Shizuoka : la France, toujours plus près du cœur…
L’opération « Souhait à exaucer », pour stimuler la curiosité des jeunes esprits.
En juin 2021, peu avant les Jeux olympiques et paralympiques Tokyo 2020 (23 juillet au 8 août 2021), la ville de Shizuoka a été sélectionnée pour accueillir le camp d’entraînement de l’équipe olympique française de Taekwondo.
Située dans la région de Chūbu (région centrale de l’île principale de Honshū), Shizuoka offre de superbes vues sur le mont Fuji, immortalisées dans de nombreuses œuvres d’Utagawa Hiroshige, grand maître de l’estampe japonaise. La ville entretient des échanges privilégiés avec la France depuis son jumelage avec Cannes en 1991. Les Rencontres franco-japonaises de la coopération décentralisée, organisées tous les deux ans depuis 2008, alternativement en France et au Japon, ont également été l’occasion de nouer de riches dialogues autour des bonnes pratiques en politique locale.
Utagawa Andô Hiroshige (1797-1858)
La pointe de Satta sur la côte de Yui
(Vue du mont Fuji depuis le pic de Satta qui domine la côte de Yui, dans la région de Shizuoka)
Série « Cinquante-trois Stations du Tōkaidō »
Lors du séjour de l’équipe olympique française de Taekwondo à Shizuoka, CLAIR Paris a eu l’idée d’organiser une opération s’adressant à de potentiels futurs acteurs des échanges internationaux… : un groupe d’une dizaine d’enfants de 6e année (11 ans) de l’école primaire Nakawarashina.
Intitulée « Souhait à exaucer », cette opération se déroulait en plusieurs phases, via Internet, par communication vidéo. Elle avait pour objectif d’éveiller et de développer l’intérêt des écoliers pour le pays ami qu’est la France.
Le premier échange a lieu le 6 juillet. CLAIR Paris a présenté divers aspects de la France : les plats et les boissons préférés des Français, la monnaie utilisée, etc. Après avoir effectué librement des recherches en consultant des sites sur Internet ou des guides de voyages, les écoliers étaient invités à formuler chacun une question à laquelle ils n’avaient pas réussi à trouver de réponse par eux-mêmes. Chacune de ces questions était confiée à CLAIR Paris en guise de « souhait à exaucer en y apportant une réponse ».
« Quel goût ont les macarons en France ? »
« Est-il vrai que la cathédrale Notre-Dame est belle d’où qu’on se place pour la regarder ? »
« En France, à l’école primaire, comment est-ce qu’on enseigne Napoléon ? »
« Shizuoka est réputée pour ses plantations de thé vert. En France, comment est-ce que le thé est vendu ? »
« Même les Français visitent le musée du Louvre ? »
« Paris est une grande capitale de la mode... Alors, comment s’habillent les écoliers ? »
Les enfants ont l’art de poser, en toute innocence, des questions parfois déconcertantes… Dans les jours suivants, CLAIR Paris s’est attelé à traiter les questions reçues, en évoquant tour à tour avec amusement et affection chacun des visages des écoliers.
Conversation vidéo avec Minori Iwase, fonctionnaire territoriale de Shizuoka, détachée au bureau de CLAIR Paris : les écoliers posent des questions sur les billets de banque utilisés en France.
Le 16 juillet, une nouvelle conversation vidéo a été organisée. Afin de donner aux enfants l’impression d’un véritable voyage en France, CLAIR Paris avait rassemblé autant de photographies que possible ! Les enfants ont pu constater que les écoliers français portaient des tenues plutôt décontractées. Ils ont appris que différentes sortes de thé étaient en vente en France, aussi bien des thés noirs que des thés verts. Ils ont poussé des cris d’émerveillement en découvrant des macarons joliment décorés ou de belles images de plusieurs cathédrales Notre-Dame en France. Après avoir vu Notre-Dame de Paris avant l’incendie, ils étaient impatients de la voir restaurée.
Nous espérons que l’explication donnée sur Napoléon dont le statut de héros national est aujourd’hui controversé dans les manuels d’histoire en France aura contribué à stimuler l’intérêt des écoliers pour la matière « Histoire des autres pays du monde »… Il faut savoir que la France n’occupe qu’une place assez limitée dans le programme des écoles primaires au Japon. Ainsi, elle n’est souvent perçue que comme un lointain pays occidental. L’opération a sans conteste contribué à aider les enfants à s’en faire une image plus concrète et attrayante.
Parmi ses nombreuses actions en faveur de la promotion des échanges internationaux, CLAIR Paris compte bien organiser à nouveau des animations à échelle locale auprès d’un jeune public !
Photo souvenir de l’échange en ligne
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