sont recensés dans 47 départements, le 30 juin.
• Si on regarde en détail par département, le nombre de cas de contamination atteint plus de 6 000 dans le département de Tokyo, plus de 1 000 dans les départements d’Osaka, Hokkaido, Kanagawa et Saitama, plus de 500 dans les départements de Chiba, Aichi, Hyogo et Fukuoka. (2)
• Bien que le nombre de nouveaux cas ait rapidement augmenté dès le début du mois d’avril, avec un pic de 720 cas le 11 avril, il a ensuite diminué pour tomber à 37 le 31 mai. (3 et 4)
Lien : référence pour l’évolution du nombre de cas contaminés au Japon (site en anglais) =
https://mhlwgis.maps.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html#/0c5d0502bbb54f9a8dddebca003631b8

2. Les mesures prises par le gouvernement
2-1/ Les mesures préventives contre la propagation du virus
• Le 30 janvier, désignation du nouveau Coronavirus COVID-19, comme maladie infectieuse sous contrôle sanitaire, sur la base de la loi concernant les maladies infectieuses classées et du contrôle sanitaire, sur la base de la loi concernant des maladies infectieuses (révision du décret).
• Le 29 février, recommandation par le gouvernement de fermeture des écoles primaires, des collèges et des lycées principalement gérés par les communes.
• Le 13 mars, révision de « la loi sur les mesures spéciales contre la propagation d'une nouvelle grippe » qui était une loi existante ayant pour but de réagir face à une nouvelle grippe, en intégrant le COVID-19, permettant de prendre des mesures rapidement.
• Le 26 mars, création d’une cellule de crise sanitaire de lutte contre le COVID-19, approuvée par les parlementaires.
• Le 28 mars, établissement d’«orientations principales des mesures pour la sécurité sanitaire contre le nouveau Coronavirus ».
• Le 7 avril, déclaration de l’état d’urgence jusqu’au 6 mai, pour 8 départements (Hokkaido, Saitama, Chiba, Tokyo, Kanagawa, Kyoto, Osaka, et Hyogo), prolongée le 4 mai, jusqu’à la fin du mois : recommandation de restriction de circulation, annulation des événements, abstention de fréquentation des lieux commerciaux ou culturels, diminution à 30 % des déplacements des travailleurs, fermeture des établissements telles que les écoles et renforcement des mesures aux frontières du pays.
• Le 16 avril, la déclaration d’état d’urgence a été élargie aux 47 départements du pays.
• Le 14 mai, levée de l’état d’urgence pour 39 départements, il est maintenu pour ceux de Hokkaido, Saitama, Chiba, Tokyo, Kanagawa, Kyoto, Osaka, et Hyogo.
• Le 21 mai, levée de l’état d’urgence pour 3 départements : Kyoto, Osaka et Hyogo.
• Le 25 mai, levée de l’état d’urgence pour les 5 départements restants : Hokkaido, Saitama, Chiba, Tokyo, Kanagawa.
Les études montrent que 80 % des malades du nouveau Coronavirus ne contaminent pas d’autres personnes et que 3 facteurs : la concentration des gens, un lieu fermé ou un contact rapproché, augmenteraient la vitesse de propagation. En prenant compte de ces études, au Japon, les réalisations massives et exhaustives du test PCR n'ont pas été effectuées pour éviter la propagation de l'épidémie, une collaboration entre l’État et les collectivités locales a mis en place une stratégie contre-clusters : des mesures pour anéantir les épicentres de contamination. En réalité, suite aux rapports des médecins, localement, ce test a été réalisé auprès des malades et chaque épicentre (cluster) a été détecté rapidement. Les agents des centres de la santé publique se sont impliqués dans les enquêtes épidémiologiques pour identifier les groupes de malades et les personnes avec qui ils avaient été en contact. Ces initiatives ont été efficaces dans la prévention de la diffusion du virus, en identifiant les personnes contaminées pour les isoler, et ont joué un rôle important dans la réalisation des actions du gouvernement et des collectivités locales contre la propagation (recommandation de restriction de la circulation ou annulation d’événements etc.) dans des zones bien déterminées.
En parallèle, la fermeture des écoles et la déclaration officielle de l’état d’urgence du gouvernement ont contribué à modifier le comportement des citoyens : vigilance aux 3 facteurs de propagation, respect de la distanciation sociale ou restriction de circulation.

2-2/ Les mesures économiques
• Le 13 février, mise en place de la première stratégie de mesure d’urgence d’État,
1. Soutien aux ressortissants revenus de Chine
2. Mesures de prévention contre la propagation dans le pays
3. Renforcement du système de contrôle par le test aux frontières du pays
Ces 3 mesures ont coûté 86 millions d’euros, pris sur le fonds de réserve.
• Le 10 mars, mise en place de la seconde étape des mesures d’urgence d’État contre le COVID-19.
1. Réorganisation du fonctionnement des mesures de prévention contre la propagation et des offres de soins médicaux.
2. Mise en place de mesures d’aides pour pallier les problèmes dûs à la fermeture des écoles.
3. Extension d’aides financières dans les cas de réduction d’activité et pour l’emploi : suppression ou réduction à 6 % maximum des charges des entreprises dans le cadre des indemnités versées à leurs employés en arrêt de travail, etc. (3,35 milliards d’euros pour les mesures d’aides financières, 13,34 milliards d’euros pour les prêts aux entreprises).
• Le 18 mars, mise en place de « Mesures de soutien aux ménages » telles que l’élargissement d’un prêt d’urgence aux particuliers, le report du paiement des factures d’eau, d’électricité, de gaz, des impôts nationaux ou locaux.
• Le 7 avril, « Les mesures économiques d’urgence liées à la crise sanitaire du COVID-19 » ont eu l’approbation du Conseil des ministres.
1. Allocation pour les micros, petites et moyennes entreprises (20 milliards d’euros) ayant perdu plus de 50 % de revenu par rapport à l’année précédente à cause de l’arrêt de leur activité, dans le cadre du « plan de continuité d'activité » (avec un maximum de 16 700 euros pour les petites et moyennes entreprises et 8 350 euros pour les exploitants indépendants). En plus de l’aide de l’État, chaque collectivité locale a son propre système d’indemnité pour les cas d’interruption d’activité.
2. Allocation spéciale individuelle, destinée à tous les habitants du pays. Les communes reçoivent les demandes et allouent 835 euros par personne. Le budget total atteint 107,6 milliards d’euros.
3. Subvention temporaire décentralisée, attribuée aux actions adaptées selon les différentes situations de chaque territoire et instaurées par une collectivité territoriale, pour 8,4 milliards d’euros. Cette subvention a été intégrée dans le budget rectificatif approuvé le 30 avril dont le montant total atteint environ 217 milliards d’euros.

3. Les mesures prises par les collectivités territoriales
« La loi modifiée sur les mesures spéciales contre la propagation d’une nouvelle grippe» qui comprend également le cas du nouveau Coronavirus COVID-19 permet aux gouverneurs de département, sous la déclaration d’état urgence par l’État et sous le contrôle global du gouvernement, de recommander la restriction de la circulation aux habitants, l’arrêt de l’activité aux restaurants ou aux établissement commerciaux. Ainsi, des mesures adaptées à chaque territoire ont été déployées.
Parallèlement, « Les directives de base concernant les mesures prises dans la lutte contre la crise sanitaire du nouveau Coronavirus» définissent les rôles des collectivités territoriales principalement, comme ci-dessous.
• Recommandations aux citoyens, échanges et partages étroits des informations avec l’État en utilisant le système de communication des données
• Observation de l’état de la contamination et recueil des informations
• Prise de mesures contre la propagation de l’épidémie, telle que la recommandation de restriction de circulation
• Aménagement de systèmes dans le milieu médical, tels que la répartition des responsabilités entre des établissements médicaux locaux, et l’approvisionnement prioritaire des équipements comme les masques pour les établissements médicaux

Sources :
Les données chiffrées concernant le COVID-19 proviennent de :

(1) https://www.mhlw.go.jp/stf/seisakunitsuite/bunya/newpage_00032.html
(2) https://www.mhlw.go.jp/content/10906000/000635537.pdf
(3) https://www.mhlw.go.jp/content/10906000/000643529.pdf
(4) https://www.mhlw.go.jp/stf/newpage_11606.html

Coopération entre le saké de Hiroshima et les vins de Bourgogne et du Jura

Par le Service du Commerce extérieur,
Agence du Commerce, de l’Industrie et du Travail,
Département de Hiroshima

La coopération avec l'association des producteurs de vin français, la Fédération Régionale des Vignerons Indépendants de Bourgogne et du Jura, de renommée mondiale, accélérera la valorisation de l'image de marque du saké de Hiroshima.

 Le saké japonais est une boisson alcoolisée, brassée par une méthode ancestrale de fermentation et de maturation, avec pour ingrédients principaux, le riz, le koji (un ferment) et l’eau. Ses saveurs s'apprécient encore mieux en accord avec certains mets de la même manière que le vin avec certains plats.
 Le saké brassé dans le département de Hiroshima se caractérise par l'équilibre de ses saveurs riches et son umami (5ème goût japonais), qui laisse une saveur agréable au palais. Le département de Hiroshima, entouré par la chaîne montagneuse de la région de Chūgoku, les bassins et la mer intérieure de Seto, est doté d'un climat tempéré favorable à produire un saké avec une palette aromatique large et originale : doux, sec, léger ou riche.

 Le saké de Hiroshima est chargé d’histoire.
 A la fin du XIXe siècle, un des producteurs de saké de Hiroshima, Senzaburo Miura a réussi à mettre au point une technique de brassage appropriée à l’eau douce de sa région auparavant considérée comme inadaptée à la fermentation, ce qui lui a finalement permis de créer un saké de haute qualité, le "Ginjoshu". Ainsi Miura, surnommé le père du saké moderne, a su faire démarrer le développement du saké de Hiroshima.
 Une autre force motrice qui a créé le saké moderne est la première machine électrique à polir le riz, développée par Riichi Satake, fondateur de la société éponyme de fabrication de machines à polir le riz, située à Hiroshima. Cette machine a rendu possible la transformation d'un riz brut, en riz poli de qualité, un ingrédient indispensable à la fabrication du "Saké Ginjo". Le saké du département de Hiroshima a ainsi gagné en popularité dans tout le pays. Grâce à ces innovations, ce tout nouveau saké, appelé "Saké Ginjo", qui n’existait pas auparavant, voit le jour dans la région de Hiroshima.
 Afin de faire connaître le saké de Hiroshima, berceau du "Sake Ginjo", en France, considérée comme la référence mondiale de la culture culinaire et œnologique, "pays de la gastronomie" doté de nombreux atouts, le département de Hiroshima a constitué, en 2014, un organisme mixte, chargé de son développement à l’étranger ; "Hiroshima Sake Brand Promotion Association", avec la participation de 9 brasseurs du saké de Hiroshima (actuellement 11), dont la mission est de promouvoir son image de marque en France.

 Pour développer des canaux de distribution et un réseau de vente, le département de Hiroshima a tout d’abord signé un accord avec deux grands distributeurs/grossistes de spiritueux et de denrées alimentaires (Établissement Dugas et Le Delas SAS ) et a mis en place un système d’Ambassadeurs du Saké. Puis, des dégustations ont été organisées conjointement, dans des restaurants et des caves à vin pour promouvoir le saké, ainsi que des participations à des événements tels que le Salon du saké.
 Au niveau des formations, des séminaires du saké de Hiroshima, notamment en collaboration avec l’école culinaire Le Cordon Bleu Paris, ont été proposées.
 Grâce à ces actions, des canaux de vente se sont progressivement implantés en France et le saké produit à Hiroshima représente environ 6 % de la quantité totale de saké exportée vers la France. Aujourd'hui, lorsqu'on évoque le saké japonais, on pense au saké du département de Hiroshima.

 Une prise de contact s’est faite, en parallèle, avec la Fédération indépendante des producteurs de vin français hautement reconnue par les sommeliers et les consommateurs : Les Vignerons Indépendants de Bourgogne - Jura, dont les régions produisent 13 % de la production du vin français. Les similitudes dans la philosophie et les méthodes de fermentation entre la fédération et les producteurs du saké de Hiroshima, ainsi que leur attachement au savoir-faire technique et au terroir, (comme les AOC, etc.) ont convaincus le département d’Hiroshima d’établir une relation d’échanges avec la fédération.
 Après plusieurs concertations, le gouvernement départemental de Hiroshima a conclu un accord fondamental avec la fédération le 13 mars 2020 à l’hôtel du département. Bien que la pandémie du nouveau coronavirus était en cours le jour de l'événement, la forte volonté de la fédération de poursuivre le travail a conduit à signer l'accord comme prévu, après avoir pris des mesures de sécurité sanitaire optimales.
 L'accord fondamental comprend : les échanges de savoir-faire tels que la fabrication d'alcool et les stratégies de marque de saké et de vin, la collaboration pour augmenter la visibilité des produits dans chacune des régions et étendre le réseau de vente.
 Le gouverneur de Hiroshima, Monsieur Hidehiko Yuzaki, a déclaré avec enthousiasme : « En prenant comme modèle l'expérience et le savoir-faire des célèbres territoires de la Bourgogne et du Jura, je souhaite accroître la visibilité mondiale du saké du département de Hiroshima ».
 La chargée de mission de la fédération, Madame Virginie Petit, a décrit sa première impression du saké de Hiroshima avec une évaluation de "finesse" et a déclaré : « Nous avons des points communs tels que l’excellence de la tradition technologique et l'exigence sur la qualité du produit ».
 Le département de Hiroshima se réjouit de ce partenariat avec la célèbre fédération et souhaite renforcer d'avantage la stratégie de marque de son saké.

 Informations sur le saké de Hiroshima (en français): https://sake-hiroshima.com/fr/

 

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Madame Virginie Petit, chargée de mission de la Fédération Régionale des Vignerons Indépendants de Bourgogne et du Jura et Monsieur Hidehiko Yuzaki, gouverneur de Hiroshima après la signature de l’accord fondamental, à l’hôtel du département de Hiroshima.

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Séminaire du saké de Hiroshima à l'école Le Cordon Bleu Paris (octobre 2017).

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Participation au salon "Dugas Club Expert" organisé par l'Établissement Dugas
(septembre 2019).

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Master-class organisée à Lyon pour les sommeliers (septembre 2019).

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Les bouteilles de saké de 11 producteurs du département de Hiroshima.

Partenariat lycéen entre Tokyo et Paris

Deux établissements scolaires publics de Paris et Tokyo, le lycée polyvalent de Paul Poiret et le lycée départemental de Shinobugaoka, signent un accord de partenariat au profit d'échanges entre « jeunes qui construiront le monde de demain ».

 Les échanges scolaires, notamment entre des élèves français et japonais, ne datent pas d’aujourd’hui. Cependant, si la qualité constante des échanges entre ces jeunes, porteurs d’avenir, leur permet habituellement de découvrir leurs différences, de susciter une certaine émulation et de s’inspirer afin d’élargir leurs horizons, ces échanges sont appelés à croître dans un monde exposé à une nouvelle terreur telle que le Coronavirus, à la recherche de nouvelles échelles de valeurs.
 Nous sommes très heureux de vous annoncer qu’un nouvel échange entre le Japon et la France est né en date du 13 mars 2020. L’accord de partenariat a été signé entre le Lycée polyvalent Paul Poiret de Paris et le Lycée départemental Shinobugaoka sous la houlette de la Commission de l'éducation de Tokyo. L’équipe de Clair Paris a eu l’honneur d’assister à ce moment commémoratif, qui a eu lieu au lycée parisien dans le 11e arrondissement.
 Cet accord est un des projets d’échanges issus du protocole d’accord signé entre l’Académie de Paris, circonscription administrative du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, et la Commission de l’éducation de Tokyo, en mai 2019. Au Japon, c’est la Commission de l’éducation créée par le département qui gère les programmes d’enseignement, l’administration du personnel enseignant et la gestion des équipements. Elle a donc eu le rôle de signer cet accord avec son homologue français.
 Le lycée Shinobugaoka possède un département de cours généraux et spécialisés en science de la vie domestique et dispense des cours de mode, de cuisine et de puériculture. Le lycée des métiers d’art, de la mode et du spectacle, Paul Poiret offre des formations professionnalisantes dans les domaines de la mode et du théâtre. Ce point commun de l’enseignement des métiers de la mode a conduit à la signature d’un accord de partenariat qui permettra des programmes d’échanges entre lycéens et enseignants des deux établissements.
 Le jour de la signature, une semaine avant la fermeture de tous les établissements scolaires de France, le lycée Paul Poiret devait faire face à la mise en place de mesures adaptées à la situation. Les cours spécialisés, spécifiques à ce lycée polyvalent, nécessitant des travaux pratiques avec des équipements de l’établissement, ne sont en effet pas aisés à dispenser, uniquement en ligne. D’autre part, le lycée Shinobugaoka, déjà fermé à la demande du gouvernement japonais, fin février, était confronté à la même difficulté de continuer à enseigner dans cette situation sans précédent. Le lycée Shinobugaoka, fermé depuis fin février, a réouvert graduellement ses portes depuis le 1er juin après la fin de l’état d’urgence à Tokyo, les élèves assistent aux cours 3 jours par semaine jusqu’au 26 juin.
 Cette situation exceptionnelle n’a pas empêché la proviseure, Madame Okajima, de se rendre elle-même en France et d’être reçue par Monsieur Sabatier-Crueise, proviseur du lycée Paul Poiret, pour une visite personnelle de l’établissement présentant les projets pédagogiques spécifiques de ce lycée ainsi que les contenus de son enseignement. Des engagements forts ont été pris pour de futurs échanges. Monsieur Paupert, délégué académique aux relations européennes et internationales et à la coopération, était également présent malgré son emploi du temps chargé, et a échangé longuement sur le contenu du partenariat et des mesures à prendre vis-à-vis du Covid 19 dans les deux établissements respectifs.
 Bien qu’il soit actuellement difficile de voyager entre le Japon et la France, et qu’il soit à craindre que cela n'affecte les échanges franco-japonais, Clair Paris continuera à soutenir les deux pays, en tant que centre des collectivités locales japonaises en France.

 Article sur ce sujet sur le site du Lycée Paul Poiret, lycée des métiers d’art, de la mode et du spectacle =
https://www.lycee-paul-poiret.org/2020/03/26/accord-de-partenariat-avec-la-lycee-shinobugaoka/

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Madame Okajima, proviseure du lycée Shinobugaoka
Monsieur Sabatier-Crueise, proviseur du lycée polyvalent Paul Poiret,
après la signature.

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Visite de l’établissement par le proviseur du lycée Paul Poiret, en présence de Monsieur Lazare Paupert, délégué académique aux relations européennes et internationales et à la coopération (2e personne en partant de la droite).

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Explication du contenu de cours par une élève.

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Une discussion animée sur les futurs échanges.

Nagasaki, Ville Lumière

Par la Ville de Nagasaki

Nagasaki est le chef-lieu du département de Nagasaki. Située sur la côte ouest de l’île de Kyūshu, la ville abrite un grand port international. À l’époque d’Edo du 17e au 19e siècle, le shogunat avait instauré une rigoureuse politique de fermeture du pays (sakoku), faisant du port de Nagasaki l’unique porte de communication avec l’étranger. Cette fonction de sas entre le Japon et le monde contribua considérablement au développement tant du port que de la ville.
Aujourd’hui, Nagasaki compte 410 000 habitants et présente une topographie en amphithéâtre* : elle s’est étendue autour du port, situé au fond d’une baie étroite, en progressant sur les versants des collines alentour. À la nuit tombée, les versants densément urbanisés s’illuminent, formant un tableau d’une éblouissante beauté.

Berçant le rêve d’offrir au monde le « plus beau panorama nocturne », la ville a mis en œuvre une politique inédite visant à sublimer les vues sur la ville, qu’elle soit observée de près, de mi-distance, ou de loin. Elle a étudié l’emplacement des réverbères et autres sources lumineuses. Elle a analysé l’intensité et le chromatisme des lumières. Pour déterminer les solutions à adopter, elle a également pris soin de mesurer l’impact énergétique et environnemental des différents systèmes d’éclairage.

Nous vous invitons à découvrir le détail de ce fabuleux projet de « Ville Lumière » :
Résumé:http://www.clair.or.jp/e/bestpractice/docs/2018nagasaki_f_s.pdf
Article intégral:http://www.clair.or.jp/e/bestpractice/docs/2018nagasaki_f_r.pdf

*: au Japon, pour décrire la topographie de Nagasaki, on utilise l’image du suribachi, un mortier qui a la forme d’un bol évasé.

 

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Parc de la Paix après aménagement  © Lighting Planners Associates

Dorure à la feuille L’artisanat d’art de Kanazawa rayonne à Paris

Du 21 janvier au 1er février 2020, 17 collectivités locales japonaises ont participé à la septième édition de « Synergies entre tradition et modernité - l'artisanat local japonais à la pointe de l’innovation », organisée par CLAIR Paris à la Maison de la Culture du Japon. Cette manifestation s’inscrivait dans une série d’expositions-vente destinée à présenter au public parisien la qualité et la diversité de la création artisanale dans tout le Japon. La ville de Kanazawa (dép. d’Ishikawa), située à l’ouest de Honshu, sur le rivage de la mer du Japon, participait pour la première fois à cette manifestation. Elle a choisi de mettre en avant la technique traditionnelle de la dorure à la feuille, un fleuron de son artisanat local. Durant deux journées spéciales, deux maîtres doreurs ont effectué des démonstrations, présentant respectivement les techniques haku-utsushi et haku-hari.

- haku-utsushi (Tomoyoshi Tsuda): l’or laminé, d’une finesse d’un dix millième de millimètre, est découpé en une feuille d’or carrée, à l’aide d’un outil spécifique en bambou et en forme de cadre. Les précieuses feuilles obtenues sont une à une conditionnées entre deux feuilles de protection.
- haku-hari (Ken’ichi Teramoto): les feuilles d’or sont délicatement appliquées sur l’objet à décorer.

À Kanazawa, la dorure à la feuille a une histoire de plus de quatre siècles. La ville détient aujourd’hui le quasi-monopole de la production japonaise de feuilles d’or (plus de 99 % !). Celles-ci servent à décorer des objets laqués (bols, baguettes, plateaux), mais sont aussi utilisées sur des surfaces plus importantes en bois pour leur propriété répulsive contre les insectes. C’est l’une des raisons expliquant l’extrême finesse des feuilles. Au pavillon d’or (Kinkaku-ji) à Kyōto ou au sanctuaire Tōshōgū à Nikkō, on peut admirer des dorures réalisées sur des autels, des statues bouddhiques, et des ornements architecturaux.

Captivés par le scintillement des feuilles d’or et l’adresse des artisans, les visiteurs ont passé un long moment à observer les démonstrations et à contempler les articles présentés par la ville de Kanazawa dans l’espace d’exposition subdivisé en trois zones : mode, alimentation, et habitat (art de vivre). Il y avait entre autres des bijoux en dentelle dorés et des origamis de grues contenant des paillettes d’or alimentaire. Les visiteurs ont marqué leur intérêt en posant une foule de questions : « À combien de feuilles d’or correspond un lingot d’or ? », « Quelle est la durée de formation d’un maître doreur ? », etc.

Mathilde Dubois, ancienne coordinatrice des relations internationales dans le cadre du programme JET, aujourd’hui chargée des échanges internationaux au sein de l’administration de la ville de Kanazawa a apporté une précieuse assistance lors des démonstrations effectuées par les artisans. Forte de ses cinq années passées dans la ville, elle s’est appuyée sur sa connaissance de la langue japonaise et de la culture de Kanazawa pour rendre accessibles aux visiteurs français les riches explications dispensées par les artisans.

Le dernier jour de l’exposition, Jun’ichi Ihara, nouvel ambassadeur du Japon en France depuis décembre 2019, est venu accompagné de son épouse à la rencontre des collectivités exposantes et du public. Il n’a pas manqué de féliciter les artisans de Kanazawa pour leur précieuse contribution.
Kanazawa a également eu le plaisir de recevoir à Paris la visite d’Alain Petit, artisan doreur ayant notamment participé à des travaux de restauration du château de Versailles. Déjà venu en visite à Kanazawa, ce dernier s’est longuement entretenu avec les artisans.

La participation à l’événement s’est avérée très positive pour les quatre entreprises artisanales de Kanazawa comptant parmi les exposants. Elles ont pu découvrir les riches opportunités commerciales s’offrant à elles en Europe. De nombreuses ventes ont été réalisées, en particulier les jours où les artisans effectuaient des démonstrations. Montrer les techniques, raconter leur histoire, expliquer leurs spécificités et leurs applications est essentiel.

Ravie de l’expérience, Kanazawa prévoit de prendre part à la prochaine édition de la manifestation. Rayonner par son artisanat contribuera sans conteste à accroître sa notoriété en France.

 

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Démonstration de dorure à la feuille. De gauche à droite : M. Teramoto, M. Tsuda, Mme Dubois

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Des feuilles d’or d’une finesse d’un dix millième de millimètre

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Les visiteurs captivés par les gestes et les explications des artisans.
Une grande variété d’articles illustrait les thèmes de la mode, de l’alimentation, et de l’art de vivre.

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Espace « mode » : bijoux en dentelle dorés

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Espace alimentation : origami de grues saupoudreuses de paillettes d’or alimentaire, plats dorés

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Espace «Habitat (art de vivre) » : Stylos bille, cartes, éventail, etc.

 

 

Carnets de croquis de Katsushika Hokusai et artisanat traditionnel de Sumida exposés à Paris, dans la mairie du 7e arrondissement

Du 17 au 23 décembre 2019, la mairie du 7e arrondissement de Paris présentait en partenariat avec l’arrondissement de Sumida à Tokyo et l’association World Art Bridge une exposition intitulée « Ō-Edo à PARIS », mettant en lumière l’histoire de Sumida et la créativité de son artisanat traditionnel, resté bien vivant jusqu’aujourd’hui.

Situé au nord-est du centre de la capitale, délimité à l’ouest par le fleuve Sumida-gawa, l’arrondissement de Sumida comporte plusieurs sites notables : la tour de radiodiffusion Skytree qui se dresse à 634 m de hauteur, le centre sportif Ryōgoku Kokugikan où se déroulent les grands tournois de Sumō, ainsi que deux importants musées : le musée Edo-Tokyo et le musée Hokusai-Sumida. Le musée Edo-Tokyo invite à une immersion dans la vie et la culture populaire de l’époque d’Edo (1603-1867). Le musée Hokusai-Sumida expose les œuvres du peintre, dessinateur et graveur Katsushika Hokusai (1760-1849) dont les techniques graphiques fascinèrent les peintres impressionnistes français à la fin du 19e siècle, contribuant à la naissance de la vague du japonisme. Hokusai est une figure emblématique de l’arrondissement de Sumida pour avoir passé la plus grande partie de sa vie dans les quartiers de l’embouchure de la Sumida-gawa où étaient regroupées à l’époque féodale les échoppes des artisans et des commerçants.

L’arrondissement de Sumida et le 7e arrondissement de Paris sont tous deux rattachés à une capitale, situés en bordure d’un fleuve et abritent une tour remarquable. La tour Eiffel surplombe la Seine, comme la Skytree, la Sumida-gawa. Ces traits communs ont conduit à la mise en place d’échanges qui se perpétuent depuis maintenant plus de dix ans. Une collaboration a notamment donné lieu au développement d’une ligne de produits dérivés combinant les images de la tour Eiffel et de la Skytree.

Plusieurs expositions dédiées à Hokusai ont été organisées à la mairie du 7e arrondissement par le passé. Celle de décembre 2019 présentait, outre des reproductions des carnets de croquis de Katsushika Hokusai (Hokusai Manga), diverses facettes de la culture et des traditions artisanales héritées de l’époque d’Edo. Parmi les pièces exposées, on pouvait voir de petits coffrets en bois assemblés sans utiliser le moindre clou, selon une technique d’ébénisterie traditionnelle appelée sashimono. Il y avait aussi des hago-ita, sortes de raquettes rectangulaires en bois, richement décorées. Conçues à l’origine comme ustensiles d’un jeu de volant s’apparentant au badminton, ces raquettes sont devenues au fil du temps un objet ornemental offert au Nouvel An en guise de talisman pour chasser les esprits maléfiques. La face envers de ces raquettes est souvent ornée de l’effigie de célèbres personnages du théâtre kabuki.

Le 16 décembre 2019, Rachida Dati, maire du 7e arrondissement de Paris, a reçu Toru Yamamoto et Kunimoto Tanaka, respectivement maire et président du conseil municipal de Sumida. Lors de cette rencontre, ils ont pu s’entretenir de nombreux projets en perspective. Plus tard, en début de soirée, se tenait la réception de vernissage de l’exposition, organisée par la mairie à l’attention des résidents du 7e arrondissement. Après le discours de bienvenue prononcé par Josiane Gaude, première adjointe à la mairie du 7e arrondissement, Toru Yamamoto a guidé les invités à travers l’exposition, leur dispensant de riches explications sur l’histoire de son arrondissement. Preuve s’il en est de l’inépuisable fascination des Parisiens pour la culture traditionnelle japonaise, les invités ont passé un long moment à contempler les superbes pièces exposées et à feuilleter les pages des reproductions de carnets de croquis de Hokusai.

En savoir plus :
Tokyo Skytree (en français) : http://www.tokyo-skytree.jp/others/pdf/skytree_french.pdf?201904
Musée Edo-Tokyo (en anglais) : https://www.edo-tokyo-museum.or.jp/en/
Musée Sumida Hokusai (en anglais) : https://hokusai-museum.jp/?lang=en
※ Les personnes désireuses de découvrir le musée Sumida-Hokusai peuvent se procurer auprès de CLAIR Paris des billets d’entrée gratuits. N’hésitez pas à nous contacter !
Informations touristiques sur l’arrondissement de Sumida (en anglais) : http://visit-sumida.jp.e.ux.hp.transer.com/
Informations touristiques sur Tokyo (en français) : https://www.gotokyo.org/fr/index.html

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À gauche : Josiane Gaude, première adjointe à la maire du 7e arrondissement de Paris

2e et 4e à partir de la gauche : Toru Yamamoto et Kunimoto Tanaka, respectivement maire et président du conseil municipal de l’arrondissement de Sumida

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Toru Yamamoto aux côtés de Josiane Gaude, guidant les invités à travers l’exposition

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Les carnets de croquis de Hokusai (Hokusai Manga) ont suscité un vif intérêt.

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hago-ita, sorte de raquette rectangulaire en bois, richement décorée.

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Les invités lisaient avec attention les panneaux d’information sur les traditions artisanales de Sumida.

 

 

 

 

Nagasaki célèbre l’inscription de ses « sites chrétiens cachés* » au patrimoine mondial

Les « sites chrétiens cachés de la région de Nagasaki » ont fait l’objet d’une inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité en octobre 2018. Cette prestigieuse distinction a offert à la ville et au département de Nagasaki une belle opportunité de faire rayonner ses attraits dans le monde. Le 20 janvier dernier, en présence de Junichi Ihara, ambassadeur du Japon en France depuis décembre 2019, et Takio Yamada, ambassadeur extraordinaire, délégué permanent du Japon auprès de l’UNESCO, une grande réception était organisée à Paris avec pour objectif la mise en avant de l’ensemble des ressources touristiques du département : ses productions phares, sa culture culinaire, la multiplicité des facettes de son patrimoine historique. Hōdō Nakamura, gouverneur de Nagasaki, Mitsuyuki Segawa, président du conseil départemental de Nagasaki, Masahiro Satō, président du conseil municipal de Nagasaki, Shigetaka Takamiya, adjoint au maire de Nagasaki ont tout spécialement fait le déplacement en France pour l’occasion. La réception a réuni près de 150 personnes : des hauts fonctionnaires de l’UNESCO parmi lesquels les ambassadeurs délégués de divers pays membres, des séminaristes des Missions étrangères de Paris, des représentants du village de Vaux-sur-Aure jumelé à Nagasaki, ainsi que des dirigeants d’agence de voyage et des journalistes.

Les invités ont d’abord assisté à une série d’exposés : un aperçu des ressources touristiques du département avec de superbes visuels permettant d’apprécier la beauté du cadre naturel, notamment des paysages maritimes émaillés d’îlots ; un historique des relations avec les pays étrangers, à commencer par la France ; une présentation des « sites chrétiens cachés de la région de Nagasaki » inscrits sur la liste du patrimoine mondial ; un compte-rendu de la visite effectuée par le pape François au parc de la paix de Nagasaki en novembre 2019.
Un temps fort durant ces exposés : le moment où Hōdō Nakamura, gouverneur de Nagasaki, a fait don à la fondation Notre-Dame de Paris de fonds destinés au financement des travaux de réfection de la cathédrale. Ces fonds avaient été collectés par l’ « association citoyenne du département de Nagasaki pour la préservation du patrimoine mondial » en témoignage de solidarité suite au tragique incendie d’avril 2019.

La réception s’est poursuivie par un rituel de kagami-biraki, ouverture d’un tonneau de saké (voir photo et légende). Les invités ont ensuite pu découvrir des spécialités locales présentées sur divers stands. Entre autres, le champon [prononcé tchan’pon] (soupe de nouilles agrémentées de viande de porc, de fruits de mer et de légumes), les udon de Gotō (nouilles épaisses confectionnées dans les îles Gotō), et le castella (un gâteau de texture « génoise » introduit au Japon par les missionnaires portugais au 16e, puis adapté au goût japonais). Des sakés et du thé produits à Nagasaki ont également été servis. CLAIR Paris a d’ailleurs prêté main-forte à la délégation de promotion de Nagasaki en se chargeant du service du thé. Dans la salle de réception, des panneaux retraçaient l’histoire des missionnaires français venus évangéliser Nagasaki aux 17e et 19e siècles. Les invités n’ont pas manqué d’en prendre connaissance. Ils ont aussi pris plaisir à admirer des porcelaines de Hasami et de Mikawachi, exposées pour illustrer la virtuosité de l’artisanat local.

Après son séjour à Paris, le gouverneur de Nagasaki s’est rendu au Vatican. Le 22 janvier, il s’est présenté à l’audience générale du pape François et lui a exprimé la gratitude du département pour la visite dont il avait honoré Nagasaki deux mois plus tôt.

* Les sites « chrétiens cachés » sont liés aux persécutions dont furent victimes les Japonais convertis au christianisme durant l’époque d’Edo. Officiellement interdite, la foi chrétienne fut pratiquée et transmise en secret durant près de 250 ans.
Lire notre article à ce sujet en page 5 d’é-CLAIR n° 88 de mars 2015 =
https://www.clairparis.org/images/pdf/publications_fr/88.pdf#page=5

 

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Un tonneau de saké du département de Nagasaki a été utilisé pour un rituel de kagami-biraki.
Kagami-biraki se traduit littéralement par « ouverture du miroir ». Il s’agit d’un rituel shintō pratiqué en début d’année : un tonneau de saké est présenté en offrande à une divinité. Quelque temps après, son couvercle est brisé à l’aide de maillets et le saké est servi.

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Les invités étaient nombreux et la salle de réception très animée.

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Clair Paris a fait la promotion du thé de Nagasaki.

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Dégustation de la spécialité de Nagasaki, champon/chan’pon, soupe de nouilles.