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CLAIR PARIS a été créé en octobre 1990 pour représenter les collectivités locales japonaises en France.

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Bonnes pratiques des collectivités locales japonaises

Bonnes pratiques des collectivités locales japonaises 2019

Bonnes pratiques des collectivités locales japonaises 2019

 

Nom de collectivités

domaine(s)

concerné(s)

Projet

1

Département d’Okayama

Environnement

Adhésion au système des Gardiens de la planète : L’écologie en s’amusant ! Tous ensemble dans la lutte contre le réchauffement climatique

Résumé / Rapport

2

Département de Tokushima

Soins pour personnes âgée

Système d’embauche des assistants aux aide ‐soignants de Tokushima Dispositif d’encouragement du recrutement des seniors actifs

Résumé / Rapport

3

Département d’Ehime

Revitalisation territoriale, tourisme, et agriculture et fôret

Transformer le département d’Ehime en Paradis pour les Cyclistes

Résumé / Rapport

4

Département de Kumamoto

La résilience

Léguer les trésors de Kumamoto à la postérité : Création du Système d’aide à la restauration des patrimoines culturels endommagés par les séismes (dispositif de rétablissement après les Séismes de Kumamoto en 2016)

Résumé / Rapport

5

Ville de Kurashiki

(Département d'Okayama)

TIC

Programme de mise en place des TIC intelligentes de la vallée de la Rivière Takahashi

Résumé / Rapport

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Bonnes pratiques des collectivités locales japonaises 2018

Bonnes pratiques des collectivités locales japonaises 2018

 

Nom de collectivités

domaine(s)

concerné(s)

Projet

1

Département de Fukuoka, commune d’Oki

Environnement

L’aménagement villageois sur un modèle économique circulaire, l’ambitionné de la commune d’Oki

Résumé / Rapport

2

Département d’Aomori

Prévention des risques

La maintenance des ponts optimisée par le système de gestion des ressources

Résumé / Rapport

3

Ville de Nagasaki

Politique urbaine

Nagasaki, Ville Lumière

Résumé / Rapport

4

Départementd’Ehime

Revitalisation territoriale, tourisme, et agriculture et fôret

Promotion d’une nouvelle culture cyclist

Résumé / Rapport

5

Département de Saitama

Éducation, culture

Pièce de théâtre interprétée par des personnes âgées en grande foule « The 10 000 Gold Theater 2016 »

Résumé / Rapport

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Bonnes pratiques des collectivités locales japonaises 2017

Bonnes pratiques des collectivités locales japonaises 2017

 

Nom de collectivités

domaine(s)

concerné(s)

Projet

1

Ville de Kamikatsu

Environnement

Promotion du recyclage et de la

réutilisation en vue du Zéro déchet

Résumé / Rapport

2

Village d’Asuka

Revitalisation territoriale, tourisme, et agriculture et fôret

« MICHIMO », moyen de transport qui prend en considération l’environnement et les caractéristiques de la région

Résumé / Rapport

3

Département d’Okayama

Revitalisation territoriale, tourisme, et agriculture et fôret

Le personnel du département vous encourager! « Projet d’aide au marketing pour le développement de nouveaux produits » !

Résumé / Rapport

4

Département de Kumamoto

Revitalisation territoriale, tourisme, et agriculture et fôret

Accélération de la mise en place d’un « Food Valley » dans la région sud du département de Kumamoto, grâce à la création du « Centre de Food Valley-Agro-industrie »

Résumé / Rapport

5

Département d’Ehime

TIC

Exploitation des big data de « Aimusubi » du Centre d’aide au mariage d’Ehime

Résumé / Rapport

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Département de Yamaguchi


Énergie hydrogène

Carte

Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='yamaguchi, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Environnement Yamaguchi-ken

 

 

Présentation

Situé à l’extrême ouest de l’île de Honshu, dans un cadre verdoyant, le département de Yamaguchi a fait preuve tout au long de son histoire d’un remarquable dynamisme économique.  

L’actuel département de Yamaguchi correspond à l’ancien fief de Choshu. A l’époque d’Edo (1603 - 1867), il tirait sa puissance de trois productions clés : le riz, la pâte à papier et le sel. Après la restauration impériale, durant les ères Meiji (1868 - 1912) et Taisho (1912 - 1926), le département opéra une grande reconversion pour asseoir sa prospérité sur l’exploitation de ses gisements de charbon. Dans l’après-guerre, la région d’Iwakuni, située au sud du département et donnant sur la mer intérieure, se transforma en un grand complexe pétrochimique.

Aujourd’hui, l’hydrogène produit à Yamaguchi par les industries implantées sur la côte représente 10 % de la production nationale. Son haut degré de pureté constitue un atout considérable. Pour en optimiser l’exploitation à une échelle locale, le département privilégie trois axes stratégiques expliqués ci-après :

1. Mise en place d’infrastructures de distribution d’hydrogène

Le complexe industriel du département génère de l’hydrogène en grande quantité, comme produit secondaire résultant des processus d’élaboration d’autres produits (1). En juin 2013, l’entrée en activité dans la ville de Shunan d’une usine de transformation d’hydrogène gazeux en hydrogène liquide a permis de valoriser cette production secondaire, en apportant une solution aux problèmes de stockage et d’acheminement. Dès août 2015, la mise en place d’une chaîne logistique a permis d’exploiter les premières stations de distribution d’hydrogène dans la zone Chugoku-Shikoku. L’entrée en service de ces stations a parachevé un modèle pionnier de production et de consommation d’hydrogène à l’échelle locale.

2. Développement des applications de l’hydrogène

Le département de Yamaguchi a introduit l’an dernier un dispositif de subvention original visant à encourager la recherche et la mise en œuvre d’applications industrielles liées à l’hydrogène. Ce dispositif a notamment permis d’instaurer une coopération entre des PME de Yamaguchi et des industries d’autres départements qui a abouti à la mise au point d’un « système de pile à combustible à hydrogène pur », produisant une énergie de 0,7 kW par unité. Au terme d’une expérimentation d’un an dans le parc zoologique de Tokuyama de la ville de Shunan et dans le marché de gros local, ce système a été définitivement adopté au mois de mars 2016. Sur cette belle lancée, le marché de gros teste actuellement un hydrogénoduc destiné à acheminer directement de l’hydrogène sous forme liquide depuis une station de distribution.

3. L’hydrogène comme source d’énergie privilégiée

Une « convention pour une stratégie d’exploitation de l’hydrogène de Yamaguchi » a été mise en place, réunissant des entreprises, des organismes privés et toutes les municipalités du département. Cette structure favorise l’implantation de stations de distribution d’hydrogène, et conduit plus largement une réflexion sur les solutions permettant d’utiliser l’hydrogène comme source d’énergie alternative. L’an dernier, l’une des idées retenues a été la mise en place d’un dispositif de subvention incitant à l’achat de véhicules électriques à pile à combustible hydrogène. Le département de Yamaguchi a donné le ton en entreprenant de renouveler son parc de véhicules publics avec des véhicules de ce type.

Encouragé par ces premières réussites, le département de Yamaguchi poursuit ses efforts pour fédérer tous les acteurs concernés et consolider sa position de département pionnier dans les applications de l’hydrogène.

 

Département de Hyogo


Le projet Megasolar du département de Hyogo : des centrales solaires installées sur des pentes de barrage

Carte

Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='Hyogo, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Environnement Hyogo-ken

 

 

Présentation

Dans le cadre de son « programme de lutte contre le réchauffement climatique », Hyogo mise sur le photovoltaïque. Avec le projet Megasolar, l’agence départementale des entreprises publiques a fait le choix stratégique de contribuer à la sécurité de l’approvisionnement en électricité par la valorisation d’infrastructures qu’elle possède dans le département. Dans cette démarche, elle s’appuie sur le dispositif de rachat à prix fixe de l’électricité prévu par la « loi sur les mesures spéciales en faveur du développement des énergies renouvelables ».

Mise en place de 12 centrales photovoltaïques

En l’espace de trois ans (de mars 2013 à mars 2016), ce projet a permis l’installation de centrales solaires dans 12 sites du département. Les panneaux photovoltaïques déployés sur une surface totale de 32,4 ha produisent une puissance de 29 600 kW. La plupart des collectivités territoriales japonaises cèdent des terrains publics en location pour permettre l’installation de centrales solaires privées. La formule adoptée à Hyogo est bien différente, car l’agence des entreprises publiques exploite directement les centrales pour revendre ensuite la totalité de l’électricité produite à des fournisseurs d’électricité.

 

Des centrales solaires sur les pentes des barrages

Parmi les 12 sites retenus pour la mise en place de centrales solaires, trois sont des pentes de barrage présentant une orientation au sud : les barrages de Kongen, Kotani, et Heiso. La pose des panneaux photovoltaïques n’ayant nécessité ni défrichement de terrain, ni construction d’infrastructures, l’impact sur l’environnement de ces installations a été minimal. La valorisation de ces pentes de barrage en centrales solaires constitue une première au Japon. Ces installations ne perturbent en rien le rôle de ces barrages en tant que réservoirs permettant un approvisionnement en eau et l’espace est bien au contraire rentabilisé en assurant désormais une double fonction. L’inclinaison des pentes réduit le problème des zones d’ombre portée entre panneaux (voir schéma) et ceux-ci peuvent ainsi être disposés en optimisant l’utilisation de l’espace. L’inclinaison de la pente est de 22 degrés pour le barrage de Kongen, de 26° pour Kotani, et de 22 à 27° pour Heiso.

 

Contribuer à la production d’une énergie renouvelable : une stratégie d’avenir

Supérieure aux prévisions initiales, la puissance électrique produite par les 12 centrales solaires implantées dans le département de Hyogo permet de couvrir la consommation annuelle de 8 800 foyers. La réduction des émissions de dioxyde de carbone réalisée est significative en termes de lutte contre le réchauffement climatique. Elle équivaut à ce que pourrait absorber une forêt de près 700 000 cyprès (1). La construction des centrales s’est achevée en mars 2016 mais la question de leur entretien restait cependant essentielle. Finalisé en mars, le « plan de maintenance des centrales solaires » a été mis en œuvre dès avril et consiste en une coordination globale des interventions indispensables : inspection des équipements, dépannage et désherbage.

Les excellents résultats obtenus sont le meilleur des encouragements pour poursuivre cette stratégie gagnante, respectueuse de l’environnement et garantissant un approvisionnement sûr en électricité.

 

Département de Shizuoka


 Projet de création de pôles de compétitivité

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

 {mosmap address='shizuoka, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Commerce et industrie, emploi Shizuoka-ken,Keizaisangyou-bu,Shoukougyou-kyoku,Shinsangyoushuseki-ka
(Section des pôles de compétitivité, Division de l'industrie et du commerce du département de Shizuoka)
icon-internetSite Internet (anglais)

 

Présentation

 

Création de trois pôles de compétitivité dans les secteurs de la santé, l'alimentaire et l'optoélectronique.

Le département de Shizuoka abrite de nombreuses entreprises qui relèvent de champs d'activité très variés. Le secteur agricole s'illustre par la production de thé et de mandarines, le secteur industriel par la fabrication de machines pour la logistique, produits pharmaceutiques et de produits alimentaires, et le secteur du tourisme par des stations thermales et des terrains de golfs. Le département comporte également plusieurs institutions dédiées au savoir et à la recherche : les universités nationale et départementale de Shizuoka, l'institut national de recherche génétique et le centre départemental de recherche sur le cancer. Dans le cadre d'un projet intitulé « Clusters des nouvelles industries de Shizuoka », le département travaille actuellement à la création de trois pôles de compétitivité qui tire pleinement parti de la spécificité des ressources locales, tout en encourageant la synergie entre ces trois pôles.

1. Projet Fuji Pharma Valley - Cluster Fuji-sanroku : regroupement d'entreprises de pointe du secteur de la santé
Un pôle de compétitivité regroupant des entreprises du secteur de la santé a été installé dans la partie est du département. Formé autour du centre départemental de recherche sur le cancer, il réunit des entreprises relevant du secteur médical ou dédiées au bien-être. Des structures destinées à favoriser les recherches en partenariat avec des instituts universitaires ont été mises en place.

Projets développés :
Robot d'assistance au diagnostic par imagerie médicale
Appareil médical pour soins buccaux, développé en conduisant des études cliniques dans des centres de soins locaux.

2. Projet Food Science Hills - Cluster d'entreprises du secteur alimentaire
La partie centrale du département se distinguait traditionnellement par la production de thé et de mandarines d'une part, par la pêche en haute mer (bonite) d'autre part. De nouvelles entreprises s'y sont implantées grâce aux fruits de recherches conduites sur les alicaments qui ont permis de concevoir de nouveaux produits alimentaires. Dans le cadre de ce cluster, les entreprises locales sont encouragées à développer des produits alimentaires à forte valeur ajoutée et des réunions d'étude sont organisées pour les initier aux techniques de commercialisation de nouveaux produits. Des aides à la conception de prototypes sont également accordées.

Projets développés :
Conception et commercialisation d'une boisson beauté-santé contenant de l'astaxanthine, un puissant antioxydant.
Conception d'aliments et de chocolats à base de GABA (acide γ-aminobutyrique), un neurotransmetteur inhibiteur agissant efficacement contre le stress.

3. Projet Photon Valley - Cluster d'entreprises spécialisées dans l'optoélectronique
La partie ouest du département regroupe des entreprises spécialisées dans la photonique et l'électronique. Le centre d'assistance technologique de Hamamatsu a été équipé d'un appareil laser de pointe mis à disposition des entreprises privées pour les encourager à développer de nouvelles activités. Des infrastructures ont également été aménagées pour faciliter l'établissement de nouvelles entreprises.

Produits développés :
Système numérique de caméra microscopique à haute-fidélité chromatique : ce système permet de réaliser des images, de les envoyer et de les afficher, en restituant les couleurs aussi fidèlement qu'elles sont perçues par l'œil humain.
Dispositif d'évaluation de la qualité des perles : ce dispositif permet de valoriser en données chiffrées le lustre et la structure des couches de nacre.

Département de Fukuoka 2


Une première pour les pêcheries au Japon : des informations nutritionnelles consultables par téléphone portable

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='fukuoka, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Agriculture, forêt et pêche Fukuoka-ken,Nourinsuisan-bu,Suisan-kyoku,Suisanshinko-ka
(Section de développement de nouvelles technologies et industries, Division de commerce et d'industrie du département de Fukuoka)

icon-internetSite Internet (anglais)

 

Présentation

Une production maîtrisée d'algues nori de haute qualité

 La baie d'Ariake, qui est la plus grande baie de Kyushu (sud-ouest du Japon), borde quatre départements du nord-ouest de l'île de Kyushu. Dans le département de Fukuoka, la culture d'algues marines nori de la baie d'Ariake représente un tiers des revenus du secteur de la pêche. Depuis l'an 2000, le volume de production tendait cependant à être instable en raison d'une maivaise maîtrise des conditions de culture.

 Les algues souffraient d'un phénomène de décoloration lié à une insuffisance de sels minéraux dans les zones de culture. Les procédés de culture ne donnaient pas pleine satisfation : l'emplacement des parcelles, le nombre de filets tendus sur les piquets ne permettaient pas d'exploiter efficacement les courants et les sels minéraux. En outre, pour disposer des informations sur la teneur de l'eau en sels minéraux, indispensable à une bonne gestion des cultures, il fallait un délai d'1 à 2 jours.

 Pour surmonter ces difficultés, et développer une production stable d'algues nori de haute qualité, le département de Fukuoka s'est attelé à un projet de renforcement du service d'information. À partir de 2005, le Centre de recherche en technologies maritimes et pêche a œuvré pour une amélioration des fonctionnalités des appareils de contrôle, ce qui a permis de réduire à 40 minutes la durée des analyses nutritionnelles qui requéraient auparavant plus de deux heures. Un service d'informations consultables par téléphone portable a également été mis en place. Jusque-là, les cultivateurs d'algues devaient rentrer chez eux pour y avoir accès. Ils peuvent maintenant en disposer en mer, sans quitter leurs postes de travail, et en tenir compte en temps réel pour mieux gérer leur exploitation.

 Ce service d'information sur la teneur de l'eau en sels minéraux remporte un vif succès. Depuis sa mise en place en 2005, le nombre de consultation par téléphone s'est considérablement accru, et en 2012, dans les périodes de pointe, on dénombrait jusqu'à 1 100 connexions par jour.

 Les risques liés à la production étant mieux maîtrisés grâce à ces dispositifs, le département de Fukuoka travaille depuis 2006 à la création du label de qualité « Nori de Fukuoka ».

Département de Saitama 2


Politique de sécurité routière exploitant les données des systèmes de navigation automobile

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Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='saitama, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Prévention des risques Saitama-ken,Kendoseibi-bu,Douroseisaku-ka
(Service de l'aménagement de la voirie du département de Saitama)

icon-internetSite Internet (anglais)

 

 

Présentation

Le département de Saitama travaille à une amélioration de la sécurité routière, en exploitant des données recueillies par les systèmes de navigation automobile.

 À l'origine, les systèmes de navigation étaient des procédés de géolocalisation par satellite (GPS) destinés à renseigner un conducteur sur la position de son véhicule ou sur l'itinéraire à emprunter jusqu'à une destination donnée. Depuis peu cependant, ces systèmes de navigation évoluent en combinant des données recueillies par satellite à celles recueillies par les centres d'information des constructeurs automobiles.

 Soucieux d'améliorer la sécurité routière, le département de Saitama a été le premier à s'intéresser à la riche banque de données dont disposait le constructeur Honda, pionnier dans le monde en matière de systèmes de navigation. Les systèmes GPS enregistrent à de très courts intervalles la position d'un véhicule. Les services du département se sont aperçus que ce constructeur disposait des données permettant de repérer les lieux où les véhicules changeaient brusquement de vitesse, à savoir les sites où les conducteurs étaient contraints de freiner brusquement.

 Grâce à un accord de partage des données signé entre le département de Saitama et le constructeur Honda, les services départementaux de circulation routière ont pu dresser une carte recensant avec précision les sites où les conducteurs freinaient brusquement, et où les risques d'accidents étaient importants. Auparavant, ces lieux ne pouvaient être identifiés qu'en repérant sur l'asphalte les traces laissées par les pneumatiques lors du freinage.

 À partir de 2007, ces sites de freinages fréquents et brusques ont fait l'objet d'études et des actions de sécurisation des routes engageant peu de frais ont aussitôt pu être conduites : dans les croisements où les piétons ou les autres véhicules étaient peu visibles à cause de la présence d'arbres, la hauteur de la végétation a été réduite ; sur les routes en ligne droite où les véhicules avaient tendance à prendre trop de vitesse, des panneaux de mise en garde contre les risques de collision ont été mis en place. En 2011, dans les 160 sites recensés, les actions conduites ont permis d'obtenir d'excellents résultats : le nombre de freinages brusques a diminué de 70%, et le nombre d'accidents avec blessés, de 20%. Depuis 2012, les données des systèmes de navigation sont exploitées pour sécuriser les itinéraires conduisant aux établissements scolaires : des aménagements pour piétons ont été apportés sur des portions de route où d'importants changements de vitesse ou de brusques freinages étaient relevés aux heures de sortie de classe des élèves.

 Ce système original et judicieux d'exploitation des données de navigation automobile est adaptable en tout lieu. En 2010, lors de la convention nationale des gouverneurs (exécutifs des départements), parmi les 2 200 projets en lice, cette belle initiative du département de Saitama a été récompensée par le grand prix de la meilleure action conduite par une collectivité.

Département de Fukuoka 3


Zone stratégique internationale Green Asia

Carte

Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='fukuoka, japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Environnement Fukuoka-ken,Shokoseisaku-ka,
Sangyotokkusuisin-sitsu
(Section de développement de la zone stratégique, Division de la politique industrielle du département de Fukuoka)

icon-internetSite Internet (anglais)
 -  Courriel

 

Présentation

Impulser la croissance de l'économie japonaise grâce à la mise en place d'un pôle industriel axé sur le business vert.

 Le département de Fukuoka, les villes de Fukuoka et de Kitakyushu se sont associés pour créer la zone stratégique internationale Green Asia. En décembre 2011, celle-ci a été officiellement désignée " zone stratégique spéciale " dans le cadre de la politique gouvernementale de dynamisation internationale.

 La zone stratégique internationale Green Asia a été créée pour favoriser la mise en place d'industries dont les activités sont axées sur l'environnement en vue d'un développement international tirant pleinement partie du dynamisme asiatique. La concentration en une même zone des savoir-faire technologiques et des personnels compétents ainsi que les synergies de réseaux constituent des atouts cruciaux pour renforcer la compétitivité internationale des industries de l'économie verte. Voici les principaux volets du programme Green Asia :

 1. Combiner les savoir-faire technologiques afin de créer des produits à fort potentiel commercial en Asie

 Le " Centre de Kitakyushu en faveur de la réduction des émissions de carbonne en Asie " apporte son soutien au développement à l'étranger du business vert, de l'économie liée à l'eau, notamment technologies d'adduction d'eau potable et évacuation des eaux usées. Il travaille également à la mise en place de modèles de " smart community ", consistant à optimiser l'efficience énergétique à une échelle locale. Les actions menées s'appuient sur des partenariats noués entre administrations et entreprises privées. Les technologies et les savoir-faire sont exploités pour créer des produits répondant aux besoins spécifiques de villes asiatiques partenaires, ce qui permet un déploiement des activités en Asie.

 2. Mise en place d'un pôle industriel dont les activités englobent tout le processus allant de la recherche et développement à la production

En Asie comme dans le monde, la demande de produits permettant de réduire l'empreinte écologique est en fort croissance : composants à semi-conducteur pour l'électronique de puissance, véhicules à faible impact environnemental, robots industriels de basse consommation énergétique, dispositifs d'énergie éolienne, etc. En mettant en place un pôle industriel contrôlant l'ensemble du processus allant de la recherche et développement à la production, il s'agit de créer des produits répondant aux besoins des pays étrangers, et à partir de l'Asie, de les commercialiser dans le monde entier.

 3. Mise en place et déploiement d'activités d'un pôle industriel de nouvelle génération dédié au recyclage des ressources

 Des villes comme Kitakyushu ou Omuta ont adopté des plans " Ecotown ". Des initiatives novatrices y sont conduites pour développer et perfectionner des systèmes ou des technologies de recyclage à grande échelle pour de petits appareils électroniques ou des cellules photovoltaïques dont l'usage est en pleine expansion. Des recherches se consacrent également à la découverte de solutions de réutilisation des accumlateurs lithium-ion.

 4. Tirer partie du dynamisme asiatique en intensifiant les échanges de personnels, de matériel, et de fonds

 L'adoption des navires Ro-ro représente un progrès logistique qui a significativement contribué au développement du fret international. Équipés de rampes d'accès, ces navires permettant de charger les véhicules de transport de marchandises eux-mêmes ( Ro-ro est une abréviation de " Roll-on, roll-off ", à savoir " roule dedans, roule dehors "). Le temps requis par les opérations de chargement et de déchargement de la cargaison est ainsi économisé. Les échanges de technologie entre le Japon et l'Asie s'intensifient grâce à la précieuse contribution d'organismes de soutien commercial comme le Centre de business asiatique de Fukuoka ( Fukuoka Asia Business Center ) ou le Centre KTI ( Kitakyushu Trade and Investiment One stop Service Center ). Ces organismes facilitent également l'implantation des entreprises japonaises en Asie, et vice-versa.

 

Ville d'Ota


La ville d'Ota mise sur le photovoltaïque

Carte

Domaine(s) concerné(s)

Contact

{mosmap address='ota,gunma japan'|width='260'|height='250'|zoom='7'} Environnement Gunma-ken, Ota-shi, Kikakuseisaku-ka
(Section du plannning de la ville d'Ota)

icon-internetSite Internet (anglais)

Présentation

 Une subvention pour favoriser les projets de centrales photovoltaïques

 La ville d'Ota, qui ne comportait que quelques rares panneaux solaires, a encouragés les installations photovoltaïques en offrant à partir de 2001 une subvention spécifique qui a permis leur rapide multiplication : on en comptait 3 359 en mars 2014, produisant une puissance de plus de 17 MW.

 Un quartier résidentiel alimenté en énergie solaire

 Géré par la régie municipale d'aménagement d'habitat de la ville d'Ota, le quartier résidentiel Pal Town Josai no Mori, a été sélectionné en 2002 pour un projet pilote visant à tester un système de production d'électricité photovoltaïque destinée à être injectée sur un réseau interconnecté. 553 résidences des 777 lots composant le quartier ont été équipées de panneaux solaires. Produisant une puissance totale de 2,1 MW, Josai no Mori est devenu le plus important éco-quartier solaire au monde.

 Projet d'implantations de méga-centrales solaires

 La ville d'Ota travaille par ailleurs depuis 2010 à un ambitieux projet d'implantations de méga-centrales solaires.
 L'accident nucléaire qui s'est produit le 11 mars 2011 dans la centrale Fukushima Dai-ichi ainsi que la promulgation de la loi du 1er juillet 2012 sur les énergies renouvelables ont considérablement accru l'intérêt de tous pour ces énergies propres. En à peine un an, trois méga-centrales ont été créées dans la ville d'Ota, produisant au total une puissance de 4 MW : une première méga-centrale d'une puissance de 1,5 MW est entrée en service le 1er juillet 2012. C'était la première centrale solaire exploitée par une collectivité locale. En juillet 2013, la location de toits de hangars d'entreprises privées a permis la création d'une deuxième méga-centrale solaire d'une puissance d'1 MW. En octobre 2013, une troisième méga-centrale d'une puissance d'1,5 MW a été créée en louant des espaces de loisirs de la région.
 Les trois méga-centrales produisent environ 4 400 MWh par an. Cette production permet de réduire de 2 300 tonnes les émissions de CO2 et d'alimenter environ 1300 foyers en électricité. (Valeurs utilisées pour le calcul : émission de CO2 : 0,525 kg/kWh ; consommation en électricité par foyer :275 kWh par mois)
 En général, ce sont les villes qui prennent en charge la construction, l'exploitation et la maintenance des centrales solaires. La ville d'Ota a préféré adopter la formule d'un contrat global de crédit-bail. Les installations solaires sont louées par la ville. Le contrat englobe la construction des installations, l'exploitation, la maintenance et la gestion des risques en cas d'accident ou de sinistre. La ville paie les loyers du crédit-bail grâce aux revenus tirés de la vente de l'électricité. Aucun incestissement initial n'était nécessaire, de nouveaux projets de centrales solaires peuvent rapidement être lancés. Pour la ville, les risques sont considérablement réduits et la gestion des centrales est plus sûre.
 En 2013, les méga-centrales solaires ont rapporté un revenu de plus de 55 millions de yens (environ 400 000 €), qui permet à la collectivité territoriale de bénéficier d'importantes ressources financières.

 Écoles primaires équipées d'installations solaires

 Dans toutes les écoles primaires de la ville, des panneaux solaires de 10 kW ont été installés aux abords des piscines sur un auvent qui a aussi le mérite de procurer un peu d'ombre. Toutes les écoles primaires produisent ainsi de l'électricité solaire. Le dispositif est équipé d'un écran de contrôle afin que la quantité d'électricité produite puisse être observée. Ceci présente un intérêt pédagogique certain, permettant de sensibiliser les enfants aux questions environnementales.

  " Ota mise sur le photovoltaïque "

 En décembre 2012, pour affirmer le caractère pionnier de la ville en matière d'énergie et en faire la promotion dans tout le pays, la ville a forgé le slogan " Ota mise sur le photovoltaïque ". Orné de ce slogan, un grand tracker solaire (panneau qui s'oriente ver le soleil tout au long de la journée) a été installé devant la mairie. Il fonctionne selon un système consistant à produire de l'électricité grâce à des lentilles condensatrices de lumière solaire.
 Aujourd'hui, l'ensemble des installations photovoltaïques que compte la ville (installations publiques et privées confondues), produit une puissance de plus 30 MW.
 La ville est fière de s'être transformée en une ville productrice d'énergie verte. Dans l'objectif d'atteindre l'autosuffisance énergetique, citoyens, entrepreneurs et services administratifs allient leurs efforts pour développer encore davantage le parc des centrales solaires.