Le département d’Aomori et sa politique anticipative en matière de gestion et d’entretien de ses ponts
Dans l’après-guerre, jusqu’au milieu des années 1970, durant la période dite de « Haute croissance économique » du milieu des années 1950 au premier choc pétrolier en 1973, le Japon s’est lancé tous azimuts dans des travaux de génie civil. Aujourd’hui, l’état de vétusté des ouvrages et infrastructures datant de cette époque est très alarmant. Leur réfection et leur entretien, ou bien leur remplacement, sont indispensables pour assurer la sécurité et le confort de la population. Le budget nécessaire au financement de ces opérations ne cesse toutefois de croître : comment assurer la pérennité de ces ouvrages ou leur remplacement tout en préservant la rentabilité de la gestion des actifs immobiliers ?
L’entretien des ouvrages et infrastructures vétustes est une question d’actualité, commune à tous les pays développés. Chacun garde encore fraîchement en mémoire le tragique effondrement du viaduc Morandi à Gênes, en Italie, en 2018.
Situé au nord de Honshū, l’île principale du Japon, le département d’Aomori administre environ 2 300 ponts (d’une longueur égale ou supérieure à 2 mètres) dont la plupart ont été construits dans les années 70, à la fin de la période de Haute croissance économique. Il est prévisible que bon nombre d’entre eux vont nécessiter à court terme des travaux de réfection ou de remplacement, d’autant plus que les conditions climatiques locales sont sévères : l’amplitude thermique annuelle est importante ; en hiver, il y a de grosses chutes de neige. En outre, la topographie est difficile.
Dans un tel contexte, afin de préserver la sécurité et la qualité de vie de ses habitants, le département d’Aomori a fait le choix pionnier au Japon de mettre en place un système de gestion de ses actifs immobiliers régi par le principe d’une « maintenance préventive » plutôt que « corrective».
Nous vous invitons à découvrir ce dispositif :
Résumé:http://www.clair.or.jp/e/bestpractice/docs/2018aomori_f_s.pdf
Texte complet:http://www.clair.or.jp/e/bestpractice/docs/2018aomori_f_r.pdf