Promotion du tourisme, de la culture et des sports de la ville de Sado
L’exposition « Grès Mumyōi-yaki de Sado : des pièces qui se transforment avec l’usage » s’est tenue à la Maison de la culture du Japon à Paris du 7 au 11 octobre 2025, permettant à de nombreux visiteurs de découvrir l’attrait du grès Mumyōi-yaki de Sado. À l’occasion de cette exposition, une réception a également été organisée : elle a permis la présentation de l’île de Sado par son maire en personne, ainsi que des démonstrations de spectacles traditionnels de l’île — Onidaiko (tambour des démons) et Sado Okesa (danse traditionnelle de l’île de Sado). Sans oublier la dégustation du nouveau riz de l’île ainsi que de saké local.
Sado est une île de 47 000 habitants située dans la mer du Japon, entre le Japon et le continent eurasiatique. Avec une superficie équivalente à celle du Grand Paris (854 km²), elle constitue une seule commune : la ville de Sado. On y trouve de vastes chaînes de montagnes, une mer d’une grande transparence, ainsi que des paysages ruraux et sauvages où évoluent des ibis sauvages. Les « mines d’or de l’île de Sado », inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO en juillet 2024, permettent de découvrir l’histoire et les techniques d’extraction développées du xviiᵉ au xixᵉ siècle. L’île est également réputée pour ses arts du spectacle traditionnels tels que le nô et le Onidaiko, visibles en différents lieux.
À cela s’ajoutent de nombreuses spécialités gastronomiques : produits frais de la mer, riz Koshihikari de Sado et saké élaboré par cinq brasseries locales. Les visiteurs peuvent aussi profiter d’activités de pleine nature comme les balades en barque tarai (tarai-bune), le cyclisme ou encore la randonnée.
Guide touristique de Sado : https://www.visitsado.com/en/
Le Mumyōi-yaki de Sado, inscrit au patrimoine mondial en juillet 2024, est une poterie fabriquée depuis le xixᵉ siècle à partir d’une argile rouge riche en oxyde de fer, extraite notamment des mines d’or de l’île. En octobre 2024, il a également été reconnu comme « artisanat traditionnel du Japon ». Ses caractéristiques incluent une granulométrie plus fine que celle des autres argiles et un taux de retrait à la cuisson deux à trois fois supérieur à celui d’autres poteries. La forte teneur en fer rend les pièces dures et résistantes à la casse ; elles gagnent aussi en brillance avec l’usage. Ainsi, elles sont appréciées dans un large éventail d’objets : assiettes, gobelets, vases, etc.
Les visiteurs européens de l’île de Sado comptent une proportion notable de Français — environ 40 % —, et la France est connue pour son vif intérêt pour la culture japonaise. La présence de nombreux magasins spécialisés dans les produits japonais, surtout à Paris, a également motivé cette initiative visant à accroître la notoriété de Sado à travers son artisanat, notamment le Mumyōi-yaki, et ses arts du spectacle. Lors de l’exposition et de la réception, les visiteurs ont formulé des commentaires positifs tels que « la couleur rouge du Mumyōi-yaki est magnifique » ou « j’ai découvert l’île de Sado et aimerais la visiter pour de prochaines vacances ». Ils ont également beaucoup apprécié le riz nouveau et le saké de l’île.
Par ailleurs, deux boutiques parisiennes spécialisées dans l’artisanat et les produits régionaux ont offert une opportunité de test marketing en vue d’une vente continue de Mumyōi-yaki, de saké et d’autres produits locaux de Sado.
L’île de Sado a une histoire profondément marquée par ses mines, qui représentaient au xviiᵉ siècle environ 10 % de la production mondiale d’or, ainsi que par les cultures et coutumes qui s’y sont développées avec son exploitation. Entourée par la mer et dotée d’une nature variée faite de montagnes et de plaines sauvages, l’île souhaite faire connaître à un public plus large l’ensemble de ses richesses et encourager davantage de visiteurs à s’y rendre. Ainsi, la commune de Sado continuera à collaborer avec les partenaires concernés pour poursuivre les initiatives visant à renforcer la notoriété de son île.
