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CLAIR PARIS a été créé en octobre 1990 pour représenter les collectivités locales japonaises en France.

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Une exposition de photographies pour célébrer l’amitié entre les villes de Compiègne et Shirakawa

Une exposition photographique intitulée « Le miroir du temps - Compiègne - Shirakawa 1935-1955 » a été simultanément organisée en France et au Japon.

Les villes de Compiègne et de Shirakawa (dép. de Fukushima) se sont jumelées en 1988 à la suite de l’implantation sur l’archipel en 1987 de l’usine Roussel Shirakawa Japon (aujourd’hui EA Pharma), filiale de la société Roussel-Uclaf dont le siège se trouvait à Compiègne.  

Depuis la signature de ce jumelage jusqu’à ce jour, dans le cadre de 16 voyages scolaires, 293 collégiens de la ville de Shirakawa ont eu l’occasion de découvrir la ville de Compiègne. De nombreux échanges ont également eu lieu dans les domaines culturel, sportif et touristique à l’initiative de l’association Compiègne-Shirakawa. Cette association composée de bénévoles français et japonais, dont le président et plusieurs membres sont japonophones, s’investit avec ardeur dans le maintien et le renforcement de la relation d’amitié entre les deux villes. C’est à elle que l’on doit l’organisation de cette exposition de photographies qui s’est tenue du 25 janvier au 26 mars dans le cloître de la bibliothèque Saint-Corneille, abbaye édifiée au 14e siècle et réaménagée, située dans le centre-ville de Compiègne.

Exposées par paire, dans un même cadre, les photographies montraient divers aspects des deux villes au fil de 20 années, courant de 1935 à 1955.

Sur le thème de la fête, on pouvait voir juxtaposées une photographie de jeunes hommes participant au festival des lanternes en papier (chōchin) de Shirakawa et une photographie d’une parade commémorative dédiée à Jeanne d’Arc, à Compiègne. Sur le thème de la gare, on pouvait voir des bus alignés devant la gare de Shirakawa et une foule de voyageurs dans la gare de Compiègne. Le concept de l’exposition reposait sur un jeu d’écho entre des photographies qui invitait à un passionnant voyage mettant en parallèle l’histoire des deux villes. C’était aussi une belle expérience de culture comparée. L’un des visiteurs a par exemple constaté, assez amusé, devant les photographies sur le thème du mariage, que sur celle du sanctuaire de Shirakawa l’ambiance était très solennelle tandis que sur celle de Compiègne, tout le monde affichait de grands sourires. 

En visitant l’exposition, nous avons pu mesurer l’ampleur des efforts déployés par les organisateurs. On imagine qu’il n’a pas été aisé de réunir les photographies les plus anciennes, datant d’avant la fin de la seconde guerre mondiale. Il était très appréciable aussi que toutes les photographies soient soigneusement légendées en version bilingue, français et japonais.

Dans le contexte de la pandémie de Covid 19 qui a durablement limité les déplacements entre la France et le Japon, cet événement traduisait de façon louable les efforts déployés avec originalité pour maintenir les échanges entre villes jumelles.   

Site de la bibliothèque : https://bibliotheques.compiegne.fr/infos-pratiques/vos-bibliotheques/176-saint-corneille

Site dédié à l’exposition : http://bibliotheques.compiegne.fr/evenements-public/612-compiegne-shirakawa-le-miroir-du-temps-1935-1955

Site de l’association : http://compiegne.shirakawa.free.fr/news.php?lng=fr

 

Philippe Marini, maire de Compiègne (à droite sur les photos) et les 2 représentantes de CLAIR Paris 
Philippe Marini, admirant les photographies de Compiègne et Shirakawa juxtaposées
Arielle François, adjointe au maire pour l’action culturelle et les relations internationales, lors du vernissage qui a attiré de nombreux visiteurs

 

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Philippe Marini, maire de Compiègne (à droite sur les photos) et les 2 représentantes de CLAIR Paris